L’année 2024, marquée par tant de soubresauts terrifiants en matière militaire et politique, comporte néanmoins un certain nombre d’innovations dans les champs de chirurgie et de médecine esthétique.
En matière de médecine esthétique
– Les exosomes sont une source de revitalisation du visage ; il s’agit de petits sacs qui entourent les cellules végétales et qui transporte des protéines dont on pense quels sont capables de régénérer les tissus ou au moins d’apporter aux cellules humaines du visage une épuration et un métabolisme qui permet de les nettoyer et de même de les rajeunir ; l’utilisation de ces exosomes est encore assez restreinte il n’y a pas de vrai preuve scientifique de leur effet avec une documentation indiscutable ; mais beaucoup de spa ou de centres de médecine esthétique se sont lancés dans une course effrénée à leur utilisation en essayant de diversifier leurs sources d’approvisionnement.
– Les appareils sophistiqués utilisent des ondes physiques sont promotionnés par de nombreux fabricants qui y croient et veulent occuper ce marché florissant : consoles à type de lasers de différentes couleurs et de longueur d’onde variées , d’ultra fréquence capable de chauffer les tissus pour les faire se rétracter , ou de plasma susceptible de brûler en surface ; ces matériaux innovants entraînent donc un effet rajeunissant plus ou moins notable : les appareils très onéreux sont maintenant extrêmement présents sur les stands de congrès médicaux consacrés à la médecine et à la chirurgie esthétique ; l’immense variété des appareils présentés agissent au niveau de l’épiderme voire du derme par l’intermédiaire d’une pénétration à l’aide d’une canule ou d’une fibre optique.
– La marchandisation de l’esthétique
Le concept de spa gagne de plus en plus de terrain ce qui fait que les médecins ou les chirurgiens esthétiques travaillent seuls ou en groupe dans des sortes de centres de beauté où il y a une intégration de soins du visage par des assistantes qualifiées en médecine esthétique ; il existe des filières universitaires de formation en médecine esthétique pour les médecins généralistes ou les étudiants qui souhaitent actuellement on se réserver exclusivement à cet exercice qui n’est pas seulement celui d’appliquer des techniques mais aussi d’une relation humaine à créer avec chaque patient
– Botox et acide hyaluronique
Cette substance continue à dominer le marché de l’esthétique ; il semble y avoir un accroissement de la demande entre 5 à 10% par an en fonction des pays et des papes concernés ; les recherches pour obtenir des effets prolongés du botox (qui est un paralysant des muscles lisses) sont prometteuses ; les tentatives d’associer à l’acide hyaluronique injecté un effet boosteur du collagène représentent aussi une voie de recherche dont l’effet réel reste à prouver.
En matière de chirurgie esthétique
– La chirurgie des liftings a considérablement évolué car les patients exigent des suites beaucoup plus simples que celles qui était consécutives aux grands liftings cervico faciaux avec grand décollement ; ainsi le deep plane face lift, les mini lifts ou le micro Smas lift de Vladimir Mitz voient leur champ s’amplifier car ils permettent des opérations plus légères et en ambulatoire, bien que complexe techniquement, ce type d’opérations permet un réel rajeunissement ; la réparation volumétrique consécutive à certains vieillissements peut être améliorée par des lipofillings prix sur le sujet lui-même c’est-à-dire que c’est une greffe de graisse pour soi-même ce qui rend l’opération extrêmement valorisante et écologique.
– Les fils tenseurs trouvent un grand nombre d’applications dans les cabinets de chirurgie médicalisée avec parfois l’association de petits gestes chirurgicaux pour en augmenter l’efficacité.
– La chirurgie de la silhouette devient de plus en plus efficace du fait de l’association de système de rétraction sous-cutanée ; les opérations à visée d’amaigrissement de type chirurgie bariatrique génèrent dans environ 20% des cas une demande de chirurgie à cause des excédents cutanés résiduels.
– Les implants mammaires ont vu l’augmentation de leur durabilité et de leur fiabilité avec un nombre de complications de plus en plus réduit et une sécurité vérifiée notamment si les implants sont de type micro texturés ou lisses.
– La demande d’un aspect naturel prédomine actuellement chez nos contemporains qu’il s’agisse des opérations de type blépharoplastie ou surtout de rhinoplastie : on assiste au retour d’anciennes techniques à type de chirurgie de préservation de la bosse du nez qui n’est pas enlevé mais simplement enfouie en profondeur.
Finalement si on ne devait retenir qu’une chose ce serait cette exigence de ne pas paraître artificiel à la suite d’une opération de chirurgie esthétique car celle-ci serait considérée comme ratée ce qu’il faut évidemment éviter pour le chirurgien et pour le patient !
