La demande d’injection de produit de médecine esthétique est devenue considérable et augmente de 5 % par an dans le monde; parmi ces produits les plus populaires sont l’acide hyaluronique (qui est destiné à remplir les tissus pour une durée d’environ 18 mois) et les dérivés du botox ou toxine botulique, dont la durée d’action est beaucoup plus faible, de l’ordre de 4 à 6 mois sauf si l’on utilise des méthodes particulières d’injection.
Or ces injections ne sont pas sans danger; même les professionnels aguerris rencontrent des complications qui certes ne sont pas dramatiques le plus souvent mais néanmoins peuvent-être redoutables, sans compter l’insatisfaction d’avoir injecté trop ou pas assez ou de façon asymétrique.
Mais depuis 2 ans environ, on assiste à la publication de complications beaucoup plus graves à type de nécrose cutanée(,c’est à dire de la mort de la peau),il aussi à des perte de la vision si l’injection a lieu au niveau des paupières ou de la région orbitaire.
La meilleure solution est d’éviter d’injecter à des endroits dangereux et de piquer dans des vaisseaux sanguins ; l’utilisation actuelle de capteurs échographe de poche représente une amélioration des conditions d’injection pour ceux qui n’ont pas une connaissance précise de l’anatomie régionale.
mais le danger le plus important provient du fait qu’il y a de nombreuses personnes qui font ces injections pour des prix bas et qui ne sont pas qualifiées ; notre syndicat des chirurgiens plasticiens réparateurs et esthétiques est en plein combat à la fois pour avertir les patients et en même temps pour que des dispositifs législatifs soient pris afin d’interdire ces injecteurs dangereux.
Il y a donc trois conditions essentielles à respecter avant de se faire injecter pour chaque patient qu’il souhaite:
1) vérifier que celui qui va pratiquer l’injection est bien le médecin ou le chirurgien que vous allez consulter et non pas un de ses employés ou une infirmière qui certes peut-être très habile et qualifiée mais qui ne pourrait pas endosser la responsabilité d’un problème.
2) vérifiez que vous avez reçu toutes les informations concernant les risques encourus par le type d’injection que vous souhaitez y compris les complications éventuelles
3) accepter d’avoir des injections de moindre intensité quitte à refaire une deuxième session pour augmenter un peu un résultat que vous jugez insuffisant mais au moins vous ne sortirez pas avec des injections exagérées qui vont vous transformer en un personnage caricatural
En suivant ces quelques conseils de bon sens vous éviterez beaucoup de soucis et vous aurez beaucoup de satisfaction car ces injections ont été un très grand projet dans la pratique de notre métier pour rajeunir et embellir les patients.
Il existe actuellement de très nombreuses applications attestant de l’efficacité des injections de toxine botulique dont il existe par ailleurs de nombreuses variétés pour le traitement des plis du cou.
Un dernier article récent sur le sujet, coécrit pas de nombreux auteurs; dont le premier est ROD J.ROHRICH le célèbre multi écrivain scientifique du Texas, traite de l’efficacité de l’ONABOTULINUM TOXIN sur le traitement des plis du cou quand ils sont inesthétiques;
Dans une étude de phase 2 avec comparaison randomisée. Cette étude est parue dans le plastic et reconstructive surgery journal de janvier 2025, volume 155 numéro 1. Les auteurs démontrent que ce traitement peut être efficace pendant plusieurs mois et donne de remarquables résultats.
Les travaux de Patrick Knipper en 1997
Dans des travaux menés en 1997(Knipper, P., Mitz, V., Maladry, D., & Saad, G. (1997). Is it necessary to suture the platysma muscles on the midline to improve the cervical profile?
An anatomic study using 20 cadavers. Annals of plastic surgery, 39(6), 566-572p) nous avions montré grâce que la contraction du platysma était réelle au cours du vieillissement et n’était pas une simple distension des tissus;
c’est dans ces conditions que nous avions analysé les possibles techniques chirurgicales ou des injections pour affaiblir cette hypertonie musculaire esthétiquement gênante
Depuis cette époque nous avons beaucoup avancé dans les possibilités thérapeutiques d’amélioration des plis verticaux disgracieux du cou
De plus avec les progrès advenus concernant l’utilisation du SMAS et des deep plane face lifts il apparaît qu’il existe véritablement deux options pour améliorer un cou qui est barré par les bandes verticales, liées aux muscles platysmas hyper contractés.
Des chirurgiens maximalistes des cous à angle droit!
De nombreux chirurgiens esthétiques américains et européens sont d’ailleurs devenus maximalistes pour tenter de réséquer au maximum les muscles hypertonique et parfois même de découper les glandes salivaires qui peuvent être saillantes au niveau du cou .
