Vous avez lu cet article de magazine ? Non, pas celui qui vous fait culpabiliser de ne pas avoir de six-pack, mais celui sur cette dame de 76 ans qui a eu un lifting du visage spectaculaire. Un rajeunissement bluffant, comme si elle avait fait un aller-retour dans la DeLorean de Retour vers le futur (sans les cheveux électriques !). C’est le genre d’histoire qui nous fait nous poser la question existentielle : rajeunir à un âge avancé, est-ce vraiment raisonnable ?
La réponse, selon moi, c’est : “Et pourquoi pas ?!” Après tout, on n’a qu’une vie, et si on peut la vivre en se sentant bien dans sa peau (même si elle est un peu retendue), où est le mal ? Ce qui est fou, c’est que ce fameux lifting n’est pas une nouveauté. L’article parle d’une technique basée sur le SMAS (Système Musculo-Aponévrotique Superficiel) découverte il y a presque 50 ans par Vladimir Mitz et Martine Peyronie. C’est un peu comme si votre grand-mère vous révélait que la recette secrète de ses crêpes, que vous pensiez “révolutionnaire”, existait déjà depuis l’époque de Louis XIV. Sauf que là, on parle de chirurgie, pas de crêpes. Mais vous avez l’idée !
Le SMAS, ou le secret pour ne pas ressembler à une vieille chaussette
Imaginez que votre visage est un peu comme un lit défait après une nuit de sommeil agitée. La peau, c’est la couverture froissée. Le SMAS, c’est le matelas et les draps du dessous, la structure qui soutient tout. Pendant longtemps, on se contentait de retendre la couverture (la peau), ce qui donnait un résultat… comment dire… un peu tiré. L’impression que la personne avait été plaquée contre un mur par un TGV.
Mais grâce à Mitz et Peyronie, on a compris qu’il fallait agir en profondeur, sur le SMAS. C’est ce qu’on appelle le Deep Plane Lifting, une technique qui s’attaque à la structure du visage pour la remettre en place. Le résultat ? Un rajeunissement de 10 à 15 ans ! Pas une transformation radicale à la Michael Jackson, mais un coup de jeune qui vous donne l’air de revenir de deux mois de vacances aux Bahamas, pas d’un lifting.
Et ce n’est pas tout ! La magie de ces techniques “écologiques” (j’adore ce terme !) est qu’elles utilisent vos propres ressources pour vous donner un coup de jeune. On prend de la graisse ou une partie du SMAS pour l’utiliser comme un “filler” naturel. C’est un peu comme si on vous volait un peu de votre jeunesse pour vous la rendre, mais en mieux. On remonte les volumes qui se sont effondrés (parce que oui, avec l’âge, notre visage a tendance à s’effondrer, comme une vieille bâtisse). On améliore la luminosité de la face, comme si on avait réinstallé un éclairage au néon dans votre salon. C’est le lifting 2.0, et le résultat est juste… bluffant.

Sensationnalisme ou simple admiration ?
L’article de magazine est peut-être un peu sensationnaliste, mais c’est aussi un moyen de mettre en lumière ces nouvelles techniques. J’admire le travail des jeunes chirurgiens qui se sont lancés dans ces méthodes modernes. Ils obtiennent des résultats d’une efficacité incroyable. On ne peut qu’applaudir ! C’est un peu comme si vous voyiez un magicien faire disparaître un éléphant sur scène. Vous savez que c’est une illusion, mais vous ne pouvez pas vous empêcher d’admirer la virtuosité du tour.
Et ce n’est pas réservé aux femmes ! Les hommes aussi se lancent dans l’aventure. Souvent, ils commencent par quelque chose de plus “léger”, comme une opération des paupières, histoire de se familiariser avec l’idée. Puis, une fois qu’ils ont compris que le monde ne s’écroule pas et que leur virilité est toujours intacte, ils se lancent dans un lifting du visage. Et pour eux, il y a souvent un petit bonus : le lipolift, une opération pour se débarrasser de la graisse du cou et des bajoues. Bye-bye le double menton, bonjour la mâchoire de super-héros !