Introduction
L’existence de tatouage est devenue une banalité sur le corps humain qu’il s’agisse de jeunes adolescents ou d’adultes qui sont devenus adeptes de cette inscription sur leur corps des messages : Le sens individuel d’un tatouage est un dessin particulier; qui a pour eux seuls une signification importante. dans d’autres cas il s’agit de dessin stéréotypé qui permet d’appartenir à un groupe qui a choisi le même style dans des catalogues avec d’infinies possibilités
Une équipe de chirurgiens de Anne Harbor dans le Michigan ,composé de Clara Cullen ,Kayley Sanders; et Kevin Chung, ont publié dans le dernier numéro de plastic et reconstructive surgery journal en 2024 , un article qui s’appelle” les tatouages dans le champ opératoire ; état des lieux”
Dans cet article les auteurs plaident pour considérer les zones de tatouage comme des zones d’unité corporelle qu’il faut impérativement respecter si l’on doit faire des incisions ou une pénétration à l’intérieur du corps pour faire de la chirurgie sous endoscopie.
Qu’en est-il en réalité?
Il est vrai que le nombre de personnes tatouées a été augmenté par 10 en 10 ans,
Le nombre de salons de tatouage couplé à des salons de massage ne cesse de progresser. non seulement dans le centre des villes où travaillent des tatoueurs professionnels qui ont fait des études d’art et de tatouage,mais aussi dans des petits villages dans les boutiques de vendeur de bijoux ou de fripes.
Ces tatouages ont été réalisés d’une façon plus ou moins professionnelle mais ils ont coûté de l’argent à celui qui l’a fait inscrire dans sa peau.
Dans ces conditions, cette personne tient à ses tatouages, elle n’accepte pas facilement qu’une décision chirurgicale soit pratiquée en plein milieu.
Exceptionnellement ces patients demandent si l’on peut enlever les tatouages par la même occasion ,mais on sait que l’ablation d’une tatouage par excision suture donne de mauvais résultats , et que le seul moyen efficace et discret est la répétition de séance de laser bien étalonné en fonction des couleurs qu’il faut faut supprimer.
Un dogme de zone noble à respecter
Les auteurs de l’article en viennent ainsi à considérer qu’une plage de tatouage est une zone du corps humain comme une unité régionale esthétique qu’il convient de respecter pour ne pas créer de distorsion par une cicatrice mal placée.
Techniquement cela n’est pas toujours possible ,notamment au niveau de la chirurgie du membre supérieur ou de l’abdomen, zones où on trouver un grand nombre de tatouages contournés et occupant de larges surfaces,
D’autres tatouages posent un peu moins de problèmes, tels les tatouages au niveau du visage qui sont beaucoup plus rares;
Ceux qui sont difficiles à retirer sont les tatouages situés au coin des yeux ,ce que l’on observe parfois chez certains prisonniers; car ils ont une signification le d’homme soumis aux lois d’autres hommes.
Le tatouage de moyen de camouflage chirurgie trop visible
Il est assez fréquent que certaines cicatrices qui étaient hypertrophiques s’élargissent avec le temps et deviennent blanches larges et particulièrement apparentes.
Cela est notamment le cas chez certaines patientes dont des t téguments ont une réaction hostile par rapport aux actes chirurgicaux
Il s’est donc créé une spécialité particulière chez les tatoueurs professionnels qui se sont investis dans le camouflage des cicatrices d’abdominoplastie ,de cicatrice péri- ombilicale désastreuses, de plasties mammaire; des cicatrices inconfortables pour lesquelles ces patients souhaitent une astuce de camouflage qui transforme la cicatrice en une œuvre quasiment artistique.
Un autre domaine où ces tatoueurs médicaux ont prospéré est la re-création de mamelons et aréoles chez les patients qui ont eu une ablation pour cancer du sein , suivie d’ une reconstruction; ces patientes préfèrent une opération plus légère qu’une greffe de peau totale ; le tatoueur habile peut réaliser un nouveau mamelon par le biais de couches de pigments réalisant une illusion de plaque aréolo-mamelonnaire en trois dimensions quasi naturel;
Personnellement je préfère néanmoins la reconstruction de l’aréole et du mamelon par l’intermédiaire de greffes cutanées composées prises au niveau du sillon génito-crural et d’un tiers du mamelon controlatéral car cela donne des résultats beaucoup plus naturels et en relief.
L’effacement des tatouages
La disparition d’un tatouage est très progressive en fonction des encres utilisées; un tatouage peut durer de 5 à 10 ans puis commence à pâlir sinon à s’effacer.
Mais un grand nombre de patients souhaitent néanmoins renforcer leur tatouage s’il commence à pâlir car il considèrent que leur investissement initial doit se prolonger à l’âge adulte: il m’a même été donné de rencontrer des patientes de plus de 50 ans qui étaient particulièrement attachées à leur tatouage qui constitue pour eux une sorte de livre écrit sur leur peau et leur permet un repérage mental de leur aventure d’être vivant mémoriel sur notre terre agitée.
