FAQ augmentation mammaire témoignages
On trouve de nombreux témoignages des avantages et inconvénients des augmentations mammaires à l’aide de prothèses mammaires, ou de lipofillings; certains de ces témoignages peuvent être négatifs quand l’intervention s’’est mal déroulée ou s’il y a eu des complications post-opératoires, ou bien encore s’il y a eu une insatisfaction esthétique.
Le regret d’avoir pratiqué cette opération peut survenir pour nombre de raisons valables ou supposées. L’essentiel est de comprendre que chaque cas est particulier et que tout ces témoignages ne reflètent qu’une histoire personnelle qui n’est pas forcément superposable à la vôtre. C’est pourquoi c’est la confiance dans votre chirurgien et ses capacités techniques, aussi les informations que l’on vous donne avant l’intervention, qui vont constituer le socle principal de votre décision opératoire.
Cette question est souvent posée car beaucoup de patients jugent que leur état mérite plutôt une réparation plutôt qu’une chirurgie esthétique. En effet, la chirurgie réparatrice est remboursée par la sécurité sociale.
On admet que la chirurgie est réparatrice en matière d’augmentation mammaire lorsqu’il n’y a pas du tout de développement de la glande mammaire et qu’il existe un thorax plat chez la femme, avec une aréole et un mamelon parfaitement constitués souvent assez petits. Un autre exemple de situation ou une prise en charge par la Sécurité Sociale est possible est constitué par l’existence de seins tubéreux: Dès l’adolescence se développe une poitrine, rapidement tombante, avec un élargissement de l’aréole, malformation qui contribue à créer des complexes importants chez les adolescentes.
Une autre situation considérée comme pouvant donner lieu à une opération réparatrice est constituée par une grande asymétrie mammaire qui ne permet pas le port d’un soutien-gorge avec les mêmes bonnets de chaque côté.
Enfin la reconstruction du sein après cancer est considérée comme une opération réparatrice pure, ne laissant subsister qu’un doute de prise en charge sur le côté sain s’il faut aussi opérer de ce côté-là. Dans cette situation, le chirurgien opérateur va faire une demande d’entente préalable motivée que la patient aura la charge d’envoyer par lettre recommandée à son centre de sécurité sociale; l’envoi de photos explicites est conseillée; mais le médecin conseil de la sécurité sociale peut aussi demander à rencontrer la patiente pour valider sa décision de prise en charge ou son refus; Si vous avez reçu un refus de prise en charge, une contestation est possible, mais il faut qu’elle soit bien circonstanciée. Même dans les cas où il y a une prise en charge par la sécurité sociale, le chirurgien peut demander des dépassements d’honoraires s’il est en secteur 2 de la Convention nationale; en milieu hospitalier par contre seuls certains patrons chirurgiens ont le droit de faire un exercice privé dans le cadre de l’hôpital public, et donc de demander un dépassement.
Plusieurs questions sont à résoudre en matière de technique opératoire:
*les voies d’abord
– la voie d’abord préférée de chaque chirurgien est variable; personnellement j’utilise une voie d’abord axillaire qui ne laisse aucune cicatrice visible sur le torse car la cicatrice est dissimulée dans le pli le plus haut de l’échelle; mais cette technique est assez difficile et assez peu de chirurgiens français la pratiquent, bien qu’elle ait été décrite par un chirurgien français en 1972: Le docteur Rodolphe Troques.
Les autres incisions habituelles sont à la jonction peau Rose et peau blanche de l’aréole, ou bien par une incision dans le sillon sous mammaire.
*position pré ou rétro musculaire ou dual plane
– il existe trois implantations possibles des prothèses mammaires par rapport au muscles pectoral:
L‘implantation pré pectorale est utilisé chaque fois que possible car c’est elle qui donne les résultats les plus naturels;
L’implantation rétro pectorale est utilisée quand il n’y a pas du tout de glande mammaire protectrice, ce qui oblige à camoufler l’existence des prothèses derrière le muscle pectoral, avec l’inconvénient que les prothèses vont remonter au cours de la contraction du muscle ce qui peut conférer une visibilité à un observateur étonné.
L’implantation peut enfin être mixte, rétro musculaire dans sa partie supérieure est presque sous-cutanée dans la partie inférieure, c’est ce que l’on appelle le “dual plan”.
*prothèses demi sphérique ou anatomiques
– la forme des prothèses utilisées est variable selon les fabricants; en général elles ont une forme de demi-sphère projetée en avant sur la face avant, avec une face plate ou un peu bombée vers l’arrière. Certaines prothèses sont dites anatomiques car elles sont plus plates dans leur partie supérieure, mais la forme à long terme ne sera pas différente des prothèses en tiers ou demi-sphère.