La question de l’âge : Y a-t-il une date de péremption pour la beauté ?
Non, la réponse est un non retentissant ! J’ai opéré des patientes de plus de 80 ans. L’âge n’est qu’un chiffre sur un passeport. Ce qui compte vraiment, c’est la qualité de leur perception psychologique et de leur mental. Ce sont souvent des personnes incroyablement actives, impliquées dans la vie, avec une énergie débordante qui ferait pâlir d’envie la moitié de la population des quarantenaires.
Et leur vie amoureuse ? Eh bien, elle est souvent bien plus trépidante que ce que la société pourrait imaginer. Le désir de plaire, de séduire, de se sentir bien dans sa peau ne disparaît pas avec les bougies sur le gâteau. C’est même une nécessité vitale ! On ne devrait pas juger les gens qui veulent continuer à se sentir jeunes, à désirer et à être désirés, même après 60 ans. À une époque où les réseaux sociaux nous font croire que la jeunesse est éternelle, notre état d’esprit reste souvent bloqué à 50 ans. Alors, pourquoi pas notre visage ?
Bien sûr, il y a des risques, comme pour toute opération. On ne va pas se le cacher. L’état de santé général, la vascularisation cérébrale, les problèmes de diabète ou de tabagisme peuvent compliquer les choses. Mais les techniques anesthésiques ont tellement progressé qu’on a l’impression d’être à l’ère de la science-fiction. Les opérations de rajeunissement ne durent que 4 heures en général. En quatre heures, on peut faire un lifting, des paupières, du front, et même rajeunir un nez qui a tendance à piquer du nez avec l’âge ! C’est un peu comme si on passait par un garage pour une mise au point complète, mais pour le visage.
Le dernier mot de l’éternel jeunot
Cet article de magazine est plus qu’un simple fait divers sur la chirurgie esthétique. Il met en lumière une tendance de fond de notre société. Certes, on peut trouver cela un peu superficiel, un peu égoïste, de vouloir lutter contre le temps qui passe. Mais imaginez l’impact que cela a sur le moral d’une personne qui se sent jeune à l’intérieur, mais qui ne le voit plus dans le miroir. La dépression guette, l’estime de soi s’effondre.
Le nombre de personnes qui ont recours à ces opérations ne cesse d’augmenter, et c’est un signe que la demande est là. Comme l’a dit le professeur Jean-Bernard : “Pourquoi pas la chirurgie esthétique ?“. Rajeunir, c’est possible. Il y a des gens qualifiés pour vous aider. Et si cela peut vous permettre de vous sentir bien dans votre peau et de vivre votre vie pleinement, alors, qu’est-ce qu’on attend ? À vous de jouer !
Le micro smas lift est une opération très intéressante qui a été décrite en 2014 par le docteur Vladimir Mitz, après qu’il ait découvert le SMAS( système musculo, aponévrotique, superficiel de la face), en 1976, dans un article publié dans plastic et reconstructive surgery journal.
Cette opération est un lifting composite du visage ou le chirurgien, soulève la peau et smas ensemble, qui ne sont pas détachés l’un de l’autre, avec des vecteurs composites: l’un l’vertical devant l’oreille et l’autre qui est un vecteur à 45° derrière l’oreille tendu vers la mastoïde, qui retend remarquablement le cou, car on agit sur la partie arrière du muscle peaucier du cou.
Cette opération combine les avantages des mini lift à petites cicatrices et une remise en tension l’ensemble du visage, car l’action sur le smas permet de repositionner les loges graisseuses profondes, notamment la loge graisseuse Sous malaire ce qui évite de transformer le visage par des greffes adipeuses à cet endroit.
Cette intervention peut être combinée facilement avec une opération de rajeunissement des paupières également avec un lipofilling mis en place au niveau du tour de la bouche, des lèvres, des sillons et des ridules qui forment le barre codes de la lèvre supérieure.
On a ainsi la possibilité de faire un rajeunissement global de la face y compris au niveau des volumes qui ont été perdus chez certains patients à cause de l’atrophie qui se produit du fait du vieillissement du visage.
