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Étiquette : augmentation mammaire paris

15 janvier 2024

Quoi de neuf en augmentation mammaire en 2024?

Une récente étude sur les méthodes d’augmentation mammaire aux États-Unis conduite par les docteurs Michel Stein et collaborateurs, associant des équipes de New York Chicago et Toronto a été publiée dans le plastic et reconstructive surgery journal de décembre 2023;
Cette étude rétrospective sur un grand nombre de patients opérés par trois équipes chirurgicales a montré que la majorité des augmentations mammaires aux États-Unis et au Canada était encore pratiquée de la façon suivante:
1) les prothèses les plus utilisées sont en gel de silicone avec une paroi extérieure en feuilleté de silicone lisse; les prothèses micro texturées ne sont plus le premier choix et sont en nette diminution depuis 2021;

2) la majorité des patientes opérées présentaient également une petite ptose mammaire, c’est-à-dire des seins un peu tombants: En effet la majorité des patientes sont effectivement opérées après l’âge de 30 ans et non pas dans l’adolescence, ou dans leur prime jeunesse;

3) l’incision la plus utilisée est l’incision sous mammaire dans le pli situé sous le sein(70 % des cas), alors que l’incision périaréolaire n’était utilisée que dans 24 % des cas;

4) le placement des prothèses (qui devient tendance devant le plan musculaire du pectoral, Tout du moins en Europe et sur la côte ouest des États-Unis) n’est pas celui qui est le plus utilisé: En effet, la majorité des cas d’implantation se fait en arrière du muscle pectoral.
Cette étude démontre l’influence importante de la Food and Drug Administration (FDA) aux États-Unis, qui réglemente d’une façon plus ou moins explicite les bonnes pratiques chirurgicales outre Atlantique.

Cette étude a concerné l’évolution des méthodes chirurgicales pour l’augmentation mammaire depuis les 16 dernières années;
Toutefois, il me paraît nécessaire de faire plusieurs commentaires:
1) les prothèses micro texturées sont encore très utilisées en France sauf celle de la marque allergan; en effet il semble que le nombre de coques réactionnelles reste plus faible en utilisant ces prothèses dont la paroi n’est pas lisse mais vallonnée d’une façon quasi fractale;
2) les incisions choisies dépendent des habitudes de chaque école chirurgicale et de chaque opérateur; personnellement je suis partisan de l’incision axillaire dans les plis horizontaux du sommet de l’aisselle car cette incision devient invisible dans 90 % des cas après 6 mois; mais elle est techniquement beaucoup plus difficile, et expose à un risque d’hématome si le décollement est brutal et non contrôlé pour créer la poche d’insertion de la prothèse.
3) le placement de la prothèse en rétro musculaire expose au risque de la valse des prothèses qui sont remontées vers la clavicule lorsque le muscle pectoral se contracte; il est donc nécessaire de décoller le muscle pectoral des côtes inférieures, ce qui explique l’utilisation de ce qui s’appelle le dual plan: La partie basse de la prothèse n’est plus couverte par le muscle pectoral mais repose directement sous la peau sur le sillon sous mammaire; ceci peut rendre perceptible la prothèse si la peau est fine.
C’est pourquoi je reste un amateur inconditionnel du placement de la prothèse en prémusculaire pour éviter l’inconvénient de ce déplacement inesthétique des implants mammaires au cours des contractions musculaires du thorax. Le placement rétro musculaire ne se justifie que dans les cas où il existe une aplasie mammaire totale, c’est-à-dire complète absence de tissu glandulaire mammaire ,qui ne peut paz cacher la prothèse située en dessous.
4) il n’est pas fait mention de cette étude des travaux récents d’un chirurgien français le docteur Éric Auclair récemment disparu malheureusement: Ce chirurgien brillant a décrit l’augmentation mammaire hybride, qui consiste à ajouter un lipofilling(ou greffe de sa propre graisse) dans les tissus qui entourent la prothèse afin d’en masquer les contours et d’ajouter un bénéfice biologique à la cicatrisation interne après l’opération; cette technique est maintenant validée, mais n’est pas utilisable dans tous les cas car toutes les patientes n’ont pas une réserve de graisse suffisante; il faut aussi comprendre que la graisse qui est injectée n’est pas mise en contact direct de l’implant mammaire car elle ne survivrait pas, mais bien dans les tissus qui entourent la cavité de la prothèse, afin que des vaisseaux sanguins puissent nourrir les adipocytes transplantés.