Conclusion
La chirurgie esthétique est de plus en plus souvent confrontée à des patients tatoués ce qui nous oblige parfois à des contorsions opératoires pour éviter de placer les incisions en pleine zone tatouée; ceci peut paraître futile si on considère que le tatouage n’est qu’un élément accessoire et sans importance comme inscription sur le corps d’un patient. Mais pour les patients porteur d’un tatouage auquel ils tiennent, ils devient nécessaire de respecter ces éléments constitutifs d’un passé qui présente une signification particulière et un investissement qu’ils ne souhaitent pas dilapider!
Le sourire gingival ou gummy smile en anglais, qu’est-ce que c’est ?
Le sourire gingival est ainsi appelé car quand la patiente sourit apparaît une double lèvre supérieure avec une partie de la gencive qui reste visible au moment du grand sourire; cet aspect n’est pas laid en soi mais peut déranger le ou la patiente qui en souffre car il trouve que son sourire n’est pas naturel; or effectivement, il existe des possibilités thérapeutiques relativement variées mais qui sont opérateurs dépendants.
Quelle est l’importance complexante du sourire gingival?
Le sourire gingival apparaît parce qu’il existe une hypertension des muscles releveurs profonds de la lèvre supérieure ce qui divise le muscle orbiculaire des lèvres en deux anneaux séparés par un sillon disgracieux.
Cette tension modifie l’apparence du sourire et fait que l’on peut visualiser les gencives des dents supérieures, ce qui entraîne un aspect figé du sourire qui devient peu engageant.
Quelles sont les solutions thérapeutiques modernes?
Il existe actuellement 3 principes thérapeutiques pour traiter le sourire gingival;
1) le traitement le plus simple consiste à injecter du botox soit directement dans la lèvre soit au point de YONSEI, situé à 1 cm en dehors de chaque marine et environ 2 cm au-dessus du bord supérieur de la lèvre; on peut ainsi agir sur la striction musculaire profonde qui coupe le muscle orbiculaire des lèvres en deux. Le résultat positif dure 2 à 6 mois en fonction des patients; le traitement va donc nécessiter plusieurs séances d’injection chaque année.
2) une deuxième solution est d’injecter de l’acide hyaluronique à l’intérieur du sillon ce qui va entraîner la suppression de celui-ci; c’est une méthode simple dont vous verrez un résultat sur les photographies avant après jointe à ce dossier; le résultat est bon et durable pendant une année environ.
3) la troisième méthode est chirurgicale; elle consiste à désinsérer et pratiquer une plastie au niveau du sillon pour entraîner son affaiblissement; le geste peut se faire sous anesthésie locale; il est un peu équivalent à une gingivoplastie effectuée par des chirurgiens dentistes dans leur cabinet ou en salle d’opération.
Mais c’est une intervention un peu plus lourde que les simples injections qui en général satisfont les patients.
En conclusion, le sourire gingival peut être traité assez facilement s’il est une préoccupation esthétique chez les patients qui en sont porteurs; des méthodes simples d’injection peuvent être proposées avant de passer à de la chirurgie qui est relativement plus lourde mais dont les résultats sont durables.
Il semble que ce muscle possède des mouvements paradoxaux:
Une équipe composée de chercheurs de plusieurs villes des États-Unis ont publié un travail intéressant concernant l’anatomie fonctionnelle du muscle peaucier du cou ou platysma; cette étude est signée par le docteur Oded Ohana qui travaille dans une équipe d’ophtalmologistes.
Leur étude a une portée relativement importante dans la mesure où ce muscle, que j’appelle muscle de la grimace, attire les coins de la bouche vers le bas mais aussi déforme et contracte plus la peau du cou en exagérant les bandes platysmales ou fanons.
L’anatomie de ce muscle a surtout été étudiée par mon ami Claudio Cardozo de Castro à Rio de Janeiro au Brésil; ila beaucoup publié sur le sujet dans les années 1975-1980: Les études de mon ami ont montré que la seule solution pour parvenir à améliorer l’anatomie du cou était de faire une transsection basse de ces muscles, et non pas une suture au milieu du cou, opération qui a été appelé la platysmaplastie en corset, décrite par Joel Feldman aux US;elle a été utilisée par beaucoup de chirurgiens pendant longtemps, puis fut délaissée parce qu’elle donnait une rigidité au milieu du cou qui s’avère un peu gênante.
L’étude récente des chirurgiens américains a démontré que le muscle platysma subit un vecteur de contraction vers l’arrière au niveau de sa portion faciale, et un vecteur vers le haut dans la partie basse du muscle qui s’insère au niveau de la moitié antérieure de la clavicule.
Je voudrais rappeler aussi qu’avec le dr Patrick Knipper, nous avons montré que les cordes platysmales étaient dûes à une hypercontraction et non à un relâchement des muscles peauciers du cou; on peut dont les diminuer par des injections de botox,; pour les faire disparaître ou au moins en diminuer l’intensité de contraction et de visibilité. Il a d’ailleurs été confirmé par des travaux ultérieurs du Docteur Patrick Trévidic,un très brillant chirurgien français qui l’a publié aux États-Unis, avec un grand retentissement!
