plis du cou ou cordes platysmales
par le docteur vladimir mitz, chirurgien esthétique à paris
Lorsque le cou vieillit, en plus de l’excédent de peau, des fanons verticaux ou cordes apparaissent: formant des plis du cou disgracieux, des cordes verticales surviennent: ces signes de vieillissement , plis du cou ou cordes platysmales, sont difficiles à traiter: malgré un lifting cervicofacial bien fait, les cordes platysmales peuvent récidiver!
Les plis du cou ou cordes platysmales témoignent d’une dégradation des vertèbres et de la colonne cervicale qui perd de sa rectitude, et se courbe; En réaction les muscles du cou se contractent;En arrière du cou, on ne voit rien; mais au devant apparaissent des cordes ou fanons, sous forme de plis disgracieux, parfois enrobés de tissus gras, pouvant former un cou de dindon; Ces déformations agacent les patients qui voient ainsi des signes génétiques parfois apparaitre, et des déformations difficiles à accepter.
Elles sont nommées cordes platysmales parce qu’elles sont constituées par les fibres musculaires du peaucier du cou, ou muscle PLATYSMA; c’est le muscle de la grimace, qui attire les coins de la bouche vers le bas, lors de la grimace;
De plus, de la graisse accumulée localement peut venir accentuer la déformation, créant alors un aspect très disgracieux en poche graisseuse flasque et tremblotante, que les petit enfants secouent en se moquant des personnes qui e, sont affublées!
En 1995, j’avais l’intuition que les plis du cou n’étaient pas liées à un simple relâchement musculaire, mais plutôt à une hypercontraction!
C’est ce que mon élève et billant assistant P.KNIPPER a démontré par des électromyogrammes; du coup, nous avons associé un traitement par botox de ces cordes, avec un protocole particulier, et avec succès!
Un article récent dans la prestigieuse revue PRS américaine dit la même chose sans nous citer!!
je signale nos travaux pour les lecteurs curieux et friands de la prééminence tricolore…
KNIPPER P., MITZ V., LEMERLE J.P.L. – Cervicoplastie expérimentale: correction de l’angle cervico-mentonnier par la suspension postéro-supérieure de l’os hyoïde. Etude sur vingt pièces de dissection anatomique. – Ann. Chir. Plast. Esthét., 1996, 41, n° 6.