Ce qui est remarquable en matière de prothèse mammaire et qui n’est pas explicité dans cette étude, est la durée de vie des implants que les fabricants mettent sur le marché depuis les années 2000: En effet on constate que la nécessité d’un changement de prothèse n’est plus au maximum après 10 ans , mais dans certains cas peut aller jusqu’à 20 ans après l’implantation; cela nécessite des examens cliniques réguliers de surveillance, et également des mammographies numérisées ou parfois des scanners ou des IRM pour déterminer la nécessité d’un changement des prothèses mammaires, même s’il n’y a aucun signe extérieur d’anomalie ou de complication.

ptose avant implants vladimir mitz

ptose avant implants vladimir mitz


ptose après implants 300cc vladimir mitz

ptose après implants 300cc vladimir mitz

8 avril 2020
dessin de nu par le docteur Vladimir Mitz

Nouveautés en chirurgie esthétique : liftings, lèvres pulpeuses,etc

  1. Le rajeunissement du visage(volumes) : de plus en plus de collègues-dont moi-même- insistons sur la possibilité de restaurer les volumes d’un visage qui se creuse, au moyen d’un lipofilling ciblé, en association d’un lifting+ SMAS contemporain

  2. Les liftings : ils sont demandés dès l’apparition de petites bajoues ou de plis du cou ; le MICROLIFT que j’ai décrit est une bonne solution avec peu d’éviction et un bon résultat naturel par chirurgie douce sans fils tenseurs-mais on enlève la peau qui est en trop !

  3. Des lèvres pulpeuses naturelles : halte aux lèvres en canard, exagérées ! Une discrète augmentation est jolie, un excès trahit un désordre…

  4. Les paupières : la technique « FERRARI » permet d’enlever la peau tombante au coin des yeux ; l’association à un ptosis (distension du muscle releveur donnant un regard éteint) sera traitée dans le même temps opératoire, à la paupière supérieure ; les cernes- problème ultra fréquent-ne sont guère améliorés sur le long terme par des injections, mais plutôt par un redrapage musculo-cutané de la paupière inférieure.

  5. Les rhinoplasties : des techniques par voie ouverte avec cicatrice de la columelle, ou enfoncement de l’arête du nez sans ostéotomies reviennent à la mode ; Mais elles sont ainsi réinventées tous les 10 ans puis vite abandonnées car peu probantes ; je préfère les voies fermées SANS cicatrices visibles et un nez resculpté avec art et délicatesse, différent pour chaque patient.

  6. L’augmentation des seins : le lipofilling-quand la patiente a des réserves de graisse suffisantes- peut être une solution alternative valable, mais il faudra au moins 2 sessions opératoires ; Les prothèses mammaires en gel de silicone n’ont pas dit leur dernier mot, et restent très employées, car la nouvelle génération d’implants peut durer 10 ans et sera exempte de l’apparition de lymphomes à grande cellules : ceux-ci sont causées surtout par des prothèses macro-texturées filamenteuses.

  7. La chirurgie des seins trop gros ou tombants : les opérations de réduction mammaire ou de cure de la ptose mammaire sont maintenant très au point.  Une des opérations les plus génératrice d’insatisfaction opératoire est la ptose mammaire avec sein vidé, car il faut associer une augmentation du volume et un redrapage cutané contemporain, ce qui peut parfois ne pas donner le résultat idéal escompté ; une retouche peut être nécessaire.

  8. La chirurgie esthétique et réparatrice des bras et des cuisses : ces opérations sont très fréquentes à cause des nombreux cas d’amaigrissement massif après opérations bariatriques ; on en rapprochera les liftings de fesse et les body lifts ; il faut savoir tempérer les demandes d’opérations combinées lourdes qui sont source du maximum de complications opératoires, et organiser les séances opératoires d’une façon personnalisée en fonction de la gêne ressentie.