Ces auteurs préconisent même dans certains cas la suture des muscles digastriques; cette option maximaliste s’oppose en fait à l’attitude de nombreux médecins et esthétiques qui préfèrent traiter les plis du cou par des injections répétées de toxines botulique.
Quelle est ma propre expérience?
L’évolution de ma pratique au niveau de l’appréciation de la distorsion du cou a changé avec les années. Si au début j’étais extrêmement maximaliste j’ai depuis abandonné l’acharnement à enlever les glandes salivaires et abandonner des techniques profondes de sutures en corset musculaires, ou encore de fixer l’angle cervical à l’os hyoïde.
En effet il m’est apparu que les patients n’étaient pas si heureux d’avoir un angle droit quand on les regarde de profil au niveau de leur cou, surtout lorsque cet angle est fixé par des sutures qui provoquent une certaine rigidité inconfortable;
Ces patients préfèrent avoir un résultat naturel et ne sont pas satisfaits par une hypertension cervicale horizontale qui les dérange.
Je préfère dans ces conditions retendre la sangle musculaire par le biais du SMAS retendu pendant le lifting cervico-facial. Il s’agit de le replacer au niveau de la mastoïde selon un vecteur oblique en haut et en arrière à 45 degrés. Pour ce faire, il est nécessaire de trans sectionner le platysma de chaque côté relativement bas, au moins à 7 cm en dessous de l’arc mandibulaire horizontal.
Dans certains cas, une simple remise en tension latérale sans transection mais en s’appuyant par de multiples points de fixation à l’aponévrose du muscle sterno-cléido mastoïdien peut suffire.
L’abord direct sous mentonnier et la section des corps des muscles platysmas n’est pas très efficace dans la durée. En effet les extrémités de ces muscles ont la fâcheuse idée de cicatriser rapidement et de se reformer en bande cervicale encore plus serrées!
Enfin la réalisation d’un corset de platysmas cousus ensemble sur la ligne médiane à la façon de Jack Feldman, qu’il avait été décrit autrefois sous le nom de la corset platysmaplastie, donne une cicatrice un peu rigide en profondeur et une rétraction qui limite hyper-extension du cou.
Conclusion
Le traitement des cordes de platysmales est pour moi avant tout chirurgical. Dans quelques cas de récidive des cordes ou du refus de la patient subir un geste de rajeunissement chirurgical contemporain du visage, on peut s’aider et t justifier le traitement par des injections de Botox au niveau des cordes platysmales en sachant que le résultat sera relativement modeste et devra être répété très souvent pour obtenir un bon résultat.
Écoute et empathie sont les clés d’une bonne relation entre le patient et son chirurgien esthétique.
Toutefois ce n’est pas toujours le paradis au cours de la consultation car un certain nombre de patients sont obnubilés par leurs problèmes qui motivent la consultation ;
Écoute et empathie au cours de la consultation
Analyse et propositions pour améliorer la communication chirurgien-patient
Les principaux problèmes identifiés :
- Monotonie et répétition du patient : Le chirurgien peut se sentir dépassé par l’insistance du patient sur ses problèmes, ce qui peut générer de la frustration et une communication moins efficace.
- Impatience du chirurgien : Le désir de transmettre ses connaissances et de guider le patient peut amener le chirurgien à interrompre prématurément le patient, ce qui est perçu comme un manque d’écoute.
- Mauvaise gestion des mécontentements : Lorsque le patient exprime son mécontentement, la réaction du chirurgien peut exacerber la situation et conduire à une rupture de la relation.
Propositions pour améliorer la communication :
- Formation à la communication non verbale : Les chirurgiens pourraient bénéficier d’une formation spécifique pour améliorer leur écoute active et leur capacité à décoder les signaux non verbaux de leurs patients.
- Mise en place d’un protocole d’entretien : Un protocole structuré pourrait aider les chirurgiens à mieux gérer les consultations, en laissant suffisamment de temps au patient pour s’exprimer et en planifiant des temps de pause pour reformuler et clarifier les points clés.
- Développement de l’empathie : L’empathie est une compétence essentielle pour établir une relation de confiance avec le patient. Des exercices de role-play pourraient aider les chirurgiens à mieux se mettre à la place de leurs patients.
- Communication transparente sur les risques et les limites de la chirurgie : Une communication claire et honnête sur les risques et les limites de chaque intervention permettrait de gérer les attentes du patient et de prévenir les déceptions.
- Mise en place d’un processus de gestion des réclamations : Un processus clair et transparent pour gérer les réclamations des patients permettrait de résoudre les conflits de manière constructive et de préserver la relation de confiance.
- Soutien psychologique pour les patients : Proposer un accompagnement psychologique aux patients pourrait les aider à mieux gérer leurs émotions et à faire face aux difficultés liées à l’intervention chirurgicale.
Quelques conseils supplémentaires :
- Utiliser un langage clair et simple : Éviter le jargon médical et adapter son langage au niveau de compréhension du patient.
