Vous pouvez lire et visionner un autre article sur mon (mes) livre(s) : Livres du dr Mitz Vladimir, parus en 2024, éditeur l’Harmattan
Le docteur Vladimir Mitz a publié 2 livres aux éditions l’harmattan à Paris:
Le premier s’appelle chirurgie esthétique et photographie qui explore l’histoire de la photographie en passant par les progrès de la photographie en 3 dimensions, à la vidéo aux techniques du morphing. Il explique l’intérêt de la retouche photographique en matière de chirurgie esthétique mais aussi le caractère esthétique de la photographie et la nécessité de mieux comprendre ce qu’est la photogénie, travail qui a été aussi effectué dans un livre précédent par Raquel Fonseca photographe qui a aussi publié chez l’harmattan.
Le deuxième livre explore les rapports entre les mythes anciens et contemporains et la chirurgie esthétique, pour essayer de mettre en avant ce qui ce qui peut constituer le caractère fondateur et l’importance des normes, mais aussi de les dépasser pour atteindre un idéal de singularité; certains mythes sont célèbres (Narcisse, Faust,etc.) d’autres moins connus (Hébé, Marsyas, etc.); à chaque fois il s’agit de célébrer l’antique, mais aussi de réfléchir sur la condition humaine; l’intérêt de la chirurgie esthétique est d’apporter à chaque individu une solution réparatrice des complexes et anomalies qu’il souhaite rectifier, sans perdre de vue qu’il s’agit d’opérer par une main d’homme et non pas de quelque intervention divine et magique.
rhinoplastie d’un nez pointe ronde 20 ans après
Photos d’un nez affiné par rhinoplastie, 20 ans après
Opérateur Vladimir Mitz
Il est interessant d’observer les résultats à très long terme d’une opération de rhinoplastie de la pointe visant à affinner le bout du nez.
Comment obtenir de la finesse au niveau d’un nez ?
rhinoplastie d’un nez pointe ronde 20 ans après: Comme le montre les deux photos ci-jointes, j’ai obtenu de la finesse au niveau d’un nez large et épais en associant plusieurs techniques chirurgicales ;
Cette opération a été réalisée il y a plus de 20 ans ;
A l’époque on ne disposait pas des injections d’acide hyaluronique stable pour réaliser une rhinoplastie médicale, dans l’effet aurait d’ailleurs été temporaire ;
Les photos sont d’abord celle du cas, à l’origine, puis une photo envoyée par le patient 20 ans après l’opération ;
La technique opératoire a consisté en plusieurs temps :
1) Rapprocher les os propres du nez par des ostéotomies latérales, à l’aide d’un petit burin et d’un marteau
2) Diminuer la rondeur de la pointe nasale en enlevant la partie haute des cartilages alaires
3) Rapprocher les dômes de ces cartilages alaires
4) Réutiliser les cartilages alaires enlevés pour créer une nouvelle arrête cartilagineuse médiane, sous la forme d’une crête attrapant mieux la lumière
5) Mettre en place un étai columellaire qui a été taillé au dépend de la cloison nasale, afin de soulever la pointe nasale ;
Tous ces gestes techniques ont été réalisés par voie fermée sans aucune cicatrice résiduelle visible !
Le résultat après 20 ans est très satisfaisant, et le patient me demande plus aucune retouche ;
Comblement et réparation des cernes et de la vallée des larmes:
Le Comblement et réparation des cernes et de la vallée des larmes sont à la une des préoccupations de patients encore jeunes et insatisfaits de leur apparence au niveau des paipières inférieures.
les signes négatifs
-creux sous les cils
-visage fatigué en permanence
-colorations bistre ou violacée qui va en s’accentuant
-poches sous les yeux
Une demande de correction peut alors faire surface; Parmi les différentes techniques, injections, laser, ultrafréquence, le bistouri prudent reste une arme efficace; mais quelle technique choisir ou recommander?
Chirurgie esthétique,la médiatisation, ses bienfaits et ses effets pervers.
La Chirurgie esthétique,la médiatisation, ses bienfaits et ses effets pervers sont à l’ordre du jour.
