Vidéo sur le rajeunissement facial par lifting SMAS
Une vidéo interessante qui conforte les faits d’une grande réussite des liftings utilisant le SMAS que j-ai inventé en 1974!
Cette vidéo a été faite pour un podcast entre deux chirurgiens de Los Angeles; l’un d’entre leschirurgiens m’a rencontré à Berlin où j’ai reçu une récompense, l’ aiguille d’or du prix Hoeler, du nom d’un ancien chirurgien allemand qui a voulu fonder un prix récompensantune innovation chirurgicale importante;
Ce prix était essentiellement décerné à des chirurgiens allemands; mais l’importance de mes travaux sur le smas ont motivé qu’on me decerne ce prix;
Ces chirurgiens US discutant entre eux mettent en avant la qualité des résultats obtenus par le lifting lorsque l’on retend le système musculo-aponévrottique superficiel de la face, conjointement à une remise en tension des téguments.
De plus ils précisent la grande satisfaction que les patients rapportent parce que la qualité de leur vie a été changée, et que le rajeunissement obtenu est extrêmement naturel et durable.
Cette vidéo en anglais fait mon éloge et celle du SMAS que j’ai inventé en 1974 pour révolutionner la chirurgie du rajeunissement facial par lifting biplan peau et SMAS;
Merci aux docteurs JAY CALVERT et MILLICENT ROVELO !
Lipofilling thérapeutique, un traitement efficace
Depuis une vingtaine d’années, le #lipofilling- qui est la greffe de sa propre graisse- s’est révélé comme une arme majeure dans l’amélioration des tissus de recouvrement.
Utilisé aussi bien pour améliorer des cicatrices de brûlure que dans les séquelles de maladies dégénératives telle le syndrome de Parry-Romberg, ou dans les reconstructions du sein après cancer, le lipofilling a acquis ses lettres de noblesse.
Certains chirurgiens l’ont même utilisé pour traiter des rétractions sous-cutanées, telle la maladie de Dupuytren ou des fibroses telle la sclérodermie.
Je souhaiterais montrer ici un résultat du traitement de séquelles de brûlure très invalidante au niveau du thorax de l’épaule et du bras droit chez une patiente d’une vingtaine d’années au départ.
Le sein droit avait été détruit par la brûlure obligeant à l’époque de faire une reconstitution du sein par un implant mammaire avec une symétrisation controlatérale par un autre implant plus petit. La voie d’abord a été une voie axillaire bilatérale.
De multiples plasties en Z ont été pratiquées préalablement pour détendre les brides axillaires et thoraciques comme tentative d’assouplissement loco-régional.
3 séances de lipofilling ont été nécessaires avec prélèvement des tissus graisseux au niveau de l’abdomen et de la culotte de cheval. La reconstruction totale du sein droit par un lipofilling isolé n’a pas été conseillée car cette technique était encore balbutiante dans les années 2000.
Le résultat est probant après 25 ans d’évolution
Nous montrons ici un résultat après 25 ans d’évolution: est venu le temps de changement des implants car la patiente souhaite conserver le même volume mammaire. L’étoffe cutanée s’est considérablement assouplie, car les tissus graisseux greffés ont bien survécu et en manifestement entraîner une sorte de couche d’environ 1 cm et demi d’épaisseur qui est comme le beurre sur une tartine de pain. La peau de surface peut glisser sur la profondeur, alors qu’il s’agit de greffe en filet habituellement très adhérente et non mobilisable facilement.
De multiples travaux ont démontré l’intérêt thérapeutique du lipofilling au niveau du visage ou du corps. Citons notamment le travail de Pallua concernant l’amélioration obtenue chez 35 patients présentant des cicatrices faciales qui toutes ont été adoucies selon les patients et selon les observateurs indépendants qui les ont suivies.
Ainsi l’utilisation de lipofilling thérapeutique est validée, sans doute grâce aux cellules souches présentes dans les tissus qui sont injectées et greffées selon la méthode d’Illouz en 1979 et popularisée par Sidney Coleman en 1980
La cigarette dermique, une méthode de réparation des cicatrices en creux
Compte tenu de l’évolution rapide des techniques de chirurgie et de médecine esthétique, qui visent à combler des pertes de substance sous-cutanée par des traitements volumateurs, il m’a semblé intéressant de rapporter une technique que j’avais mise au point et publié en 1978, méthode qui repose sur l’utilisation des tissus adjacents au creux cicatriciel, et qui m’a donné constamment de bons résultats ainsi qu’à ceux qui l’ont pratiqué;
Le titre de l’article était:Intérêt d’une méthode de réparation des dépressions cutanées et sous-cutanées par la technique de la cigarette dermique;
Ann Chir Plast
. 1978;23(2):103-7.