- Valider les émotions du patient : Reconnaître et valider les émotions du patient (peur, anxiété, colère) permet de créer un climat de confiance.
- Faire preuve d’humilité : Reconnaître que l’on peut se tromper et être ouvert à la critique permet de désamorcer les tensions.
- Travailler en équipe : Impliquer d’autres professionnels de santé (infirmières, psychologues) dans la prise en charge du patient peut apporter un soutien supplémentaire.
- Écoute et empathie sont les clés d’une bonne relation entre le patient et son chirurgien esthétique.
En conclusion :
L’amélioration de la communication entre le chirurgien et le patient est un enjeu majeur pour la qualité des soins et la satisfaction du patient. En mettant en place des stratégies de communication efficaces, les chirurgiens peuvent contribuer à établir une relation de confiance et à améliorer l’expérience des patients.
Pour approfondir cette réflexion, il serait intéressant de mener des études qualitatives auprès de chirurgiens et de patients afin de mieux comprendre les facteurs qui influencent la qualité de la communication dans ce contexte.
Souhaitez-vous que j’aborde d’autres aspects de cette problématique, comme l’impact des nouvelles technologies sur la communication patient-chirurgien ou les enjeux éthiques liés à la chirurgie esthétique ?

staff en chirurgie esthetique
À quoi sert le staff en chirurgie esthétique ?
Le staff est un mot anglais qui veut dire réunion ; il s’agit bien entendu d’une réunion médicale réunissant soit des collègues médecins ou chirurgiens, soit d’une assemblée où se rassemblent des médecins, des infirmières, ou des spécialistes divers, situation fréquente dans les services hospitaliers, où souvent sont admis des étudiants en médecine ou de jeunes collègues.
Quel intérêt présente le staff pour le patient?
L’intérêt du staff est qu’il permet de confronter des opinions diverses concernant un problème évoqué par un patient ; à cet effet, il faut que ce patient soit examiné et qu’il accepte cette réunion pluridisciplinaire qui peut présenter un caractère assez intrusif et donc psychologiquement pas si facile que cela.
Le staff de chirurgie plastique des anciens de l’équipe Raymond Vilain, dirigé par Vladimir Mitz
Ainsi, le staff des chirurgiens plasticiens de l’hôpital Boucicaut, est depuis plusieurs années, organisé avec les anciens élèves puis assistants et maintenant collègues brillants.
Ce staff mensuel consiste à examiner un patient qui pose des problèmes difficiles de chirurgie esthétique ou réparatrice pour lesquels il y a plusieurs solutions thérapeutiques possibles ; chaque membre de ce staff peut convoquer un, deux ou trois patients à cette occasion, quand il le juge utile.
Le staff a lieu dans une clinique ; il est totalement gratuit ; il peut aussi avoir lieu dans un cabinet d’un des chirurgiens, si la clinique est indisponible.
Le patient est prévenu que plusieurs spécialistes vont l’examiner ; chacun des spécialistes présents donne alors son avis et ses conseils opératoires en les justifiant devant le patient après l’avoir examiné ; puis le chirurgien senior va faire la synthèse de toutes les solutions ; le patient aura alors un délai de réflexion pour retourner voir le chirurgien qui lui a conseillé de venir au staff, afin de subir ou non l’intervention qui lui a été proposée.
Une information réciproque
Il est important que lorsque celle-ci a été effectuée, le chirurgien concerné rapporte à son groupe les résultats qu’il a obtenus afin que nous profitions tous de l’expérience de chacun.
L’intérêt de ce staff est qu’il permet aussi de désamorcer certaines situations conflictuelles ; chacun d’entre nous peut rencontrer des difficultés pour se faire comprendre d’un patient un peu hésitant ou avec lequel il n’y a pas eu de consécration d’une satisfaction à la suite d’une première intervention.
Une absolue confraternité!
Une totale confraternité est de mise ce qui n’est pas le cas le plus fréquent, quand des patients vont naviguer d’un chirurgien à l’autre pour obtenir un avis contradictoire : Malheureusement beaucoup de collègues sont plutôt négatifs et ont tendance à incriminer le chirurgien qui vient d’opérer en le qualifiant parfois avec des adjectifs guère respectueux ou objectif!
Le fait que nous soyons en groupe permet de démystifier les conseils qu’on donne au patient; les conseils prodigués en toute bonne foi et sans considération financière sont mieux acceptés par celui-ci, puisqu’il s’agit d’un avis consensuel- même s’il existe des différences d’opinion sur la voie chirurgicale à tenir ou même sur l’absence d’indication opératoire; ce refus d’une opération supplémentaire est alors vécu comme une véritable décision collégiale, et donc très important pour que le patient puisse l’accepter et se contenter de son résultat déjà obtenu.