En conclusion, la connaissance anatomique plus précise du muscle platysma permet une modulation efficace au cours des injections de Botox dans ce muscle pour en atténuer les effets plutôt négatifs au niveau de l’expression du visage. Il est aussi nécessaire de rappeler que ce muscle platysma, par son hyper contraction, stabilise la partie antérieure de la face dont l’équilibre repose aussi sur la colonne cervicale; or celle-ci a tendance à s’incurver avec les années: C’est le muscle platysma ou peaucier du cou qui,comme des filins détendus sur le mât d’un navire ,en assurent un équilibre satisfaisant; ce fait n’est donc pas à négliger
1)The anatomy of the platysma muscle
CC de Castro – Plastic and reconstructive surgery, 1980
2)Corset platysmaplasty
JJ Feldman – Plastic and reconstructive surgery, 1990
3)Is it necessary to suture the platysma muscles on the midline to improve the cervical profile? An anatomic study using 20 cadavers
P Knipper, V Mitz, D Maladry, G Saad – Annals of plastic surgery, 1997
4)Platysma bands: is a change needed in the surgical paradigm?
P Trévidic, G Criollo-Lamilla – Plastic and Reconstructive Surgery, 2017
La liposuccion traditionnelle inventée parle docteur Yves Gérard Illouz en 1978 reste d’actualité!
C’est l’intervention chirurgicale la plus pratiquée au monde; de nombreuses améliorations techniques ont été proposées comme l’association de canule vibratoire ou bien de l’injection de plasma de gaz ou d’ultra fréquence ou de laser pour faciliter l’intervention et fluidifier la graisse avant de l’aspirer; toutefois le travail fait à la main comme un sculpteur ou un violoniste permet de faire un travail minutieux progressif et de grande qualité; cette vidéo explique ces considérations et montre des résultats avant après probants.
par le docteur Vladimir Mitz
Pour le début de l’année 2024 j’aimerais vous donner quelques éléments très contemporains par rapport à la demande de chirurgie esthétique et réparatrice du nez que l’on appelle la rhinoseptoplastie.
1) une demande de sécurité opératoire
En effet beaucoup de patients ont bien compris qu’il vaut mieux une anesthésie générale, plus confortable et sécure, pour faire une opération esthétique du nez surtout s’il y a en même temps à réaliser un élément d’amélioration respiratoire au niveau de la cloison nasale.
2) une demande de prise en charge par la sécurité sociale
Quand il y a un problème respiratoire associé à une déformation esthétique, cette partie financière destinée à la rectification de la cloison peut justifier une prise en charge par la sécurité sociale, Il faut préciser ici que la chirurgie esthétique sera facturée en plus de la prise en charge de la cloison, mais que toute chirurgie esthétique à une contrainte réparatrice en elle-même puisqu’elle répare un complexe qui déprime le patient et gêne sa vie quotidienne.
3) une crainte importante des ratages
Pour tout chirurgien l’opération de rhinoplastie esthétique est un sommet de l’art chirurgical avec une difficulté particulière à cause de la consolidation osseuse si l’on fait une ostéotomie des os propres, et un éventuel gonflement prolongé du nez: car certains patients cicatrisent très lentement en profondeur.
Ainsi des petites irrégularités peuvent apparaître au niveau du dos du nez ou un gonflement de la pointe du nez peut tarder à disparaître.
On admet que 5 % des patients opérés d’une rhinoplastie esthétique peuvent justifier d’une retouche après un an d’évolution.
Certains chirurgiens préconisent d’utiliser la piézoélectricité pour faire les coupes osseuses, ou d’autres techniques telles de simples rapages de la bosse du nez; mais c’est une approche différente pour un résultat qui doit être validé par le patient en tant que réussite, ce qui peut prendre du temps de toute façon: En effet le patient doit se réapproprier son nez, ce qui n’est pas évident le lendemain de l’opération!
3) une exigence de nez très personnalisé
En effet, le temps des nez standard à la parisienne est révolu; les patients exigent une modification informatique au préalable, ou au moins un dessin très précis sur photographie de bonne qualité, pour visualiser un projet opératoire qu’ils doivent accepter ou modifier par eux-mêmes.
De ce fait les chirurgiens ont essayé d’imaginer des techniques opératoires nouvelles:
* rhinoplastie de préservation: il en est ainsi des rhinoplastie avec préservation, qui peuvent dans les cas de toutes petites bosses, autoriser un simple rapage de la bosse et un enfoncement de la pyramide nasale en profondeur pour diminuer sa projection; cette technique évite donc les ostéotomies latérales sur les eaux propres du nez:
*Rhinoplastie aux ultrasons: cette méthode consiste à sectionner l’os grâce à des instruments piézo-électriques, ce qui plaît à beaucoup à certains chirurgiens; en fait cela ne modifie guère les résultats définitifs qui dépendent plus du côté artistique du chirurgien que de l’instrumentation utilisée;
4) il existe des demandes particulières
par exemple chez les patients qui ont ce qu’on appelle des nez ethniques, avec des caractéristiques singulières de nez trop plat chez les Asiatiques, ou bien des narines très dilatées comme dans certaines populations africaines.