[Treatment of cicatricial depressions by skin autoplasty: the “skin cigarette”]
[Article in French]
V Mitz, B Lorenceau, R Vilain
Historique
Au cours de mon séjour aux États-Unis auprès du professeur Milliard dans les années 1974-5, j’avais vu celui-ci pratiquer une technique astucieuse lorsqu’il y avait une dépression cicatricielle: Il incisait la peau de chaque côté de la cicatrice en enlevant l’épiderme cicatriciel brillant et mince; il décollait de chaque côté les tissus sains pour les resuturer par-dessus; en recréant le tapis dermique dont il avait enlevé la couche de surface épidermique: Il gagnait ainsi une surépaisseur sous la nouvelle cicatrice, créer en ce que l’on appelle dans notre jargon une double autoplastie par glissement. Des élèves et collègues à lui (les dr Carlin et Gordon de Miami) avaient utilisé une technique approchante pour réduire les rides du lion…mais au prix de cicatrices parfois bien visibles…
Je gardais cette technique dans ma mémoire, je me suis demandé comment améliorer et augmenter l’épaisseur de la reconstruction sous la cicatrice.
L’idée de constituer une cigarette dermique par enroulement du tapis dermique me vint à l’esprit, mais il fallait pour que cela marche que la vascularisation en profondeur de la cigarette reste conséquente, et que la suture des berges cutanées saines au-dessus de cette cigarette puisse s’effectuer sans trop de tension.
J’appliquai cette méthode dans plusieurs cas de séquelles de cicatrice de césarienne horizontale, et après aussi péritonite appendiculaire avec des cicatrices élargies qui complexaien t les patientes: Le résultat de cette amélioration technique fut remarquablement bon, ce qui m’encourage à la publier dans les annales de chirurgie plastique française, revue qui en fait était déjà confidentielle, sans diffusion dans le monde anglo-saxon, mais qui présentait l’intérêt d’accepter des publications de jeunes chirurgiens comme je l’étais à l’époque.
Principe de la technique
Le fondement de la technique repose sur le fait que les vaisseaux sanguins pénètrent la partie profonde de la cicatrice et que ces vaisseaux seront suffisants pour vasculariser le tapis dermique qui sera enroulé sur lui-même; l’expérience a montré qu’il se produisait une néovascularisation en profondeur du tapis dermique; on peut alors décoller les bords de ce tapis pour générer une sorte de cigarette dermique qui va augmenter le soubassement de la future cicatrice obtenue quand on va rapprocher les berges cicatricielles résiduelles.
Réalisation de l’opération
Cette opération peut-être et pour résoudre un problème inesthétique de petite dimension, telle une cicatrice de trachéotomie, ou une cicatrice de césarienne non satisfaisante car élargie; mais de bien plus longue cicatrice peuvent-être réparées avec cette méthode avec une grande satisfaction, à condition que la peau de part et d’autre de la cigarette dermique puisse être adossée et suturée sans une tension excessive.
Résultats de l’opération
Depuis 40 ans des centaines de patients ont été opérés avec cette technique, par moi-même ou par des collègues qui ont après cette méthode originale; leurs commentaires ont été que la satisfaction des patientes a été obtenue de façon pratiquement constante.
On peut donc conclure que cette méthode, lorsqu’elle est bien indiquée, représente une solution intéressante pour diminuer les creux cicatriciels, qu’elle est naturelle et écologique sans nécessité ni injection volumatrice ni des lambeaux compliqués ou des techniques trop complexes par rapport à une solution aussi simple.
L’exophtalmie orbitaire au cours de hyperthyroïdie est fort gênante fonctionnellement et esthétiquement; une correction chirurgicale par décompression graisseuse orbitaire est possible, plus simple techniquement que l’agrandissement des parois osseuses de l’orbite.
Exophtalmie= saillie des globes oculaires qui débordent parfois des orbites
Causes: multiples mais surtout liée à l’hyperthyroidie, secrétion exagérée de TSH
traitement= médecine ou chirurgie pour diminuer l’hyperthyroidie+geste chirurgical de décompression orbitaire; La technique d’Olivari s’applique à tous les cas légers ou moyens; les cas extrêmes nécessite,nt un agrandissement des parois orbitaires;
Comblement et réparation des cernes et de la vallée des larmes:
Le Comblement et réparation des cernes et de la vallée des larmes sont à la une des préoccupations de patients encore jeunes et insatisfaits de leur apparence au niveau des paipières inférieures.
les signes négatifs
-creux sous les cils
-visage fatigué en permanence
-colorations bistre ou violacée qui va en s’accentuant
-poches sous les yeux
Une demande de correction peut alors faire surface; Parmi les différentes techniques, injections, laser, ultrafréquence, le bistouri prudent reste une arme efficace; mais quelle technique choisir ou recommander?