Une épreuve pour le patient concerné
Il s’agit évidemment d’une épreuve qui n’est pas facile pour le patient anxieux, mais du fait de sa gratuité et du professionnalisme des membres du staff, il apparaît qu’il existe une très grande satisfaction de la part des patients qui se sont adressés à nous et ont accepté de participer à cette confrontation.
Elle n’a qu’un seul objectif : aider au mieux le patient pour qu’il puisse déterminer quelle est la conduite à tenir la plus raisonnable, la moins onéreuse et la plus consensuelle dans son cas.
L’année 2024, marquée par tant de soubresauts terrifiants en matière militaire et politique, comporte néanmoins un certain nombre d’innovations dans les champs de chirurgie et de médecine esthétique.
En matière de médecine esthétique
– Les exosomes sont une source de revitalisation du visage ; il s’agit de petits sacs qui entourent les cellules végétales et qui transporte des protéines dont on pense quels sont capables de régénérer les tissus ou au moins d’apporter aux cellules humaines du visage une épuration et un métabolisme qui permet de les nettoyer et de même de les rajeunir ; l’utilisation de ces exosomes est encore assez restreinte il n’y a pas de vrai preuve scientifique de leur effet avec une documentation indiscutable ; mais beaucoup de spa ou de centres de médecine esthétique se sont lancés dans une course effrénée à leur utilisation en essayant de diversifier leurs sources d’approvisionnement.
– Les appareils sophistiqués utilisent des ondes physiques sont promotionnés par de nombreux fabricants qui y croient et veulent occuper ce marché florissant : consoles à type de lasers de différentes couleurs et de longueur d’onde variées , d’ultra fréquence capable de chauffer les tissus pour les faire se rétracter , ou de plasma susceptible de brûler en surface ; ces matériaux innovants entraînent donc un effet rajeunissant plus ou moins notable : les appareils très onéreux sont maintenant extrêmement présents sur les stands de congrès médicaux consacrés à la médecine et à la chirurgie esthétique ; l’immense variété des appareils présentés agissent au niveau de l’épiderme voire du derme par l’intermédiaire d’une pénétration à l’aide d’une canule ou d’une fibre optique.
– La marchandisation de l’esthétique
Le concept de spa gagne de plus en plus de terrain ce qui fait que les médecins ou les chirurgiens esthétiques travaillent seuls ou en groupe dans des sortes de centres de beauté où il y a une intégration de soins du visage par des assistantes qualifiées en médecine esthétique ; il existe des filières universitaires de formation en médecine esthétique pour les médecins généralistes ou les étudiants qui souhaitent actuellement on se réserver exclusivement à cet exercice qui n’est pas seulement celui d’appliquer des techniques mais aussi d’une relation humaine à créer avec chaque patient
– Botox et acide hyaluronique
Cette substance continue à dominer le marché de l’esthétique ; il semble y avoir un accroissement de la demande entre 5 à 10% par an en fonction des pays et des papes concernés ; les recherches pour obtenir des effets prolongés du botox (qui est un paralysant des muscles lisses) sont prometteuses ; les tentatives d’associer à l’acide hyaluronique injecté un effet boosteur du collagène représentent aussi une voie de recherche dont l’effet réel reste à prouver.
En matière de chirurgie esthétique
– La chirurgie des liftings a considérablement évolué car les patients exigent des suites beaucoup plus simples que celles qui était consécutives aux grands liftings cervico faciaux avec grand décollement ; ainsi le deep plane face lift, les mini lifts ou le micro Smas lift de Vladimir Mitz voient leur champ s’amplifier car ils permettent des opérations plus légères et en ambulatoire, bien que complexe techniquement, ce type d’opérations permet un réel rajeunissement ; la réparation volumétrique consécutive à certains vieillissements peut être améliorée par des lipofillings prix sur le sujet lui-même c’est-à-dire que c’est une greffe de graisse pour soi-même ce qui rend l’opération extrêmement valorisante et écologique.
– Les fils tenseurs trouvent un grand nombre d’applications dans les cabinets de chirurgie médicalisée avec parfois l’association de petits gestes chirurgicaux pour en augmenter l’efficacité.
– La chirurgie de la silhouette devient de plus en plus efficace du fait de l’association de système de rétraction sous-cutanée ; les opérations à visée d’amaigrissement de type chirurgie bariatrique génèrent dans environ 20% des cas une demande de chirurgie à cause des excédents cutanés résiduels.
– Les implants mammaires ont vu l’augmentation de leur durabilité et de leur fiabilité avec un nombre de complications de plus en plus réduit et une sécurité vérifiée notamment si les implants sont de type micro texturés ou lisses.
– La demande d’un aspect naturel prédomine actuellement chez nos contemporains qu’il s’agisse des opérations de type blépharoplastie ou surtout de rhinoplastie : on assiste au retour d’anciennes techniques à type de chirurgie de préservation de la bosse du nez qui n’est pas enlevé mais simplement enfouie en profondeur.