En conclusion, une opération complexe, mais avec des suites simples, et qui peut se pratiquer sous anesthésie locale avec des suites, beaucoup moins impressionnantes que celles que l’on rencontrait .autrefois, au cours des liftings avec grand décollement cutané.
Les conseils d’un chirurgien esthétique est un livre que j’ai écrit et publié en 2006 aux éditions du Cygne.
On peut toujours le trouver sur les sites de commande de livres mais je voudrais revenir dessus d’une façon un peu particulière.
Qu’est-ce qui a changé depuis 20 ans parmi les conseils que je donnais à l’époque?
Le sous-titre du livre est” à la main la chance de guérir! ”
Or si on a fait des progrès extraordinaires en matière de techniques chirurgicales avec l’introduction des opérations mini invasives, l’utilisation des robots, dont témoignent la meilleure compréhension des phénomènes biologiques du vieillissement, le développement exponentiel des possibilités de la médecine esthétique (associant le Botox, les injections de remplissage notamment avec de l’acide hyaluronique); on assiste à la naissance de la médecine régénérative avec la compréhension de ce que sont les exosomes;
Mais en fait rien a été réellement modifié entre l’angoisse du patient et l’incertitude du chirurgien en qui concerne les résultats qu’on va obtenir!
Nous n’avons toujours pas élaboré d’accélération de la cicatrisation; nous ne maîtrisons pas totalement les phénomènes infectieux; il y a toujours un risque à faire des injections sous la peau à cause des phénomènes d’embolie vasculaire, malgré toutefois le grand progrès introduit par le docteur Benjamin Ascher qui a mis au point le système Sibus qui est un détecteur émetteur échographe digital que l’on place sur l’index pour vérifier s’il y a des petits vaisseaux sous la peau au moment de piquer.
On retrouve à la mode des nouvelles techniques de lifting tel le Deep plane Facelift, mais qui en fait n’est qu’une variation des techniques de Smas lifting que j’avais mis au point dans les années 1976.
L’augmentation des séquelles à la suite de chirurgie bariatrique conduit à des opérations dans 20 % des cas seulement, après des pertes de poids supérieures à 30 kg;ce qui veut dire que la peau se rétracte relativement bien chez de nombreux patients notamment, au niveau du visage et même du corps.
Actuellement on tente de rétracter le derme profond par des brûlures maîtrisées grâce à du plasma chaud ou à des ultrasons ou à de l’ultra fréquence, mais les résultats ne sont pas encore considérés comme véritablement durables.
Le lipofilling qui est l’injection de sa propre graisse dans les endroits où il en manque au niveau du visage ou du corps est une avancée majeure qui avait été mise au point par le docteur Yves Gérard Illouz déjà en 1978!
Alors il nous reste sur les bras les patients dysmorphophobes et les patients paranoïaques: La formation des chirurgiens esthétiques en matière psychologique est dérisoire;nous commettons encore des gros péchés d’orgueil qui nous poussent à opérer des patients qu’il ne faudrait surtout pas opérer parce qu’on a l’impression qu’on est meilleur que le son confrère! Triste vanité, manque de confraternité qui alimentent les fonds des avocats spécialisés dans les plaintes pour ratage après la chirurgie esthétique et qui désolent les compagnies d’assurance malgré leur tentative d’information répétée à ce sujet.
En résumé il reste trois conseils fondamentaux que nous pouvons donner au patient:
1) êtes-vous sûr de pouvoir affronter psychologiquement et financièrement une opération de chirurgie esthétique non remboursée par la sécurité sociale?
2) avez-vous préparé cette opération par l’arrêt du tabac qui spasme les vaisseaux sanguins,démarré une perte de poids pour mieux tolérer l’anesthésie et un jeune de sucre chocolat et alcool pour diminuer la prolifération des microbes en vous, tout cela pendant une semaine au moins avant le geste chirurgical?
3) vous êtes vous assuré que le chirurgien qui va vous opérer est qualifié auprès du conseil de l’ordre des médecins français et pourra être joint en cas de problème, contrairement aux chirurgiens de l’étranger même si leurs tarifs sont spectaculairement incitatifs?