Réduction mammaire pour traiter l’hypertrophie mammaire
Operation de reduction mammaire ou plastie mammaire pour hypertrophie et/ou ptose mammaire:
1)durée opératoire= 2heures
2)douleurs= modérées à nulles, traitées par anatalgiques banaux
3) hospitalisation= une nuit
4)prix= 2000à 4000e en sus de la prise encharge sécu, en fonction de la difficulté opératoire
5)risques= hématome à reprendre, petites infections sur fils profonds, sepsis important exceptionnel, risques d’asymétrie résiduelle et de reptose si la peau est peu résistante;; diminution de la sensibilté du mamelon signalée dans dans 5à 10% des cas en fonction de la technique utilisée
6) arrêt de travail= 15 jours
7) reprise des activités sportives= 45 jours
8) resultat stabilisé = 4 mois
9) appréciation = 95% de grande satisfaction
10) possibilté d’allaiter= oui avec les techniques modernes
évolutions techniques récentes:
Le dogme des 5 cm pour la longueur de la cicatrice sous-mammaire
Par le docteur Vladimir Mitz
Les plasties mammaires de réduction ou de reconstruction imposent des cicatrices ; au cours des années 2000-2020, les chirurgiens ont essayé de réduire l’importance de cette rançon cicatricielle ;
Les années 90 ont vu d’importantes modifications dans la technique des réductions mammaires; la longueur des cicatrices n’était pas considérés comme un élément déterminant parce que c’était plus la vitalité des téguments et de la glande qui préoccupaient les chirurgiens plasticiens.
Historique
Le professeur Ivo Pitanguy du Brésil à eu en ce domaine une idée fondamentalement disruptive : Ne pas séparer la glande mammaire de la peau et tailler la glande en profondeur en enlevant une sorte de quille de bateau inversée de tissu glandulaire excédentaire. La rançon cicatricielle n’était pas un élément déterminant du résultat esthétique.
Ayant fait ma thèse avec le docteur Jean-Pierre Lalardrie en 1973 sur sa technique de la voûte dermique pour diminuer les seins, j’ai pu m’apercevoir que la rançon cicatricielle restait un problème préoccupant pour les patientes opérées.
Le dogme d’une verticale de 4cm pour stabiliser le sein
La technique de Lalardrie donnait des résultats magnifiques, basée sur une réduction glandulaire de type Pitanguy; la différence résidait dans l’utilisation d’un clamp pour enlever la quantité indispensable de peau excédentaire; j’obtenais une jolie forme de seins, mais un peu plats et peu projetés du fait d’un dogme intangible: La distance entre le bord inférieur de l’aréole et le nouveau sillon sous-mammaire ne devait pas dépasser 4 à 5 cm; du coup la cicatrice sous mammaire était très longue pour éponger l’excédent cutané; elle barrait parfois affreusement le thorax dans le cas des gigantomasties, où l’on enlève 1000 gr par côté…
À l’hôpital Boucicaut de Paris où j’opérais à l’époque, j’ai découvert que l’on pouvait allonger la cicatrice verticale sous-mammaire et que cela diminuait la longueur de la cicatrice horizontale sous-mammaire :
D’ailleurs le docteur Daniel Marchac, préconisait aussi, au cours des Congrès de chirurgie plastique, que lui aussi œuvrait pour obtenir une cicatrice sous mammaire la plus courte possible ;
Dans les années 1975, le docteur Claude Lassus, chirurgien niçois, utilisait une technique originale avec une cicatrice verticale pure sous mammaire, se débrouillant avec une grande habileté, pour totalement éviter la cicatrice horizontale.
Sa technique confidentielle au départ, fut reprise par le docteur Madeleine Lejour, de Bruxelles, qui est la popularisa brillamment.; plus aucune cicatrice horizontale sous-mammaire dans cette méthode!
L’introduction de la liposuccion permettait de réduire la composante graisseuse des seins opérés.
Inconvénient de la cicatrice verticale pure ?
L’inconvénient de cette cicatrice verticale pure est qu’elle expose à une récidive de la ptôse mammaire car on enlève moins de peau pour stabiliser la glande mammaire sous-jacente ;
Voici un article qui passe en revue les possibilités chirurgicales fiables destinées à pallier:
1) au refus ou à l’impossibilité d’injecter du botox pour traiter les rides frontales, remplacement par un lifting frontal minimaliste(“quasi endoscopique”)
2) au refus ou à l’impossibilité d’injecter de l’acide hyaluronique dans les sillons nasogéniens ou dans les lèvres, en remplaçant par des autogreffes de graisse(lipofilling) ou de greffes de fascia temporal ou de SMAS(muscles du visage retirés en bande au cours d’un lifting)
3) au refus des fils tenseurs remplacés avantageusement par un MICROLIFT BIPLAN
Lire l’article sur https://lejournaldemoncorps.fr/quelles-alternatives-aux-botox-acide-hyaluronique-et-fils-tenseurs/ https://lejournaldemoncorps.fr/quelles-alternatives-aux-botox-acide-hyaluronique-et-fils-tenseurs/
L’hématome post opératoire important est un phénomène indésirable qu’une bonne chirurgie peut prévenir, mais qui doit alerter en post opératoire-à l’inverse des petits bleus .