Finalement si on ne devait retenir qu’une chose ce serait cette exigence de ne pas paraître artificiel à la suite d’une opération de chirurgie esthétique car celle-ci serait considérée comme ratée ce qu’il faut évidemment éviter pour le chirurgien et pour le patient !
Introduction
L’existence de tatouage est devenue une banalité sur le corps humain qu’il s’agisse de jeunes adolescents ou d’adultes qui sont devenus adeptes de cette inscription sur leur corps des messages : Le sens individuel d’un tatouage est un dessin particulier; qui a pour eux seuls une signification importante. dans d’autres cas il s’agit de dessin stéréotypé qui permet d’appartenir à un groupe qui a choisi le même style dans des catalogues avec d’infinies possibilités
Une équipe de chirurgiens de Anne Harbor dans le Michigan ,composé de Clara Cullen ,Kayley Sanders; et Kevin Chung, ont publié dans le dernier numéro de plastic et reconstructive surgery journal en 2024 , un article qui s’appelle” les tatouages dans le champ opératoire ; état des lieux”
Dans cet article les auteurs plaident pour considérer les zones de tatouage comme des zones d’unité corporelle qu’il faut impérativement respecter si l’on doit faire des incisions ou une pénétration à l’intérieur du corps pour faire de la chirurgie sous endoscopie.
Qu’en est-il en réalité?
Il est vrai que le nombre de personnes tatouées a été augmenté par 10 en 10 ans,
Le nombre de salons de tatouage couplé à des salons de massage ne cesse de progresser. non seulement dans le centre des villes où travaillent des tatoueurs professionnels qui ont fait des études d’art et de tatouage,mais aussi dans des petits villages dans les boutiques de vendeur de bijoux ou de fripes.
Ces tatouages ont été réalisés d’une façon plus ou moins professionnelle mais ils ont coûté de l’argent à celui qui l’a fait inscrire dans sa peau.
Dans ces conditions, cette personne tient à ses tatouages, elle n’accepte pas facilement qu’une décision chirurgicale soit pratiquée en plein milieu.
Exceptionnellement ces patients demandent si l’on peut enlever les tatouages par la même occasion ,mais on sait que l’ablation d’une tatouage par excision suture donne de mauvais résultats , et que le seul moyen efficace et discret est la répétition de séance de laser bien étalonné en fonction des couleurs qu’il faut faut supprimer.
Un dogme de zone noble à respecter
Les auteurs de l’article en viennent ainsi à considérer qu’une plage de tatouage est une zone du corps humain comme une unité régionale esthétique qu’il convient de respecter pour ne pas créer de distorsion par une cicatrice mal placée.
Techniquement cela n’est pas toujours possible ,notamment au niveau de la chirurgie du membre supérieur ou de l’abdomen, zones où on trouver un grand nombre de tatouages contournés et occupant de larges surfaces,
D’autres tatouages posent un peu moins de problèmes, tels les tatouages au niveau du visage qui sont beaucoup plus rares;
Ceux qui sont difficiles à retirer sont les tatouages situés au coin des yeux ,ce que l’on observe parfois chez certains prisonniers; car ils ont une signification le d’homme soumis aux lois d’autres hommes.
Le tatouage de moyen de camouflage chirurgie trop visible
Il est assez fréquent que certaines cicatrices qui étaient hypertrophiques s’élargissent avec le temps et deviennent blanches larges et particulièrement apparentes.
Cela est notamment le cas chez certaines patientes dont des t téguments ont une réaction hostile par rapport aux actes chirurgicaux
Il s’est donc créé une spécialité particulière chez les tatoueurs professionnels qui se sont investis dans le camouflage des cicatrices d’abdominoplastie ,de cicatrice péri- ombilicale désastreuses, de plasties mammaire; des cicatrices inconfortables pour lesquelles ces patients souhaitent une astuce de camouflage qui transforme la cicatrice en une œuvre quasiment artistique.
Un autre domaine où ces tatoueurs médicaux ont prospéré est la re-création de mamelons et aréoles chez les patients qui ont eu une ablation pour cancer du sein , suivie d’ une reconstruction; ces patientes préfèrent une opération plus légère qu’une greffe de peau totale ; le tatoueur habile peut réaliser un nouveau mamelon par le biais de couches de pigments réalisant une illusion de plaque aréolo-mamelonnaire en trois dimensions quasi naturel;
Personnellement je préfère néanmoins la reconstruction de l’aréole et du mamelon par l’intermédiaire de greffes cutanées composées prises au niveau du sillon génito-crural et d’un tiers du mamelon controlatéral car cela donne des résultats beaucoup plus naturels et en relief.