  9. La chirurgie du ventre, du pubis, des fesses, des grosses jambes : toutes ces opérations ont bénéficié des techniques récentes de liposuccion avec infiltration préalable de sérum adrénaliné+= anesthésiques locaux, ce qui permet d’éviter les transfusions et des suites douloureuses et lourdes ; le traitement anticoagulant quasi systématique permet de lutter contre la phlébite et l’embolie, dont on a recensé des cas mortels après lipofilling fessier intramusculaire imprudent.

  10. La chirurgie génitale intime : ce domaine est en pleine expansion, y compris celui de la chirurgie transgenre ; personnellement j’ai opté depuis longtemps pour une technique de labiaplastie (réduction des petites lèvres génitales hypertrophiées en aile de papillon) par résection modelante longitudinale, et non en V, qui donne trop de soucis en postopératoire.

  11. Les injections en médecine esthétique, botox et fillers : elles sont triomphalement en tête du hit-parade des actes de médecine esthétique, à juste titre ; mais il faut bien choisir les substances injectées qui doivent être fiables, efficaces longtemps, non allergisantes et ne provoquant pas de réactions sous formes d’induration préoccupantes ; elles s’appliquent à tout le visage, tous les contours à restaurer, tous les volumes à augmenter ; Les différents botox ont trouvé des applications en matière de migraine et d’hypersudation des aisselles !

  12. Lasers, ultra fréquence, cryolipolyse : ces appareillages sont la clef d’une réussite en médecine esthétique ; personnellement, j’évite, car je suis resté un homme du bistouri, un chirurgien passionné !

  13. L’écoute en préopératoire de la chirurgie esthétique : Les travaux des psychologues montent qu’un patient anxieux a besoin de 20 minutes au minimum pour exprimer ses désarrois ; impossible donc d’envisager des consultations courtes, même si en temps de COVID 2019, des solutions de Visio consultations ou télé consultations ont vu le jour avec un grand succès. Rien ne vaut une consultation réelle avec examen clinique et palpation des tissus irremplaçable ; C’est que nous constatons au cours de notre staff mensuel à la clinique avec mes collègues, pour conseiller gratuitement les cas compliqués ou ratés qui viennent nous demander un avis professionnel désintéressé.

  1. Les retouches en chirurgie esthétique : elles font partie de l’information initiale que chaque patient doit entendre, car il y a entre 2 et 5% des cas, en fonction des types d’opération, qui ont une évolution imprévue et qu’il conviendra de réopérer ou d’améliorer après 6 mois ou mieux, 1 an de délai après le premier acte.

  2. Tarifs et TVA en chirurgie esthétique à paris: les tarifs en Europe sont certes plus chers que dans certains pays où règne la loi du tourisme médical effréné ; les chirurgiens de ces pays ont souvent fait leurs études en France, leur professionnalisme n’est pas en cause ; mais la distance lointaine, la nécessité de réparer des ennuis postopératoires imprévus sont à prendre en considération ; la TVA à 20% s’applique aux actes esthétiques non réparateurs, ni codés par la Sécurité Sociale en temps qu’acte médical à bénéfice de santé avéré.

  3. Les ratés après chirurgie esthétique : ils continuent à faire la une des médias sauf en temps de COVID ! c’est notre responsabilité de les assumer car les seuls chirurgiens qui n’ont jamais de ratés sont ceux qui n’opèrent pas !Notre fierté d’être aussi chirurgien réparateur est justement de rattraper les échecs, évolutions défavorables ou complications que tous nous rencontrons à un moment ou à un autre de notre carrière ; Ainsi une longue expérience évite de pratiquer des opérations peu sûres ou aventureuses, au profit d’un technique opératoire plus établie, et maîtrisée.

  4. conclusions :les nouveautés en chirurgie esthétique : liftings, lèvres pulpeuses,etc sont nombreuses et positives pour les patients interessés!