.On a vu récemment dans la presse et la télévision (TPMP),la polémique concernant un chirurgien esthétique français très brillant qui a été accusé de n’avoir pas bien traité quelques-unes de ses patientes de la téléréalité.
J’ai traversé personnellement également plusieurs phases de médiatisation, car étant chirurgien réparateur dans un hôpital public où j’ai développé la chirurgie esthétique pour la démocratiser, j’en suis devenu un personnage représentatif : jeune, dynamique, vulgarisateur dévoué des nouvelles techniques de la chirurgie esthétique ;
Les journalistes aimaient bien m’ interviewer, car j’avais une parole précise, concise, et très imagée pour faire comprendre les mécanismes chirurgicaux et biologiques qui étaient en jeu.
Mais cela a suscité beaucoup d’opprobres auprès de mes confrères. Je n’ai pas tardé à être ostracisé dans le cadre de nos sociétés savantes.
Mais je n’ai jamais regretté mes explications ni ma présence sur les plateaux radio et télévisés.
Toutefois , progressivement avec l’expérience aidant, je n’acceptais ces missions qu’après avoir réfléchi longuement au message qu’il s’agissait de délivrer, et à l’image que j’allais donner de ma spécialité , un peu chevelu au départ , puis rapidement dégarni, mais jamais confus.
Quels sont les bienfaits d’un passage télévisé?
À l’évidence la notoriété qui est acquise a un effet démultiplicateur momentané sur le nombre d’appels téléphoniques. Mais est ce que cela représente un « boost » important pour le nombre de patients qu’il sera donné à opérer?
Dans mon expérience, cette notoriété est plutôt transitoire et factice ; cela entraîne à consulter des patients peu motivés, mais esclaves des modes, hésitants et parfois incapables de supporter sereinement une intervention toujours plus lourde qu’imaginée ; de plus , comme ils ne sont pas envoyés par le médecin de famille, beaucoup se nourrissent de rêves plutôt qu’à une conception précise de ce qu’ils peuvent espérer en réalité pour améliorer leur apparence ou état physique.
Donc la notoriété d’un chirurgien s’inscrit sur le long terme.
Pour moi le partenaire référent idéal est le médecin de famille ou les spécialistes en ORL en sénologie, en gynécologie, et en rhumatologie, du fait que je m’occupe d’opérer le visage, la silhouette féminine, et pratiquer la chirurgie de la main-ce qui entraîne naturellement des connexions avec ces spécialités.
Mais l’établissement de ces relations privilégiées avec les différents confrères soumis à plein de propositions des autres collègues de la spécialité, suppose un très long travail de relation professionnelle.
Le but ultime n’est pas de passer par les réseaux sociaux pour provoquer l’admiration ni l’enthousiasme, mais de donner une image de sérieux, de disponibilité professionnelle, et de compétence validée par des publications scientifiques.
Quels sont les inconvénients d’une scarification télévisée pour un chirurgien esthétique?
Parmi nos opérés, il y a toujours des patients insatisfaits ou des complications dont on est responsable, et que l’on regrette. Certains patients qui ont subi ces avatars seront profondément troublés par notre présence médiatique, ce qui peut les pousser à faire en retour une action en justice ou des réclamations financières, ou une mise à l’encan via une presse qui rôde pour exhumer les scandales affriolants.
Ainsi cette hyper visibilité médiatique, qui n’occupe qu’un moment dans notre tranche de vie professionnelle, peut devenir extrêmement préjudiciable en ligne. Un de mes éminents collègues, brillant chirurgien et homme sage parmi les sages, disait régulièrement « pour vivre heureux vivons cachés » !
Sans atteindre cette philosophie de la grotte sombre et secrète où se réfugie l’ego, il me semble qu’il y a une part de raisonnable dans une prudence étudiée devant les sollicitations médiatiques que nous sommes amenés à entendre.
De plus, du fait de la présence attentive et de la rigueur du Conseil de l’Ordre des médecins, et malheureusement de la jalousie patente des confrères dénonciateurs,il est formellement ‘interdit de présenter des patients en train d’être opérés, même avec leur accord.