Il existe alors des techniques opératoires spécifiques pour répondre à une demande de correction de ces déformations, qui ne préoccupent pas tous les individus mais seulement certains patients: ceux ci souhaitent avoir un aspect plus “européen”;
5) la possibilité de réaliser des rhinoplastie médicales sans opérer
Les modifications de profil ou de l’aspect du nez sont possibles par injection d’acide hyaluronique; cela a été un grand progrès car dans certains cas cette manœuvre initiale peut aider à la prise de décision pour un résultat définitif par opération; on peut ainsi estomper une bosse nasale, corriger une pointe nasale trop ronde, ronde ou régulariser des petites anomalies de relief au niveau de l’arête nasale après une opération qui n’a pas donné entièrement satisfaction.
Finalement les opérations de rhinoplastie par chirurgie évoluent constamment au niveau de la technique qui est utilisée, mais celle ci nécessite aussi une grande expérience de la part du chirurgien dont la main ne doit pas trembler et qui doit posséder un esprit presque artistique pour exercer ses dons; il faut sculpter un nez naturel joli et bien intégré dans le visage, ce qui représentera un immense bénéfice physique et psychologique pour le patient pour le restant de sa vie. L’adresse du chirurgien permet seul de faire ce que l’on appelle des rhinoplastie en finesse, avec des résultats naturels et jamais identiques d’un patient à l’autre. il s’agisse de nez trop grand ou trop petits, ou bien de rattrapage de nez considérés comme un raté, c’est vraiment la patte du chirurgien qui compte et surtout son expérience professionnelle.
La correction des cloisons nasales déviées ou obturantes améliore en général grandement les possibilités de respiration sauf s’il s’agit d’un épaississement des muqueuses endonasales par hyper réaction de type allergique ou s’il existe une polypose endo nasale.
Le plus difficile pour un chirurgien n’est pas de réduire un très grand nez caricatural, mais bien de donner satisfaction à une très jeune fille qui a une petite déformation qu’elle ne supporte pas, le plus souvent pour des raisons familiales de ressemblance et de refus d’élaborer cet aspect..
L’abord psychologique qui contribue à l’information et au succès de l’opération représente donc aussi une action importante de la part du chirurgien rhinoplasticien.
Attention aux méfaits des fakes injectors !
Les méfaits des influenceurs qui font des actes de chirurgie esthétique ou de médecine esthétique : un drame en 3 actes
Par le dr Vladimir Mitz
La tentation est devenue irrésistible pour un certain nombre d’influenceurs pour passer à l’acte !
Les gains financiers qu’ils en espèrent sont considérables car la tarification des injections en médecine esthétique et la pratique de la chirurgie esthétique sont assez libres ; L’administration fiscale exige actuellement une TVA de 20% sur tout acte esthétique en France, contrairement à la directive européenne ; l’état français considère que ces actes esthétiques n’ont pas de vertu thérapeutique, ce que les médecins contestent évidement.
On peut considérer que la situation parfois tragique pour les patients abîmés s’est progressivement faite en 3 actes négatifs :
Acte 1
La naissance du statut d’influenceur depuis une dizaine d’années s’est considérablement développée car beaucoup d’escrocs à la santé sans formations réelles dans une discipline universitaire ont trouvé un espace de liberté dans la promotion de tendances pseudo thérapeutiques ; ils ont séduit un public jeune soucieux de suivre des conseils de personnes soi-disant très bien informées qui leur proposent des solutions ou des achats à un prix relativement bas.
C’est ainsi que s’est développé le métier qui permet actuellement pour ceux qui ont des abonnements sur YouTube parfois supérieur à 100000 suiveurs de bien gagner leur vie car les sociétés qui les approchent pour faire la promotion de leurs produits sont prêts à les payer très cher pour vanter leur marque, sans bases scientifiques probantes.
Acte 2 :
Petit à petit ces influenceurs ont pris conscience qu’il était possible non seulement de promotionner des produits de médecine esthétique, de diriger les patients vers des amis ou des personnes peu compétentes, mais qu’il était possible aussi de pratiquer eux-mêmes les injections ou les traitements- ce qui leur permet de considérablement encore leurs revenus ; En effet les injections de botox ou d’acide hyaluronique ne paraissaient pas comporter de gravité particulières; les statistiques des complications étaient inférieures à 2 % dans les méta analyses que pointaient les professionnels de la médecine et chirurgie compétents; les produits étaient facilement disponibles en ligne ou dans les pharmacies à gros débit.