Complication fréquente de la chirurgie esthétique et réparatrice, ces hématomes peuvent être redoutables!
Heureusement le plus souvent il s’agit d’ecchymoses ou de Petits Bleus superficiels, témoignant de la fragilité capillaire du derme chez des patients fragiles; ils vont disparaître en 10 à 15 jours, sans laisser de marques, et en passant par des coloris violacés, puis jaune et verdâtre.
L’hématome poste opératoire “sérieux” survient parce que un petit vaisseau sanguin se remet à saigner ou bien n’a pas été correctement coagulé dans la profondeur de l’espace d’intervention, pendant l’opération initiale; il s’agit en général d’un vaisseau de petit débit car sinon le l’opérateur l’aurait facilement repéré et coagulé pendant l’opération: C’est ce qu’on appelle le temps d’hémostase,
En général les chirurgiens plasticiens pratiquent l’opération après avoir infiltré les tissus avec un liquide contenant de la lidocaïne adrénalinée; ceci afin de diminuer le saignement et contribuer à la sécurité opératoire;
Mais ce faisant, il peut survenir en postopératoire une augmentation brutale de la tension artérielle à cause d’un choc émotionnel, d’un coup de téléphone inattendu, d’un stress particulier; c’est une brutale explosion de la pression artérielle qui fait sauter le petit bouchon qui bloquait le saignement; le patient est en train de se réveiller, et l’hémorragie reprend parfois à l’insu de l’équipe soignante, en tout cas en tout début d’évolution;
Ce n’est qu’au bout d’un certain temps qui peut se compter en minutes ou en heures que l’on s’aperçoit qu’il y a une anomalie au niveau du site opératoire:
– gonflement anormal sur le site de l’opération, près des incisions ou un peu à distance;
– douleur qui va en augmentant à point de départ local
– malaise et angoisse du patient qui vont en augmentant
On peut parler alors d’hématome expansif: il gagne rapidement de volume et peut alors comprimer la trachée, gênant la respiration s’il survient au niveau du cou, à la suite d’un grand lifting cervico-facial.
À ce moment l’équipe soignante alerte le chirurgien joignable sur place ou par téléphone; il doit revenir examiner le patient et prendre la décision opératoire de reconduire le patient au bloc afin de pratiquer l’hémostase sous anesthésie générale, ou plus rarement et à l’opposé, de pratiquer un pansement compressif susceptible de stopper l’hémorragie, à condition que celle-ci soit minime ;
À cet égard, il est intéressant qu’un drain aspiratif soit placé à la fin de l’opération initiale au cours d’une chirurgie importante où comportant un risque de saignement post-opératoire: Ce drain a pour mérite d’évacuer le saignement ce qui décomprime la plaie, et est un bon indicateur de l’intensité du saignement; si le drain se remplit de plus de 100 cc par heure, c’est qu’il y a un vrai problème et qu’il faut ré-intervenir rapidement.
Dans les scénarios les plus fréquents de mon expérience, une ré intervention dans les 6 premières heures a toujours permis de régler le problème, et d’éviter des complications plus tardives telles l’infection de l’hématome post-opératoire, ou bien l’ouverture du site opératoire sous tension à cause d’un hématome expansif;
Il n’y a que dans les suites de plastie abdominale(où le décollement sous-cutané est très important) qu’il a fallu envisager une transfusion chez des patientes dont le taux d’hémoglobine avait baissé considérablement.
En conclusion, les hématomes post-opératoire expansifs sont heureusement une complication rare; c’est pourquoi il est si important d’être opéré dans des conditions d’hospitalisation et de sécurité à la fois technique et humaine, protégé par une équipe infirmière et de surveillance motivée pour pouvoir bénéficier d’une reprise rapide au bloc opératoire en cas de nécessité .
La chirurgie des ambiguïtés sexuelles et transformation du genre a fait de grands progrès techniques mais n’est pas sans poser de graves problèmes éthiques, humains et administratifs: voyez cet article que j’ai récemment publié:lesproblèmes moral, socciétal et de technique chirurgicales utilisables rendent délicat la compréhension globale du problème; mais on assiste actuellement à une remise en question de la non concertation avec l’enfant qui présente des soi disant malformations dont les parents souffrent au début plus que l’enfant; il est donc nécessaire de revoir les conditions de la prise de décision sur ce qui doit être fait , rarement en rande urgenece, mais plutôt avec l’assentiment de l’enfant après une période d’observation et de réflexion.