L’acte chirurgical n’est pas un show télévisé. Mais nous pouvons démontrer des opérations via youtube dans des conditions de sérieux absolu, pour que des confrères de la même spécialité puissent prendre connaissance des innovations techniques que notre talent peut produire.
Quelle est l’intensité du sentiment moral et éthique chez le chirurgien esthétique?
Je ne peux parler ici que dans mon expérience personnelle et des élèves que j’ai été amené à former au cours de ma carrière. Ma certitude est que 95 % de mes collègues chirurgiens partagent cette idée de vouloir faire leur travail dans une très grande discrétion, avec une très grande application, et sans aucun désir de marcher sur la tête de leurs collègues pour avoir plus de patients, ce qui impliquerait d’avoir plus de complications statistiquement…
Mais il en est un certain nombre, notamment parmi ceux qui sont les plus jeunes et qui souhaitent accélérer leur chiffre d’affaires via une accélération de notoriété,ou pour des raisons purement égotistes, qui peuvent succomber à cette pulsion de devenir le général quand on commence à être devenir soldat.
Cela est d’autant plus visible à notre époque, où la starification d’un chirurgien passe par le fait qu’il opère des stars et des gens connus, qui sont susceptibles de leur renvoyer une image iconique.
C’est vrai que cela est un risque qui se trouve vérifié par des faits récents(TPMP du 5 mai 2022). Mais tant que ses collègues possèdent une formation technique satisfaisante, qu’ils jouissent d’une accréditation officielle valide, qu’ils sont responsables de leurs actes et de leurs complications, et qu’ils sont prêts à assumer les conséquences de leur hyper médiatisation, il faut reconnaître qu’ils donnent une image à la fois séduisante de notre spécialité.
Notre spécialité a une image écornée car la dimension mercantile et prosélyte de la chirurgie et médecine esthétique polluent celle d’une spécialité thérapeutique ; d’où la pulsion néfaste de l’état qui réclame une TVA à 20 % sur les actes médicaux en chirurgie esthétique !
Dans notre spécialité les mots les plus tapés sur Google sont “stars ratées”!!
En conclusion,
Il faut reconnaître que le public et les journalistes ont besoin d’avoir des informations fiables concernant la chirurgie esthétique plastique et réparatrice, dont les progrès sont constants.
La demande évolue en nombre en fonction de l’état économique de la nation, et de la pression profonde d’une société en quête d’hyper narcissisme.
La seule validation de la présence médiatique d’un chirurgien esthétique me paraît tenir dans sa capacité à informer sur les causes et aussi les complications des opérations qu’il est amené à réaliser. Pour le moment il n’a pas besoin de montrer que sa main ne tremble pas, simplement que son esprit est clair et qu’il respecte une éthique professionnelle intangible.
Réduction mammaire pour traiter l’hypertrophie mammaire
Operation de reduction mammaire ou plastie mammaire pour hypertrophie et/ou ptose mammaire:
1)durée opératoire= 2heures
2)douleurs= modérées à nulles, traitées par anatalgiques banaux
3) hospitalisation= une nuit
4)prix= 2000à 4000e en sus de la prise encharge sécu, en fonction de la difficulté opératoire
5)risques= hématome à reprendre, petites infections sur fils profonds, sepsis important exceptionnel, risques d’asymétrie résiduelle et de reptose si la peau est peu résistante;; diminution de la sensibilté du mamelon signalée dans dans 5à 10% des cas en fonction de la technique utilisée
6) arrêt de travail= 15 jours
7) reprise des activités sportives= 45 jours
8) resultat stabilisé = 4 mois
9) appréciation = 95% de grande satisfaction
10) possibilté d’allaiter= oui avec les techniques modernes
évolutions techniques récentes:
Le dogme des 5 cm pour la longueur de la cicatrice sous-mammaire
Par le docteur Vladimir Mitz
Les plasties mammaires de réduction ou de reconstruction imposent des cicatrices ; au cours des années 2000-2020, les chirurgiens ont essayé de réduire l’importance de cette rançon cicatricielle ;
Les années 90 ont vu d’importantes modifications dans la technique des réductions mammaires; la longueur des cicatrices n’était pas considérés comme un élément déterminant parce que c’était plus la vitalité des téguments et de la glande qui préoccupaient les chirurgiens plasticiens.