Acte 3 :
Malheureusement il s’est produit ce qui devait arriver : ces injections qui paraissaient tellement faciles et rémunératrices ont entraîné des complications soit par manque d’asepsie soit par des fautes techniques, en totale méconnaissance de l’anatomie vasculaire principalement : s’en sont suivi des infections ou des nécroses cutanées pour lesquelles les solutions chirurgicales ou médicales sont complexes, en tout cas elles vont laisser des conséquences individuelles pour les pauvres personnes qui se sont laissé berner par ces manipulations frauduleuses.
Ces complications ont commencé à alerter les professionnels notamment le syndicat des chirurgiens plasticiens reconstructeurs et esthétiques ainsi que le Conseil de l’ordre après des plaintes portées pour exercice illégal de la médecine. Un certain nombre de lois ont été votées récemment et des jugements relativement répressifs ont été exprimés à l’encontre des injecteurs sauvages qui n’ont pas les qualifications pour pratiquer ces traitements médicaux ;
Ainsi la loi votée en juin 2023 pour bloquer l’influence commerciale et à lutter contre les dérives des influenceurs sur les réseaux sociaux1. Selon chat GPT, cette loi interdit notamment la promotion de certains biens, services ou causes, tels que les actes de santé, de médecine ou de chirurgie esthétique. Elle impose également des obligations de transparence, de responsabilité et d’assurance aux influenceurs, à leurs agents et aux annonceurs12.
Concernant les procès récents, chat GPT a retrouvé plusieurs affaires de “fake injectors”, c’est-à-dire des personnes qui pratiquent des injections illégales de botox ou d’acide hyaluronique sans être médecins. Par exemple, deux sœurs originaires du Nord ont été condamnées par le tribunal correctionnel de Valenciennes, l’une à quatre ans de prison dont trois avec sursis, l’autre à deux ans de prison avec sursis, pour exercice illégal de la médecine, escroquerie et mise en danger de la vie d’autrui45. Une autre affaire concerne un homme qui se faisait passer pour un chirurgien esthétique et qui a été condamné à cinq ans de prison dont trois ferme pour avoir mutilé plusieurs femmes.
Le deep plane, un rajeunissement du visage chirurgical
Le deep plane lift, le nouveau lifting dont on parle
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27 janvier 2024Vous en avez peut-être déjà entendu parler sur les réseaux. Certains chirurgiens communiquent beaucoup sur cette technique, et vont même jusqu’à la présenter comme le nouveau gold standard du lifting. Mais est-ce bien le cas ? J’ai mené ma petite enquête et trois spécialistes de générations différentes apportent leur eau au moulin.
C’est quoi un deep plane lift ?
Un lifting profond. Contrairement au lifting superficiel (le fameux « mini-lift ») qui ne tire que la peau (souvent avec un effet peu naturel, et dans tous les cas, jamais très durable), lui repositionne aussi tous les tissus sous-jacents, au niveau de l’ovale et du cou, et aussi la graisse de la joue qui s’effondre au fil du temps, créant les bajoues.
Je vais peut-être vous étonner mais lorsque le visage vieillit, c’est surtout la composante graisseuse du visage qui est impactée. Le relâchement de la peau est en réalité assez minime, sauf dans la région du cou, où les mouvements incessants de la tête finissent par créer un excédent cutané, avec plein de vilains plis.
Pour rajeunir vraiment un visage, il est donc indispensable d’agir au niveau de ces loges graisseuses, ce que ne fait pas le mini-lift.
Jusque dans les années 80, les chirurgiens ne faisaient que des liftings superficiels. Ce qui a changé la donne, c’est la mise en évidence par le Dr Vladimir Mitz, du SMAS (Système Musculo-Sous Aponévrotique), une sorte de peau très fibreuse, comme une peau de tambour, située sous les muscles, la graisse et la peau. Elle relie les deux côtés du visage, et la profondeur de la peau à la surface. « Suite à cette découverte, on a réalisé qu’en tractant les structures situées sous le SMAS, on obtenait des résultats de lifting bien plus naturels qu’en tirant simplement sur la peau, puisqu’on repositionne aussi les loges graisseuses qui sont pleinement affectées par le vieillissement » explique le spécialiste.
La pratique des liftings profonds (ou deep plane lifts) s’est alors progressivement développée, sous l’impulsion du Dr Sam Hamra notamment, à la fin des années 1980. Néanmoins, seuls les chirurgiens les plus aventureux s’y étaient réellement mis car une intervention dans le plan profond comporte plus de risques de léser des nerfs et des vaisseaux importants.
Ce lifting profond était appelé à l’époque lifting « bi plan ». Les chirurgiens avaient pris l’habitude de désolidariser le SMAS de la peau, pour pouvoir ajuster plus finement la traction exercée sur chacune. « Par exemple, on tire un peu plus sur la peau que sur le reste, lorsqu’on a affaire à une patiente âgée dont la peau est très abîmée par le soleil » indique le Dr Vladimir Mitz.