L’effacement des tatouages
La disparition d’un tatouage est très progressive en fonction des encres utilisées; un tatouage peut durer de 5 à 10 ans puis commence à pâlir sinon à s’effacer.
Mais un grand nombre de patients souhaitent néanmoins renforcer leur tatouage s’il commence à pâlir car il considèrent que leur investissement initial doit se prolonger à l’âge adulte: il m’a même été donné de rencontrer des patientes de plus de 50 ans qui étaient particulièrement attachées à leur tatouage qui constitue pour eux une sorte de livre écrit sur leur peau et leur permet un repérage mental de leur aventure d’être vivant mémoriel sur notre terre agitée.
Conclusion
La chirurgie esthétique est de plus en plus souvent confrontée à des patients tatoués ce qui nous oblige parfois à des contorsions opératoires pour éviter de placer les incisions en pleine zone tatouée; ceci peut paraître futile si on considère que le tatouage n’est qu’un élément accessoire et sans importance comme inscription sur le corps d’un patient. Mais pour les patients porteur d’un tatouage auquel ils tiennent, ils devient nécessaire de respecter ces éléments constitutifs d’un passé qui présente une signification particulière et un investissement qu’ils ne souhaitent pas dilapider!
La liposuccion traditionnelle inventée parle docteur Yves Gérard Illouz en 1978 reste d’actualité!
C’est l’intervention chirurgicale la plus pratiquée au monde; de nombreuses améliorations techniques ont été proposées comme l’association de canule vibratoire ou bien de l’injection de plasma de gaz ou d’ultra fréquence ou de laser pour faciliter l’intervention et fluidifier la graisse avant de l’aspirer; toutefois le travail fait à la main comme un sculpteur ou un violoniste permet de faire un travail minutieux progressif et de grande qualité; cette vidéo explique ces considérations et montre des résultats avant après probants.
Attention aux méfaits des fakes injectors !
Les méfaits des influenceurs qui font des actes de chirurgie esthétique ou de médecine esthétique : un drame en 3 actes
Par le dr Vladimir Mitz
La tentation est devenue irrésistible pour un certain nombre d’influenceurs pour passer à l’acte !
Les gains financiers qu’ils en espèrent sont considérables car la tarification des injections en médecine esthétique et la pratique de la chirurgie esthétique sont assez libres ; L’administration fiscale exige actuellement une TVA de 20% sur tout acte esthétique en France, contrairement à la directive européenne ; l’état français considère que ces actes esthétiques n’ont pas de vertu thérapeutique, ce que les médecins contestent évidement.
On peut considérer que la situation parfois tragique pour les patients abîmés s’est progressivement faite en 3 actes négatifs :
Acte 1
La naissance du statut d’influenceur depuis une dizaine d’années s’est considérablement développée car beaucoup d’escrocs à la santé sans formations réelles dans une discipline universitaire ont trouvé un espace de liberté dans la promotion de tendances pseudo thérapeutiques ; ils ont séduit un public jeune soucieux de suivre des conseils de personnes soi-disant très bien informées qui leur proposent des solutions ou des achats à un prix relativement bas.
C’est ainsi que s’est développé le métier qui permet actuellement pour ceux qui ont des abonnements sur YouTube parfois supérieur à 100000 suiveurs de bien gagner leur vie car les sociétés qui les approchent pour faire la promotion de leurs produits sont prêts à les payer très cher pour vanter leur marque, sans bases scientifiques probantes.
Acte 2 :
Petit à petit ces influenceurs ont pris conscience qu’il était possible non seulement de promotionner des produits de médecine esthétique, de diriger les patients vers des amis ou des personnes peu compétentes, mais qu’il était possible aussi de pratiquer eux-mêmes les injections ou les traitements- ce qui leur permet de considérablement encore leurs revenus ; En effet les injections de botox ou d’acide hyaluronique ne paraissaient pas comporter de gravité particulières; les statistiques des complications étaient inférieures à 2 % dans les méta analyses que pointaient les professionnels de la médecine et chirurgie compétents; les produits étaient facilement disponibles en ligne ou dans les pharmacies à gros débit.
Acte 3 :
Malheureusement il s’est produit ce qui devait arriver : ces injections qui paraissaient tellement faciles et rémunératrices ont entraîné des complications soit par manque d’asepsie soit par des fautes techniques, en totale méconnaissance de l’anatomie vasculaire principalement : s’en sont suivi des infections ou des nécroses cutanées pour lesquelles les solutions chirurgicales ou médicales sont complexes, en tout cas elles vont laisser des conséquences individuelles pour les pauvres personnes qui se sont laissé berner par ces manipulations frauduleuses.