  5. dessin de nu par le docteur Vladimir Mitz

    dessin de nu par le docteur Vladimir Mitz

26 juillet 2018
augmentation des seins après chirurgie

patiente à poitrine plate avant prothèses rétromusculaires

augmen tation mammaire rétromusculaire 15 ans après

La valse des implants mammaires en position rétro musculaire,vidéo

par le docteur vladimir mitz, chirurgien esthétique à Paris

 

introduction

La mise en place d’implants mammaires en position rétro musculaire est très fréquente en matière d’augmentation mammaire;

Néanmoins il faut bien peser le pour et le contre quand on prend la décision de cette intervention, car la mise en place des implants en position rétro musculaire n’est pas sans inconvénient,  à cause essentiellement des contractions du muscle pectoral qui recouvre les implants;

D’ailleurs des publications américaines récentes concernant les reconstructions mammaires après cancer font état de l’intérêt de la mise en place des implants mammaires réparateurs en position pré musculaire et non plus rétro musculaire,  avec parfois association d’un lipofilling compensateur pour épaissir la peau de recouvrement;

 

technique

j’utilise personnellement, pour la mise en place des implants mammaires en position rétro-musculaire, la voie d’abord axillaire;

il suffit alors de passer en arrière des muscles grand et petit pectoral,  et de suivre les côtes pour en détacher les insertions musculaires;

dans les cas où le muscle ne s’attache aux 4e et 5e côtes, laissant libre la partie inférieure sans protection musculaire,  la technique opératoire s’appelle alors un “dual plan”;

cela veut dire que la partie basse des prothèses ne sera pas couverte par du tissu musculaire;

 

historique

la mise en place d’implants mammaires par la voie  rétro musculaire a eu une période de grâce dans les années 1980; surtout qu’à cette époque les prothèses n’étaient pas d’une qualité merveilleuse, et qu’il fallait donc les protéger par du tissu musculaire, véritable femme de ménage qui pouvait nettoyer la loge autour de la prothèse et protéger celle-ci surtout quand il y avait une tendance à la fabrication de coque périprothétique;

dans les années 2000,  on est revenu à des techniques plutôt pré musculaires rétro-glandulaires quand il y avait suffisamment de tissu de protection,  car les prothèses sont devenues de meilleure qualité de fabrication, avec moins de tendance à la rupture et à la calcification.

 

résultats

les résultats de la mise en place des prothèses mammaires  en position rétro musculaire sont excellents, surtout s’il existe une peau très fine qui ne permet pas de bien protéger les implants mammaires par une couverture satisfaisante; certains collègues pallient à cette situation en utilisant un lipofilling pendant l’opération initiale d’implantation mammaire,  ce qui constitue une augmentation mammaire hybride;

inconvénients

1)la valse des prothèses: malheureusement dans un grand nombre de cas et surtout chez les femmes sportives ou qui font des mouvements de musculation,  la mise en place de prothèse en position rétro musculaire entraîne une sorte de mobilisation en haut et en dehors des prothèses,  avec en plus un effet asymétrique, car les deux muscles pectoraux droit et gauche sont très différents l’un de l’autre au niveau de leur forme de leur implantation et de leurs surfaces;

 

2) un autre inconvénient de la position musculaire des prothèses est  l’existence de douleurs importantes lié au détachement musculaire chirurgical; Ces douleurs vont durer de 5 à 7 jours elles  vont progressivement disparaître

 

3)un dernier inconvénient est que les prothèses se placent toujours un peu trop hautes au départ mais elles vont descendre 4 à 6 mois par un simple effet de gravité; la position surélevée, liée au fait que les muscles pectoraux se contractent en réaction à l’implantation, et ont tendance à soulever les deux prothèses, comme s’il y avait deux mains en profondeur qui soulevaient les implants vers les clavicules.