Historique
Le professeur Ivo Pitanguy du Brésil à eu en ce domaine une idée fondamentalement disruptive : Ne pas séparer la glande mammaire de la peau et tailler la glande en profondeur en enlevant une sorte de quille de bateau inversée de tissu glandulaire excédentaire. La rançon cicatricielle n’était pas un élément déterminant du résultat esthétique.
Ayant fait ma thèse avec le docteur Jean-Pierre Lalardrie en 1973 sur sa technique de la voûte dermique pour diminuer les seins, j’ai pu m’apercevoir que la rançon cicatricielle restait un problème préoccupant pour les patientes opérées.
Le dogme d’une verticale de 4cm pour stabiliser le sein
La technique de Lalardrie donnait des résultats magnifiques, basée sur une réduction glandulaire de type Pitanguy; la différence résidait dans l’utilisation d’un clamp pour enlever la quantité indispensable de peau excédentaire; j’obtenais une jolie forme de seins, mais un peu plats et peu projetés du fait d’un dogme intangible: La distance entre le bord inférieur de l’aréole et le nouveau sillon sous-mammaire ne devait pas dépasser 4 à 5 cm; du coup la cicatrice sous mammaire était très longue pour éponger l’excédent cutané; elle barrait parfois affreusement le thorax dans le cas des gigantomasties, où l’on enlève 1000 gr par côté…
À l’hôpital Boucicaut de Paris où j’opérais à l’époque, j’ai découvert que l’on pouvait allonger la cicatrice verticale sous-mammaire et que cela diminuait la longueur de la cicatrice horizontale sous-mammaire :
D’ailleurs le docteur Daniel Marchac, préconisait aussi, au cours des Congrès de chirurgie plastique, que lui aussi œuvrait pour obtenir une cicatrice sous mammaire la plus courte possible ;
Dans les années 1975, le docteur Claude Lassus, chirurgien niçois, utilisait une technique originale avec une cicatrice verticale pure sous mammaire, se débrouillant avec une grande habileté, pour totalement éviter la cicatrice horizontale.
Sa technique confidentielle au départ, fut reprise par le docteur Madeleine Lejour, de Bruxelles, qui est la popularisa brillamment.; plus aucune cicatrice horizontale sous-mammaire dans cette méthode!
L’introduction de la liposuccion permettait de réduire la composante graisseuse des seins opérés.
Inconvénient de la cicatrice verticale pure ?
L’inconvénient de cette cicatrice verticale pure est qu’elle expose à une récidive de la ptôse mammaire car on enlève moins de peau pour stabiliser la glande mammaire sous-jacente ;
Le SMAS(systeme musculo-aponévrotique superficiel de la face) est un structure anatomique que j’ai décrite en 1974; il a permis le renouveau de la chirurgie de rajeunissement du visage.Cette structure déjà manipulée pendant les opéations de lifting par J.Bourguet au début du 20è siècle , puis surtout par T.SKOOG à la même période où je l’étudias , s’est révélèe d’une grance importance pour réussir des liftings bi-couches , donnant des visages bien tendus mais naturels à codition d’utiliser des vecteurs appropriés.
La microchirurgie en 2022 reste une technique extraordinaire car elle permet de transporter d’un endroit à l’autre du corps des structures vitales complexes, composites , pour les revitaliser en pratiquant un branchement sous microscope opératoire, à la main humaine,les artérioles, veinules, nerfs et lymphatiques.
On peut ainsi reconstruire des tissus traumatisés, ou enlevés pour cause de tumeurs larges, ou réanimer un visage;
La micrrochirurgie comporte aujourdh’hui plusieurs développements récents:
- l’utilisation de robots à pinces pour travailler en zones profondes difficiles d’accès;
- l’extension des lambeaux dits “perforants”, centés sur une mini artériole et veinule transférables à distance;
- le développement de la microchirurgie des conduits lymphatiques(“supermicrochirurgie”)
- la création de matrices biologiques pour conduire la régénération nerveuse
- des moyens de surveillance sophistiqués pour contrôler la vitalité des tissus transplantés;
- Lire et écouter la suite …
L’hématome post opératoire important est un phénomène indésirable qu’une bonne chirurgie peut prévenir, mais qui doit alerter en post opératoire-à l’inverse des petits bleus .