Il existe une tendance moderne qui apparaît dans les congrès internationaux consistant à essayer d’obtenir un cou hyper défini avec un angle droit entre la verticale du cou et l’horizontale du plancher de la bouche et du menton.
Pour obtenir ce résultat spectaculaire, beaucoup de collègues et surtout les chirurgiens esthétiques américains utilisent des techniques agressives qui consistent à enlever les glandes sous maxillaires, de suturer les muscles digastriques en profondeur et de pratiquer des gestes complexes sur le muscle peaucier du cou.
Pour ma part je reste très réticent de proposer cette chirurgie extrême qui revient à faire une chirurgie “cancérologique” pour rajeunir le cou.
J’estime qu’ il faut conserver un certain naturel pour la meilleure réparation possible au niveau du cou; il est possible de l’améliorer d’une façon très efficace en retendant les muscles de la grimace appelés platusmas du cou, on peut les retendre comme un hamac en les refixant vers l’arrière au niveau de l’os mastoïdien, derrière les oreilles.
Je préconise aussi une liposuccion superficielle et rarement profonde au niveau de la moitié inférieure du visage, pour rajeunir et dégraisser significativement le bas du visage ;par contre je ne suis pas partisan de l’ablation des boules graisseuses de Bichat surtout chez les jeunes gens, car ce geste quoique bénin entraîne un visage très émacié d’allure un peu maladive.
La demande d’injection de produit de médecine esthétique est devenue considérable et augmente de 5 % par an dans le monde; parmi ces produits les plus populaires sont l’acide hyaluronique (qui est destiné à remplir les tissus pour une durée d’environ 18 mois) et les dérivés du botox ou toxine botulique, dont la durée d’action est beaucoup plus faible, de l’ordre de 4 à 6 mois sauf si l’on utilise des méthodes particulières d’injection.
Or ces injections ne sont pas sans danger; même les professionnels aguerris rencontrent des complications qui certes ne sont pas dramatiques le plus souvent mais néanmoins peuvent-être redoutables, sans compter l’insatisfaction d’avoir injecté trop ou pas assez ou de façon asymétrique.
Mais depuis 2 ans environ, on assiste à la publication de complications beaucoup plus graves à type de nécrose cutanée(,c’est à dire de la mort de la peau),il aussi à des perte de la vision si l’injection a lieu au niveau des paupières ou de la région orbitaire.
La meilleure solution est d’éviter d’injecter à des endroits dangereux et de piquer dans des vaisseaux sanguins ; l’utilisation actuelle de capteurs échographe de poche représente une amélioration des conditions d’injection pour ceux qui n’ont pas une connaissance précise de l’anatomie régionale.
mais le danger le plus important provient du fait qu’il y a de nombreuses personnes qui font ces injections pour des prix bas et qui ne sont pas qualifiées ; notre syndicat des chirurgiens plasticiens réparateurs et esthétiques est en plein combat à la fois pour avertir les patients et en même temps pour que des dispositifs législatifs soient pris afin d’interdire ces injecteurs dangereux.
Il y a donc trois conditions essentielles à respecter avant de se faire injecter pour chaque patient qu’il souhaite:
1) vérifier que celui qui va pratiquer l’injection est bien le médecin ou le chirurgien que vous allez consulter et non pas un de ses employés ou une infirmière qui certes peut-être très habile et qualifiée mais qui ne pourrait pas endosser la responsabilité d’un problème.
2) vérifiez que vous avez reçu toutes les informations concernant les risques encourus par le type d’injection que vous souhaitez y compris les complications éventuelles
3) accepter d’avoir des injections de moindre intensité quitte à refaire une deuxième session pour augmenter un peu un résultat que vous jugez insuffisant mais au moins vous ne sortirez pas avec des injections exagérées qui vont vous transformer en un personnage caricatural
En suivant ces quelques conseils de bon sens vous éviterez beaucoup de soucis et vous aurez beaucoup de satisfaction car ces injections ont été un très grand projet dans la pratique de notre métier pour rajeunir et embellir les patients.