Ces complications ont commencé à alerter les professionnels notamment le syndicat des chirurgiens plasticiens reconstructeurs et esthétiques ainsi que le Conseil de l’ordre après des plaintes portées pour exercice illégal de la médecine. Un certain nombre de lois ont été votées récemment et des jugements relativement répressifs ont été exprimés à l’encontre des injecteurs sauvages qui n’ont pas les qualifications pour pratiquer ces traitements médicaux ;
Ainsi la loi votée en juin 2023 pour bloquer l’influence commerciale et à lutter contre les dérives des influenceurs sur les réseaux sociaux1. Selon chat GPT, cette loi interdit notamment la promotion de certains biens, services ou causes, tels que les actes de santé, de médecine ou de chirurgie esthétique. Elle impose également des obligations de transparence, de responsabilité et d’assurance aux influenceurs, à leurs agents et aux annonceurs12.
Concernant les procès récents, chat GPT a retrouvé plusieurs affaires de “fake injectors”, c’est-à-dire des personnes qui pratiquent des injections illégales de botox ou d’acide hyaluronique sans être médecins. Par exemple, deux sœurs originaires du Nord ont été condamnées par le tribunal correctionnel de Valenciennes, l’une à quatre ans de prison dont trois avec sursis, l’autre à deux ans de prison avec sursis, pour exercice illégal de la médecine, escroquerie et mise en danger de la vie d’autrui45. Une autre affaire concerne un homme qui se faisait passer pour un chirurgien esthétique et qui a été condamné à cinq ans de prison dont trois ferme pour avoir mutilé plusieurs femmes.
Le deep plane, un rajeunissement du visage chirurgical

Le deep plane lift, le nouveau lifting dont on parle

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27 janvier 2024Vous en avez peut-être déjà entendu parler sur les réseaux. Certains chirurgiens communiquent beaucoup sur cette technique, et vont même jusqu’à la présenter comme le nouveau gold standard du lifting. Mais est-ce bien le cas ? J’ai mené ma petite enquête et trois spécialistes de générations différentes apportent leur eau au moulin.
C’est quoi un deep plane lift ?
Un lifting profond. Contrairement au lifting superficiel (le fameux « mini-lift ») qui ne tire que la peau (souvent avec un effet peu naturel, et dans tous les cas, jamais très durable), lui repositionne aussi tous les tissus sous-jacents, au niveau de l’ovale et du cou, et aussi la graisse de la joue qui s’effondre au fil du temps, créant les bajoues.
Je vais peut-être vous étonner mais lorsque le visage vieillit, c’est surtout la composante graisseuse du visage qui est impactée. Le relâchement de la peau est en réalité assez minime, sauf dans la région du cou, où les mouvements incessants de la tête finissent par créer un excédent cutané, avec plein de vilains plis.
Pour rajeunir vraiment un visage, il est donc indispensable d’agir au niveau de ces loges graisseuses, ce que ne fait pas le mini-lift.
Jusque dans les années 80, les chirurgiens ne faisaient que des liftings superficiels. Ce qui a changé la donne, c’est la mise en évidence par le Dr Vladimir Mitz, du SMAS (Système Musculo-Sous Aponévrotique), une sorte de peau très fibreuse, comme une peau de tambour, située sous les muscles, la graisse et la peau. Elle relie les deux côtés du visage, et la profondeur de la peau à la surface. « Suite à cette découverte, on a réalisé qu’en tractant les structures situées sous le SMAS, on obtenait des résultats de lifting bien plus naturels qu’en tirant simplement sur la peau, puisqu’on repositionne aussi les loges graisseuses qui sont pleinement affectées par le vieillissement » explique le spécialiste.
La pratique des liftings profonds (ou deep plane lifts) s’est alors progressivement développée, sous l’impulsion du Dr Sam Hamra notamment, à la fin des années 1980. Néanmoins, seuls les chirurgiens les plus aventureux s’y étaient réellement mis car une intervention dans le plan profond comporte plus de risques de léser des nerfs et des vaisseaux importants.
Ce lifting profond était appelé à l’époque lifting « bi plan ». Les chirurgiens avaient pris l’habitude de désolidariser le SMAS de la peau, pour pouvoir ajuster plus finement la traction exercée sur chacune. « Par exemple, on tire un peu plus sur la peau que sur le reste, lorsqu’on a affaire à une patiente âgée dont la peau est très abîmée par le soleil » indique le Dr Vladimir Mitz.