*remplissage des prothèses mammaires
– le matériau qui remplit la poche silicone est actuellement le plus souvent un gel de silicone très cohérent et non pas une phase liquide et huileuse: autrefois on avait constaté que des gels très souples car remplis d’un solvant huileux peuvent filtrer au travers des parois de la prothèse avec des inconvénients majeurs de diffusion dans les muscles adjacents.Certains chirurgiens continuent de préférer remplir les prothèses mammaires avec du sérum physiologique, ce qui est donc totalement inoffensif pour l’organisme- mais avec un risque de fuite brutale et inattendue: la patiente se couche sur la plage avec deux seins remplis, et se relève stupéfaite avec un sein vidé et aplati…
– l’enveloppe de silicone est très résistante et elle doit être lisse ou micro texturée pour ne pas provoquer de réaction induisant de façon exceptionnelle un lymphome anaplasique.
* la durée de vie des implants modernes depuis les années 2000 est remarquable!
Le suivi actuel de ces prothèses est d’une quinzaine d’années et parfois même au-delà ce qui est très rassurant Car on constate moins de 5 % de coques dures autour de la prothèse, et moins de 5 % de rupture de parois, souvent d’ailleurs intracapsulaires donc sans dangers de dissémination pour la patiente.
Les suites post-opératoires sont marqués essentiellement par une surveillance pour dépister trois risques:
– un hématome géant par reprise du saignement en profondeur: La réintervention est urgente dans les 6h.
– une infection post-opératoire qui se manifeste par de la fièvre, une augmentation du volume du sein, et des douleurs pulsatiles. Un traitement antibiotique et parfois une réintervention en urgence peuvent être nécessaires.
– une anomalie du positionnement des prothèses qui va en général s’arranger dans les deux mois qui suivent l’intervention car elle est liée à une différence de symétrie au niveau du thorax; mais s’il s’agit d’un mauvais positionnement des implants par l’opérateur, seul une reprise chirurgicale pour en résoudre le problème.
La plupart des chirurgiens préfèrent garder les patientes hospitalisées pendant la première nuit post-opératoire, d’autant qu’un drainage de sécurité peut-être nécessaire au début.
À moyen terme les prothèses se positionnent en bonne position au bout de 6 semaines à 2 mois, ce qui fait que les activités sportives violentes doivent être interdites pendant les six premières semaines. Le résultat est quasi définitif au 4e mois post-opératoire, d’autant qu’à ce stade les cicatrices seront devenues peu visibles.
À long terme il reste le problème des cicatrices qui dans quelques rares cas vont nécessiter un traitement particulier, d’où l’avantage de la voie axillaire il ne fait pas craindre une visibilité définitive des cicatrices.
Les suites post-opératoires sont marqués essentiellement par une surveillance pour dépister trois risques:
– un hématome géant par reprise du saignement en profondeur: La réintervention est urgente dans les 6h.
– une infection post-opératoire qui se manifeste par de la fièvre, une augmentation du volume du sein, et des douleurs pulsatiles. Un traitement antibiotique et parfois une réintervention en urgence peuvent être nécessaires.
– une anomalie du positionnement des prothèses qui va en général s’arranger dans les deux mois qui suivent l’intervention car elle est liée à une différence de symétrie au niveau du thorax; mais s’il s’agit d’un mauvais positionnement des implants par l’opérateur, seul une reprise chirurgicale pour en résoudre le problème.
La plupart des chirurgiens préfèrent garder les patientes hospitalisées pendant la première nuit post-opératoire, d’autant qu’un drainage de sécurité peut-être nécessaire au début.
À moyen terme les prothèses se positionnent en bonne position au bout de 6 semaines à 2 mois, ce qui fait que les activités sportives violentes doivent être interdites pendant les six premières semaines. Le résultat est quasi définitif au 4e mois post-opératoire, d’autant qu’à ce stade les cicatrices seront devenues peu visibles.
À long terme il reste le problème des cicatrices qui dans quelques rares cas vont nécessiter un traitement particulier, d’où l’avantage de la voie axillaire il ne fait pas craindre une visibilité définitive des cicatrices.
Les douleurs après augmentation mammaire dépendent de deux facteurs: Le premier est le volume de l’implant car s’il est important au-delà le 260cc, la distension cutanée va devenir douloureuse pendant 5 à 7 jours; si les prothèses ont été placées en rétro musculaire, les suites sont beaucoup plus douloureuses pendant une quinzaine de jours d’autant que le chirurgien doit souvent désinsérer le muscle pectoral pour éviter la danse des prothèses. Si la patiente a vécu une ou plusieurs grossesses, l’intervention sera moins douloureuse car les tissus se sont déjà distendus spontanément pendant la grossesse.
Le risque principal après l’augmentation mammaire est la crainte d’un cancer du sein qui serait engendré ou camouflé par la mise en place de l’implant. Des études statistiques très sérieuses ont montré que les prothèses mammaires n’augmentent pas le risque cancérigène, d’ailleurs certains cancers du sein sont reconstruits par des prothèses mammaires.