Complication fréquente de la chirurgie esthétique et réparatrice, ces hématomes peuvent être redoutables!
Heureusement le plus souvent il s’agit d’ecchymoses ou de Petits Bleus superficiels, témoignant de la fragilité capillaire du derme chez des patients fragiles; ils vont disparaître en 10 à 15 jours, sans laisser de marques, et en passant par des coloris violacés, puis jaune et verdâtre.
L’hématome poste opératoire “sérieux” survient parce que un petit vaisseau sanguin se remet à saigner ou bien n’a pas été correctement coagulé dans la profondeur de l’espace d’intervention, pendant l’opération initiale; il s’agit en général d’un vaisseau de petit débit car sinon le l’opérateur l’aurait facilement repéré et coagulé pendant l’opération: C’est ce qu’on appelle le temps d’hémostase,
En général les chirurgiens plasticiens pratiquent l’opération après avoir infiltré les tissus avec un liquide contenant de la lidocaïne adrénalinée; ceci afin de diminuer le saignement et contribuer à la sécurité opératoire;
Mais ce faisant, il peut survenir en postopératoire une augmentation brutale de la tension artérielle à cause d’un choc émotionnel, d’un coup de téléphone inattendu, d’un stress particulier; c’est une brutale explosion de la pression artérielle qui fait sauter le petit bouchon qui bloquait le saignement; le patient est en train de se réveiller, et l’hémorragie reprend parfois à l’insu de l’équipe soignante, en tout cas en tout début d’évolution;
Ce n’est qu’au bout d’un certain temps qui peut se compter en minutes ou en heures que l’on s’aperçoit qu’il y a une anomalie au niveau du site opératoire:
– gonflement anormal sur le site de l’opération, près des incisions ou un peu à distance;
– douleur qui va en augmentant à point de départ local
– malaise et angoisse du patient qui vont en augmentant
On peut parler alors d’hématome expansif: il gagne rapidement de volume et peut alors comprimer la trachée, gênant la respiration s’il survient au niveau du cou, à la suite d’un grand lifting cervico-facial.
À ce moment l’équipe soignante alerte le chirurgien joignable sur place ou par téléphone; il doit revenir examiner le patient et prendre la décision opératoire de reconduire le patient au bloc afin de pratiquer l’hémostase sous anesthésie générale, ou plus rarement et à l’opposé, de pratiquer un pansement compressif susceptible de stopper l’hémorragie, à condition que celle-ci soit minime ;
À cet égard, il est intéressant qu’un drain aspiratif soit placé à la fin de l’opération initiale au cours d’une chirurgie importante où comportant un risque de saignement post-opératoire: Ce drain a pour mérite d’évacuer le saignement ce qui décomprime la plaie, et est un bon indicateur de l’intensité du saignement; si le drain se remplit de plus de 100 cc par heure, c’est qu’il y a un vrai problème et qu’il faut ré-intervenir rapidement.
Dans les scénarios les plus fréquents de mon expérience, une ré intervention dans les 6 premières heures a toujours permis de régler le problème, et d’éviter des complications plus tardives telles l’infection de l’hématome post-opératoire, ou bien l’ouverture du site opératoire sous tension à cause d’un hématome expansif;
Il n’y a que dans les suites de plastie abdominale(où le décollement sous-cutané est très important) qu’il a fallu envisager une transfusion chez des patientes dont le taux d’hémoglobine avait baissé considérablement.
En conclusion, les hématomes post-opératoire expansifs sont heureusement une complication rare; c’est pourquoi il est si important d’être opéré dans des conditions d’hospitalisation et de sécurité à la fois technique et humaine, protégé par une équipe infirmière et de surveillance motivée pour pouvoir bénéficier d’une reprise rapide au bloc opératoire en cas de nécessité .