 

la vidéo ci-dessous peut vous montrer cette valse des prothèses, chez une de mes patientes qui a été opérée d’augmentation mammaire rétro musculaire voici une quinzaine d’années auparavant;  bien que son résultat soit excellent au repos, la situation change quand elle mobilise ses muscles pectoraux: on voit bien cette valse des prothèses mammaires, qui entraîne les moqueries dans les salles de sport lorsque d’autres sportives sont amenés à remarquer cette situation désagréable, que présente une patiente porteuse de prothèses en position rétro musculaire!

 

conclusion

la mise en place de prothèse opposition rétro musculaire obéit à certaines indications très précises et reste une opération formidable surtout si les prothèses sont introduites par voie axillaire; les bonnes indications reste des aplasie mammaire totale,  le syndrome de Poland( agénésie d’un muscle pectoral et hypotrophie d’un membre d’un seul côté), et les réparations mamaires après cancer et mastectomie;

 

23 avril 2018
après chirurgie esthétique

Augmentation mammaire: l’État français autorise certains implants en gel de silicone

Et donc en refuse d’autres non homologuées!

Des prothèses mammaires de différentes marques ont été expertisée par l’AFSSAPS, agence française de contrôle des dispositifs implantables.

Les marques qui ont été autorisées ont  été publiés par un arrêté ministériel récent.

Les prothèses mammaires  que j’utilise sont de fabrication française et ne sont pas des PIP, Elles ont été  officiellement autorisées!

J’utilise personnellement des prothèses rondes à projection haute ou très haute(XP)  afin de valoriser au maximum le décolleté de la femme qui demande cette augmentation;

 

pourquoi cette étude mandatée par l’État français sur l’augmentation mammaire?

Cette étude était  nécessaire pour refaire un bilan de toutes les prothèses mammaires  qui sont sur le marché;de plus, un certain nombre de ces prothèses permettent également la reconstruction mammaire après cancer; il fallait donc impérativement vérifier que la fabrication de ces prothèses répondent à des normes très sévères de fabrication et de traçabilité!

 

quels types de prothèses ont été autorisées, pour une augmentation mammaire légale?

-des prothèses lisses

-des prothèses texturées au micro texturées

-des prothèses rondes

– des prothèses de forme anatomique de différentes marques

 

augmentation mammaire désirée: la patiente peut-elle choisir n’importe quel type de prothèse ?

bien sûr le choix final elle incombe  à la patiente ; nous devons l’informer, lui montrer, lui expliquer le bénéfice/risque de chaque modèle de prothèse que nous lui recommandons;

mais après avoir examiné les différents types de prothèses ainsi que les différentes parois de recouvrement, les patientes sont un peu perdues et doivent nous faire confiance dans nos choix éclairé, malgré que l’on ai  expliqué les avantages et les inconvénients de chaque catégorie de prothèse.

Chacun de ces implants a  des avantages et des inconvénients; aucun ne répond à 100 % de perfection absolue;

Par exemple les prothèses qui sont les plus faciles à introduire comporte un gel très souple, mais qui en même temps peut donner lieu à des vagues, si les tissus qui recouvrent la prothèse n’ont pas suffisamment de solidité ou d’épaisseur pour la comprimer et  la protéger contre la paroi thoracique;

à l’inverse les prothèses à gel hyper dense  ont l’inconvénient de donner un toucher un peu dur et seront plus difficile à introduire; elles imposent donc une cicatrice plus longue!

 

augmentation mammaire:Les questions les plus fréquemment posées par les patients sont:

1)  quelle est la taille idéale de prothèse dans mon cas?

2) je voudrais garder les prothèses  le plus longtemps possible

3) je voudrais une opération réversible, car si je vieillis et que mes seins grossissent, je voudrais enlever mes prothèses sans angoisse ni inconvénient esthétique

4) Je voudrais des implants qui ne donnent pas le cancer

5) je voudrais des prothèses aussi symétriques que possible, même si au départ j’ai une asymétrie de ma poitrine

6) pouvez-vous me garantir qu’il n’y aura pas d’infection dans mon cas?