Qui ne voudrait tenter de rajeunir si l’occasion lui en était donnée par le moyen d’une opération de chirurgie esthétique bien faite?
Dans ce livre très dense le docteur Vladimir Mitz expose l’historique et les possibilités qui sont offertes de rajeunir par le biais de la chirurgie, en pratiquant un lifting cervico facial de nouvelle génération , grâce à l’utilisation du Système Musculo Aponévrotique Superficiel de de la face ou SMAS.
Le docteur Mitz a décrit cette structure en 1976 avec le docteur Martine Peyronie alors qu’ils étaient chirurgiens assistants à Paris du professeur Paul Tessier, l’inventeur de la chirurgie craniofaciale.
Ces nouveaux liftings, très pratiqués actuellement avec une immense satisfaction chez les patients, ont permis de faire des opérations extrêmement efficaces; ils retendent 2 couches tissulaires, c’est-à-dire la peau et le SMAS sous-jacent incluant des muscles de la mimique.
Ce type d’opération permet des résultats très naturel si on respecte les vecteurs, vertical au devant du visage et horizontal derrière l’oreille, pour redraper convenablement la peau et le SMAS sous-jacent.
Un historique des opérations de rajeunissement du visage rend le livre attrayant.
Enfin le contexte psycho social et les implications socio-économiques éthiques ne sont pas oubliées dans l’ouvrage joliment illustré.
Il existe actuellement de très nombreuses applications attestant de l’efficacité des injections de toxine botulique dont il existe par ailleurs de nombreuses variétés pour le traitement des plis du cou.
Un dernier article récent sur le sujet, coécrit pas de nombreux auteurs; dont le premier est ROD J.ROHRICH le célèbre multi écrivain scientifique du Texas, traite de l’efficacité de l’ONABOTULINUM TOXIN sur le traitement des plis du cou quand ils sont inesthétiques;
Dans une étude de phase 2 avec comparaison randomisée. Cette étude est parue dans le plastic et reconstructive surgery journal de janvier 2025, volume 155 numéro 1. Les auteurs démontrent que ce traitement peut être efficace pendant plusieurs mois et donne de remarquables résultats.
Les travaux de Patrick Knipper en 1997
Dans des travaux menés en 1997(Knipper, P., Mitz, V., Maladry, D., & Saad, G. (1997). Is it necessary to suture the platysma muscles on the midline to improve the cervical profile?
An anatomic study using 20 cadavers. Annals of plastic surgery, 39(6), 566-572p) nous avions montré grâce que la contraction du platysma était réelle au cours du vieillissement et n’était pas une simple distension des tissus;
c’est dans ces conditions que nous avions analysé les possibles techniques chirurgicales ou des injections pour affaiblir cette hypertonie musculaire esthétiquement gênante
Depuis cette époque nous avons beaucoup avancé dans les possibilités thérapeutiques d’amélioration des plis verticaux disgracieux du cou
De plus avec les progrès advenus concernant l’utilisation du SMAS et des deep plane face lifts il apparaît qu’il existe véritablement deux options pour améliorer un cou qui est barré par les bandes verticales, liées aux muscles platysmas hyper contractés.
Des chirurgiens maximalistes des cous à angle droit!
De nombreux chirurgiens esthétiques américains et européens sont d’ailleurs devenus maximalistes pour tenter de réséquer au maximum les muscles hypertonique et parfois même de découper les glandes salivaires qui peuvent être saillantes au niveau du cou .
Ces auteurs préconisent même dans certains cas la suture des muscles digastriques; cette option maximaliste s’oppose en fait à l’attitude de nombreux médecins et esthétiques qui préfèrent traiter les plis du cou par des injections répétées de toxines botulique.
Quelle est ma propre expérience?
L’évolution de ma pratique au niveau de l’appréciation de la distorsion du cou a changé avec les années. Si au début j’étais extrêmement maximaliste j’ai depuis abandonné l’acharnement à enlever les glandes salivaires et abandonner des techniques profondes de sutures en corset musculaires, ou encore de fixer l’angle cervical à l’os hyoïde.