A partir des années 2010, une nouvelle compréhension du vieillissement du visage voit le jour, et avec elle le concept du deep plane lift évolue, notamment sous l’impulsion du chirurgien new-yorkais, Andrew Jacono. Désormais, on ne sépare plus les couches comme dans le bi plan, on repositionne tout en bloc, SMAS et peau. Les candidates au lifting étant plus jeunes (la petite cinquantaine, contre 70 ans et plus jadis), les peaux sont peu distendues. En revanche, elles se disent très gênées par leurs bajoues, qui signent l’accumulation de graisse. « Dans le nouveau deep plane lift, on libère en prime des ligaments de rétention, appelés ligaments de Furnas, qui traversent de haut en bas la joue. Or, il est important de franchir cette barrière naturelle pour pouvoir mobiliser pleinement la région centrale de la joue, là ou se trouve la graisse, et la repositionner quelques centimètres plus haut. Jusqu’ici, on n’osait pas trop réaliser ce geste de peur de léser le nerf facial. Mais depuis les progrès de la microchirurgie, on est beaucoup plus à l’aise face à ce genre de défi » explique le Dr Alexandre Marchac. Bon, c’est technique tout ça. Mais voilà pour l’histoire.
Le deep plane est-il devenu le gold standard du lifting ?
Certains, comme le Dr Marchac, le pensent. Pour d’autres, non, pas du tout. Juste une technique parmi d’autres, et qui a principalement la côte auprès des jeunes chirurgiens.
Il faut savoir que les spécialistes se disputent en permanence sur la façon de faire un lifting, et même sur l’anatomie et le processus de vieillissement du visage ! Autant de chirurgiens, autant d’interprétations et d’approches différentes du lifting. Qui a raison, qui a tort ? Faîtes vos jeux !
Pour le Dr Vladimir Mitz, par exemple, ce new « deep plane lift » n’est ni plus ni moins que le lifting à la mode. La grosse communication sur les réseaux en témoigne, du reste. « A mon sens, il est surtout indiqué aux jeunes patients, autour de la cinquantaine. Dès lors que la peau est abîmée, une technique de lifting bi plan classique me paraît plus adaptée. Il faut aussi étudier sa durée de vie. Voir si elle est comparable. Le Deep Plane Lift n’est pratiqué largement par les chirurgiens que depuis 4 à 5 ans. C’est encore trop tôt pour vraiment se prononcer ».
Le Dr Marc Divaris, grand spécialiste du lifting également, explique pour sa part : « Pour moi, on ne peut agir efficacement sur la graisse du visage qui s’est effondrée sous l’effet de la gravité, qu’en la remontant avec un geste vertical. Or, dans le Deep Plane lift décrit ici, la traction exercée par le chirurgien se fait sur un axe latéral, l’incision étant réalisée sur le côté du visage. Ce geste permet une bonne remise en tension de l’ovale et du cou, mais pour rajeunir la partie centrale du visage, cernes creux + pommettes, je pense qu’il est bon d’y associer un lifting centro-facial. Les résultats sont bien meilleurs. Quoiqu’il en soit, pour moi, l’avenir, ce n’est pas le Deep Plane Lift, mais plutôt la mise à plat des vecteurs de traction utilisés dans les liftings. Actuellement, ce sont les mêmes qui sont pratiqués des deux côtés du visage. Pourtant, les tissus mous reposent sur un relief osseux qui est asymétrique. La logique voudrait donc qu’on respecte cette asymétrie pour obtenir le résultat le plus harmonieux possible ».
Vous voyez ? Jamais d’accord …
Et sinon, après un Deep Plane, quelles sont les suites ?
L’intervention dure 2 h 30. Mais elle est souvent combinée à d’autres gestes qui peuvent allonger sa durée jusqu’à 4 h ou 5 h. De fait, il est difficile de rajeunir un visage sans regarder ce qui se passe aussi au niveau des paupières, par exemple. On sort du bloc, la tête enrubannée comme un œuf de Pâques. Le pansement est retiré le lendemain. Les suites sont globalement moins cognées qu’après un lifting classique puisque le chirurgien décolle peu la peau. Il y a donc moins de gonflement et moins d’ecchymoses. Souvent, après 10 jours, on a déjà une bonne idée du résultat. Après, tout dépend de l’hygiène de vie des patients. Cela peut prendre plus longtemps pour certains. Les fils sont retirés après une petite semaine. La cicatrice qui est en partie cachée dans les reliefs naturels de l’oreille est invisible après un an.
Quel est le prix du deep plane lift ?
Entre 10.000 et 20.000 € selon le chirurgien. Aux US, les prix s’envolent carrément, 300.000 € d’Andrew Jacono. Le monde est dingue.
Quoi de neuf en augmentation mammaire en 2024?