Toutes ces questions méritent des réponses au cours d’une consultation personnalisée longue et éclairante, impossible à résumer en 3 mots par une question publiée sur internet!

avant augmentation mammaire

aplasie mammaire avant implants


après implantation implants mammaires 300cc

augmentation mammaire,conclusion:

seule la consultation, souvent répétée 2 fois, permettra d’obtenir suffisemment de renseignements valides, et d’établir une vraie relation de confiance avec votre chirurgien; les prothèses mises sur le marché français sont fiables et traçables, dorénavant; mais en France il n’existe pas de fichier central de tous les implants mammaires posés retirés ou changés.

pour vérifier l’évolution à long termes d’implants après 15 ans d’évolution , allez ser cette vidéo :dailymotion: https://dai.ly/x6tjy13

augmentation mammaire, très anciennes  prothèses mammaires calcifiées:

Augmentation mammaire: des prothèses anciennes calcifiées:
les très ancienes prothèses mammaires(années 1980-2000) avaient tendance à se calcifier, en périphérie; les patientes les aimaient bien pourtant, car elles devenaient fermes et fixes, quoique un peu douloureuses au toucher; de forme galette au départ, elles se transformaient en sphère, parfois entourée d’une coque semblable à un coquille d’oeuf ! Difficiles à extraire, ces implants mammaires remplis d’un gel de silicone visqueux, ont été conservés 20 ans parfois, par des patientes peu enclines à les changer car la coquille périphèrique devenait une protection anti-rupture!; après le changement, elles furent très surprises , parfois déroutées, de retrouver des seins souples mobiles et indolores!
4 avril 2018
chirurgie esthétique femme

augmentation mammaire : choisir la taille des prothèses

Le choix de la taille des prothèses mammaires pour une opération d’ augmentation mammaire est crucial et personnel!

par le docteur Vladimir Mitz , chirurgien esthétique à Paris

avant augmentation mammaire

aplasie mammaire avant implants


augmentation mammaire par implants de 300cc retromusculaires

après implantation implants mammaires 300cc

 

“Docteur j’ai peur que vous me mettiez trop gros seins!”

une phrase que l’on entend fréquemment lorsque l’on décide de mettre en place des prothèses mammaires pour une augmentation mammaire;

Cette crainte est en partie justifiée,  Car la tendance actuelle est une demande de seisn voluptueux :j’ai des patientes qui sont même très minces et qui demandent une taille D!

c’est pourquoi il me paraît important de faire essayer les implants mammaires avant de pratiquer l’opération.

 

 Comment pratiquer un essai de prothèses mammaires?

  1. La première solution, la plus moderne en apparence, consiste à faire un morphing avec un logiciel de simulation 3D de chirurgie; mais cette idée qui paraît séduisante n’est pas si efficace que cela, même si on utilise un logiciel 3D; En effet la perception vue de l’extérieur ne permet absolument pas ni de toucher ni d’avoir une réelle sensation d’augmentation mammaire ressentie!
  2. c’est pourquoi je préfère ,de loin, faire essayer en consultation,  directement dans le soutien gorge, des prothèses mammaires, de taille variable, dans une salle dédiée de mon cabinet;  l’essai se pratique devant un grand miroir; il est très important que la patiente mette les implants en place dans son soutien-gorge, en calant les prothèses au-dessous de l’aréole et du mamelon; on peut ainsi déterminer si la largeur de la prothèse sera bien camouflée par le sein au devant de l’implant; on vérifie également quel est le bombé  qui résulte de l’implantation mammaire, en examinant le pôle supérieur des seins remontés dans le soutien gorge.
  3. une troisième solution est de pratiquer les essais pendant que la patiente est endormie, avec des prothèses que l’on appelle des prothèses fantômes;  mais cette solution ne permet pas à la patiente de participer au choix des prothèses.