En effet il m’est apparu que les patients n’étaient pas si heureux d’avoir un angle droit quand on les regarde de profil au niveau de leur cou, surtout lorsque cet angle est fixé par des sutures qui provoquent une certaine rigidité inconfortable;
Ces patients préfèrent avoir un résultat naturel et ne sont pas satisfaits par une hypertension cervicale horizontale qui les dérange.
Je préfère dans ces conditions retendre la sangle musculaire par le biais du SMAS retendu pendant le lifting cervico-facial. Il s’agit de le replacer au niveau de la mastoïde selon un vecteur oblique en haut et en arrière à 45 degrés. Pour ce faire, il est nécessaire de trans sectionner le platysma de chaque côté relativement bas, au moins à 7 cm en dessous de l’arc mandibulaire horizontal.
Dans certains cas, une simple remise en tension latérale sans transection mais en s’appuyant par de multiples points de fixation à l’aponévrose du muscle sterno-cléido mastoïdien peut suffire.
L’abord direct sous mentonnier et la section des corps des muscles platysmas n’est pas très efficace dans la durée. En effet les extrémités de ces muscles ont la fâcheuse idée de cicatriser rapidement et de se reformer en bande cervicale encore plus serrées!
Enfin la réalisation d’un corset de platysmas cousus ensemble sur la ligne médiane à la façon de Jack Feldman, qu’il avait été décrit autrefois sous le nom de la corset platysmaplastie, donne une cicatrice un peu rigide en profondeur et une rétraction qui limite hyper-extension du cou.
Conclusion
Le traitement des cordes de platysmales est pour moi avant tout chirurgical. Dans quelques cas de récidive des cordes ou du refus de la patient subir un geste de rajeunissement chirurgical contemporain du visage, on peut s’aider et t justifier le traitement par des injections de Botox au niveau des cordes platysmales en sachant que le résultat sera relativement modeste et devra être répété très souvent pour obtenir un bon résultat.
L’apparence de notre visage évolue avec l’âge. Si les rides et les ridules sont les signes les plus visibles du vieillissement, un autre phénomène, plus subtil mais tout aussi important, joue un rôle majeur dans l’affaissement des traits : l’hiatus sous-malaire. Cette déhiscence, située sous les pommettes, se caractérise par un creux qui donne un aspect fatigué et vieillissant au visage. Mais qu’est-ce que l’hiatus sous-malaire exactement ? Quelles sont ses causes et comment peut-on le corriger ? Cet article vous propose de découvrir tout ce qu’il faut savoir sur ce phénomène méconnu et sur les solutions esthétiques pour y remédier.

Avant

Après
Qu’est-ce que l’hiatus sous-malaire ?
- Définition: L’hiatus sous-malaire est un creux qui se forme progressivement au niveau de la joue, sous les pommettes. Il est dû à l’affaissement naturel des tissus avec l’âge.
- Conséquences esthétiques : L’hiatus sous-malaire donne un aspect creux et fatigué au visage, accentuant les signes du vieillissement.
- Causes :
- Vieillissement cutané : Perte d’élasticité de la peau, affaiblissement des muscles.
- Gravité : Les tissus se relâchent sous l’effet de la pesanteur.
- Perte de volume : La graisse sous-cutanée diminue, accentuant les creux.
Les traitements de l’hiatus sous-malaire :
- Médecine esthétique :
- Injections d’acide hyaluronique : Technique précise pour combler le creux et redonner du volume aux pommettes.
- Autres produits de comblement : Acide poly-L-lactique, hydroxylapatite de calcium.
- Chirurgie esthétique :
- Lifting cervico-facial : Technique plus invasive permettant de repositionner les tissus et de corriger l’affaissement global du visage.
- Mini-lifting : Solution moins invasive pour les cas moins marqués.
Les avantages des traitements :
- Rajeunissement naturel : Les traitements visent à restaurer les volumes perdus et à redonner un aspect plus jeune et reposé au visage.
- Résultats durables : Les effets peuvent durer plusieurs années.