Une récente étude sur les méthodes d’augmentation mammaire aux États-Unis conduite par les docteurs Michel Stein et collaborateurs, associant des équipes de New York Chicago et Toronto a été publiée dans le plastic et reconstructive surgery journal de décembre 2023;
Cette étude rétrospective sur un grand nombre de patients opérés par trois équipes chirurgicales a montré que la majorité des augmentations mammaires aux États-Unis et au Canada était encore pratiquée de la façon suivante:
1) les prothèses les plus utilisées sont en gel de silicone avec une paroi extérieure en feuilleté de silicone lisse; les prothèses micro texturées ne sont plus le premier choix et sont en nette diminution depuis 2021;
2) la majorité des patientes opérées présentaient également une petite ptose mammaire, c’est-à-dire des seins un peu tombants: En effet la majorité des patientes sont effectivement opérées après l’âge de 30 ans et non pas dans l’adolescence, ou dans leur prime jeunesse;
3) l’incision la plus utilisée est l’incision sous mammaire dans le pli situé sous le sein(70 % des cas), alors que l’incision périaréolaire n’était utilisée que dans 24 % des cas;
4) le placement des prothèses (qui devient tendance devant le plan musculaire du pectoral, Tout du moins en Europe et sur la côte ouest des États-Unis) n’est pas celui qui est le plus utilisé: En effet, la majorité des cas d’implantation se fait en arrière du muscle pectoral.
Cette étude démontre l’influence importante de la Food and Drug Administration (FDA) aux États-Unis, qui réglemente d’une façon plus ou moins explicite les bonnes pratiques chirurgicales outre Atlantique.
Cette étude a concerné l’évolution des méthodes chirurgicales pour l’augmentation mammaire depuis les 16 dernières années;
Toutefois, il me paraît nécessaire de faire plusieurs commentaires:
1) les prothèses micro texturées sont encore très utilisées en France sauf celle de la marque allergan; en effet il semble que le nombre de coques réactionnelles reste plus faible en utilisant ces prothèses dont la paroi n’est pas lisse mais vallonnée d’une façon quasi fractale;
2) les incisions choisies dépendent des habitudes de chaque école chirurgicale et de chaque opérateur; personnellement je suis partisan de l’incision axillaire dans les plis horizontaux du sommet de l’aisselle car cette incision devient invisible dans 90 % des cas après 6 mois; mais elle est techniquement beaucoup plus difficile, et expose à un risque d’hématome si le décollement est brutal et non contrôlé pour créer la poche d’insertion de la prothèse.
3) le placement de la prothèse en rétro musculaire expose au risque de la valse des prothèses qui sont remontées vers la clavicule lorsque le muscle pectoral se contracte; il est donc nécessaire de décoller le muscle pectoral des côtes inférieures, ce qui explique l’utilisation de ce qui s’appelle le dual plan: La partie basse de la prothèse n’est plus couverte par le muscle pectoral mais repose directement sous la peau sur le sillon sous mammaire; ceci peut rendre perceptible la prothèse si la peau est fine.
C’est pourquoi je reste un amateur inconditionnel du placement de la prothèse en prémusculaire pour éviter l’inconvénient de ce déplacement inesthétique des implants mammaires au cours des contractions musculaires du thorax. Le placement rétro musculaire ne se justifie que dans les cas où il existe une aplasie mammaire totale, c’est-à-dire complète absence de tissu glandulaire mammaire ,qui ne peut paz cacher la prothèse située en dessous.
4) il n’est pas fait mention de cette étude des travaux récents d’un chirurgien français le docteur Éric Auclair récemment disparu malheureusement: Ce chirurgien brillant a décrit l’augmentation mammaire hybride, qui consiste à ajouter un lipofilling(ou greffe de sa propre graisse) dans les tissus qui entourent la prothèse afin d’en masquer les contours et d’ajouter un bénéfice biologique à la cicatrisation interne après l’opération; cette technique est maintenant validée, mais n’est pas utilisable dans tous les cas car toutes les patientes n’ont pas une réserve de graisse suffisante; il faut aussi comprendre que la graisse qui est injectée n’est pas mise en contact direct de l’implant mammaire car elle ne survivrait pas, mais bien dans les tissus qui entourent la cavité de la prothèse, afin que des vaisseaux sanguins puissent nourrir les adipocytes transplantés.
Ce qui est remarquable en matière de prothèse mammaire et qui n’est pas explicité dans cette étude, est la durée de vie des implants que les fabricants mettent sur le marché depuis les années 2000: En effet on constate que la nécessité d’un changement de prothèse n’est plus au maximum après 10 ans , mais dans certains cas peut aller jusqu’à 20 ans après l’implantation; cela nécessite des examens cliniques réguliers de surveillance, et également des mammographies numérisées ou parfois des scanners ou des IRM pour déterminer la nécessité d’un changement des prothèses mammaires, même s’il n’y a aucun signe extérieur d’anomalie ou de complication.