Le lymphome anaplasique à grandes cellules est une pathologie sérieuse découverte récemment: Il s’agit d’une cancérisation de la coque autour de la prothèse mammaire, qui se manifeste par une augmentation du volume du sein par sécrétion lymphatique, des douleurs lancinantes, et un changement de la forme du sein; il est nécessaire de pratiquer des examens et complémentaires; s’il confirme la pathologie il faut opérer, enlever l’implant avec sa coque, et mettre en route un traitement par chimiothérapie et radiothérapie qui en général guérissent la patiente.
Le deuxième risque invoqué est la maladie de la silicone, avec des manifestations très diverses et crainte d’une pathologie auto-immune, bien qu’il existe pas de preuves tangibles de cette intolérance aux prothèses;, on admet que si la patiente souhaite ne plus porter ses prothèses, il vaut mieux les enlever et ne pas les remplacer.
L’apparition d’une coque autour de la prothèse mammaire (réaction de défense de l’organisme devenue très rare avec les prothèses modernes très purifiées) peut-être très précoce, dans les mois qui suivent, ou longtemps après l’opération, des mois ou des années après; moins de 5 % des patientes présentent cette anomalie inconfortable qui est de traitement difficile et incertain, et rend la poitrine dure et vite reconnaissable comme artificielle.
Le lipofilling consiste à augmenter le volume corporel par injection de sa propre graisse dont les cellules graisseuses ou adipocytes ont été prélevées par liposuccion douce et conditionnés par différentes méthodes. Cette technique a été mise au point dès 1978 par l’inventeur de la liposuccion, le docteur Yves Gérard Illouz. On assiste actuellement à une grande augmentation du nombre de lipofillings du fait de l’immense intérêt de débarrasser le corps d’une graisse profonde excédentaire pour la replacer ailleurs dans une zone où il en manque; il y a même actuellement des patientes dont on refait totalement la poitrine- soit qu’elle soit insuffisante, soit qu’il faut la reconstruire après un cancer ou une malformation- chaque séance de lipofilling augmente la poitrine d’un demi bonnet seulement car 30 % des cellules graisseuses greffées vont survivre, ce qui peut imposer 2 ou 3 séances opératoires, répétées tous les 4 mois environ jusqu’à obtention du résultat souhaité..
Dans certains cas, les chirurgiens utilisent un lipofilling complémentaire à l’implantation de prothèse mammaire, pour estomper les bords de la prothèse ou pour créer une symétrisation plus simple à faire que par des prothèses de taille différente.
La survenue d’un complexe d’avoir une poitrine trop petite survient dès l’adolescence; ce complexe peut-être dévastateur amenant parfois la jeune fille à consulter à l’insu de sa famille; la règle est alors de demander aux parents d’insister à une seconde consultation pour déterminer si une intervention peut-être pratiquée avant l’âge légal de la majorité; ce sont en général les parents qui vont assurer le financement de l’intervention, de façon à ce que l’adolescente puisse s’engager à rembourser plus tard les frais, mais elle pourra subir le geste chirurgical réducteur du complexe sans trop attendre.
Autrefois les prothèses mammaires étaient prévues pour être changées tous les 10 ans; les progrès techniques de fabrication des implants mammaires rendent cette impératif caduc: Le changement est pratiqué maintenant quand il y a des signes d’altération des implants avec des douleurs ou des déformations constatées par les patientes, ou bien une altération défavorable à leur pourtour, réaction visible sur les mammographies les IRM ou les scanners qui, en général, sont pratiquées tous les deux ou trois ans en surveillance d’un cancer du sein potentiellement fréquent dans la population féminine française. On admet donc actuellement une durée de vie de 15 à 20 ans voire au-delà et tout à fait compatible avec la sécurité et l’innocuité de l’augmentation mammaire par les implants siliconés de dernière génération.
Dans la grande majorité des cas l’augmentation mammaire est une intervention purement esthétique; la durée de l’intervention est en général d’environ une à 2 heures, avec un séjour d’une nuit post-opératoire; les tarifs dépendent grandement de l’expérience du chirurgien, de sa notoriété, du type d’implant mammaire utilisés plus ou moins onéreux, de la pratique d’un lipofilling associé, de la clinique où s’effectue l’intervention, et des frais annexes d’anesthésie, de surveillance.
En France métropolitaine, le tarif varie donc de 5000 à 10 000 € en fonction des différents éléments sus cités. Un devis estimatif doit vous être présenté avant toute opération avec un consentement mutuel que vous devez signer ainsi que les informations concernant la technique opératoire destinées à vous éclairer au maximum sur l’intervention elle-même et ses complications potentielles- de façon à ce que vous n’ignorez en rien les aléas -qui heureusement sont forts rares- en comparaison du nombre de patientes opérées avec une immense satisfaction.