 

en procédant à des essais préalables, il est  donc possible de déterminer la taille idéale pour que la patiente ne soit pas déçue en post-opératoire;

Avant la date fatidique de l’opération, il est très important de commander au préalable (au laboratoire qui fournira des prothèses) la taille que la patiente a demandé mais également une taille au-dessus et une taille en dessous, de façon à éviter toute surprise au moment de l’intervention;

Un dernier problème: quel est le nombre de prothèse à commander pour une intervention pour une seule patiente? il en faudra …un nombre de  9:  en effet il faut deux prothèses de chaque sorte, pour chaque taille , plus une prothèse de sécurité supplémentaire par taille  au cas où une des prothèses fournie soit défectueuse;

Il y a donc une logistique très particulière à gérer par le personnel de bloc opératoire et par le chef de bloc,  pour ne pas être à court d’implant au moment de l’intervention;

Si l’on suit très attentivement ce protocole,  il est rare que les patientes soient déçues en post-opératoire; mais il faut de plus  avertir les patientes  que quelques jours après l’opération,les seins  seront plus gonflés que nécessaire, à cause de l’oedème post-opératoire;  la stabilisation finale se fera en général vers la 6e semaine, ainsi que les modifications du positionnement des prothèses toujours hautes  au début,  notamment si les prothèses ont été mise en position rétro-musculaire ….Dame nature les fera descendre par le jeu mystérieux de la gravitation universelle!

belle immage de décolleté

26 avril 2015

Coques autour des prothèses mammaires,

une étude scientifique: un article ancien mais toujours d’actualité!

augmentation mammaire, quel implant choisir?

Coques autour des prothèses mammaires

En ce qui concerne les Coques autour des prothèses mammaires, je vous laisse lire le résumé d’un article scientifique que j’avais écrit il y a quelques années, mais qui garde une grande actualité du fait de cette nouvelle pathologie inquiétante, le lymphome anaplasique, qui survient essentiellement autour des prothèses MACROTEXTUREES, et pratiquement pas autour des prothèses mammaires MICROTEXTUREES  que j’utilise depuis près de 20 ans en 2018!

Coques autour des prothèses mammaires,

L’article concerne donc l’étude au microscope  des Coques autour des prothèses mammaires, c’est une étude scientifique : il analyse l’environnement histologique péri-prothétique  autour des implants mammaires ; Publié il y a quelque temps pour étudier les différentes  constitutions réactionnelles au silicone des parois et du gel qui fuyait beaucoup à l’époque, il met l’accent sur les réactions inflammatoires, notamment autour du polyuréthane, fort à la mode à cette période de transition, après le moratoire sur les implants remplis de gel de silicone:

Presque 20% des implants siliconés lisses entraînaient des coques péri-prothétiques, très gênantes esthétiquement et fonctionnellement!

Cette étude revêt un caractère d’actualité car l’apparition d’une complication rare: le LYMPHOME ANAPLASIQUE A GRANDES CELLULES(LAGCD), qui peut advenir après l’implantation de prothèses mammaires “chevelues” dites macro texturées , met cette étude sur le devant de la scène pour mieux comprendre ce qui se passe en profondeur . les Coques autour des prothèses mammaires sont devenues certes plus rares grâce aux progrès technologiques, mais n’ont pas disparu totalement et méritent qu’on s’arrête sur ce problème, d’autant que d’autres complications apparaissent du type irritatif ou même tumoral: le Lymphome anaplasique…

Coques autour des prothèses mammaires,

histo_p1

Coques autour des prothèses mammaires,

En définitive, cette étude m’a démontré dans les années 1990 2000 que les femmes coqueuses étaient d’éternelles coqueuses!

ceci était lié au fait que leur corps réagit au silicone d’une façon différenciée et variable, parfois même différemment d’un sein à l’autre côté!

Actuellement, les proportions de coques ont beaucoup diminué du fait  de l’amélioration de fabrication, multicouches, des parois de l’enveloppe périprothètique;

Les Coques autour  des prothèses mammaires ont ainsi considérablement diminué; mais d’autres soucis apparaissent: les vagues par effet de pesanteur au niveau d’un gel qui ne remplit pas assez l’implant, les asymétries mammaires, les vices de positionnement notamment en position rétro-pectorale, etc…on accuse même la membrane hyper chevelue des prothèses à paroi MACROTEXTUREE d’être à l’origine des LYMPHOMES ANAPLASIQUES A GRANDES CELLULES, l’inquiétant LAGCD!