A partir des années 2010, une nouvelle compréhension du vieillissement du visage voit le jour, et avec elle le concept du deep plane lift évolue, notamment sous l’impulsion du chirurgien new-yorkais, Andrew Jacono. Désormais, on ne sépare plus les couches comme dans le bi plan, on repositionne tout en bloc, SMAS et peau. Les candidates au lifting étant plus jeunes (la petite cinquantaine, contre 70 ans et plus jadis), les peaux sont peu distendues. En revanche, elles se disent très gênées par leurs bajoues, qui signent l’accumulation de graisse. « Dans le nouveau deep plane lift, on libère en prime des ligaments de rétention, appelés ligaments de Furnas, qui traversent de haut en bas la joue. Or, il est important de franchir cette barrière naturelle pour pouvoir mobiliser pleinement la région centrale de la joue, là ou se trouve la graisse, et la repositionner quelques centimètres plus haut. Jusqu’ici, on n’osait pas trop réaliser ce geste de peur de léser le nerf facial. Mais depuis les progrès de la microchirurgie, on est beaucoup plus à l’aise face à ce genre de défi » explique le Dr Alexandre Marchac. Bon, c’est technique tout ça. Mais voilà pour l’histoire.
Le deep plane est-il devenu le gold standard du lifting ?
Certains, comme le Dr Marchac, le pensent. Pour d’autres, non, pas du tout. Juste une technique parmi d’autres, et qui a principalement la côte auprès des jeunes chirurgiens.
Il faut savoir que les spécialistes se disputent en permanence sur la façon de faire un lifting, et même sur l’anatomie et le processus de vieillissement du visage ! Autant de chirurgiens, autant d’interprétations et d’approches différentes du lifting. Qui a raison, qui a tort ? Faîtes vos jeux !
Pour le Dr Vladimir Mitz, par exemple, ce new « deep plane lift » n’est ni plus ni moins que le lifting à la mode. La grosse communication sur les réseaux en témoigne, du reste. « A mon sens, il est surtout indiqué aux jeunes patients, autour de la cinquantaine. Dès lors que la peau est abîmée, une technique de lifting bi plan classique me paraît plus adaptée. Il faut aussi étudier sa durée de vie. Voir si elle est comparable. Le Deep Plane Lift n’est pratiqué largement par les chirurgiens que depuis 4 à 5 ans. C’est encore trop tôt pour vraiment se prononcer ».
Le Dr Marc Divaris, grand spécialiste du lifting également, explique pour sa part : « Pour moi, on ne peut agir efficacement sur la graisse du visage qui s’est effondrée sous l’effet de la gravité, qu’en la remontant avec un geste vertical. Or, dans le Deep Plane lift décrit ici, la traction exercée par le chirurgien se fait sur un axe latéral, l’incision étant réalisée sur le côté du visage. Ce geste permet une bonne remise en tension de l’ovale et du cou, mais pour rajeunir la partie centrale du visage, cernes creux + pommettes, je pense qu’il est bon d’y associer un lifting centro-facial. Les résultats sont bien meilleurs. Quoiqu’il en soit, pour moi, l’avenir, ce n’est pas le Deep Plane Lift, mais plutôt la mise à plat des vecteurs de traction utilisés dans les liftings. Actuellement, ce sont les mêmes qui sont pratiqués des deux côtés du visage. Pourtant, les tissus mous reposent sur un relief osseux qui est asymétrique. La logique voudrait donc qu’on respecte cette asymétrie pour obtenir le résultat le plus harmonieux possible ».
Vous voyez ? Jamais d’accord …
Et sinon, après un Deep Plane, quelles sont les suites ?
L’intervention dure 2 h 30. Mais elle est souvent combinée à d’autres gestes qui peuvent allonger sa durée jusqu’à 4 h ou 5 h. De fait, il est difficile de rajeunir un visage sans regarder ce qui se passe aussi au niveau des paupières, par exemple. On sort du bloc, la tête enrubannée comme un œuf de Pâques. Le pansement est retiré le lendemain. Les suites sont globalement moins cognées qu’après un lifting classique puisque le chirurgien décolle peu la peau. Il y a donc moins de gonflement et moins d’ecchymoses. Souvent, après 10 jours, on a déjà une bonne idée du résultat. Après, tout dépend de l’hygiène de vie des patients. Cela peut prendre plus longtemps pour certains. Les fils sont retirés après une petite semaine. La cicatrice qui est en partie cachée dans les reliefs naturels de l’oreille est invisible après un an.
Quel est le prix du deep plane lift ?
Entre 10.000 et 20.000 € selon le chirurgien. Aux US, les prix s’envolent carrément, 300.000 € d’Andrew Jacono. Le monde est dingue.
Madonna, des interventions de chirurgie esthétique repérables!
voici la reproduction d’un blog écrit par LIN PHAM, journaliste et autrice du “jpournal de mon corps”:
J’ai conseillé cette remarquable créatrice au sujet des opérations évntuellement repérables chez la célèbre chanteuse Madonna!
“Quel phénomène cette Madonna. Elle étonne jusque dans ses choix esthétiques, … que je vous dévoile ici ! Ce n’est pas le genre de femme qui n’assume pas ce qu’elle fait, même si elle n’a jamais commenté ses interventions. Du coup …
A 65 balais, la Material girl continue de nous estomaquer. Mais d’où sort-elle cette inextinguible énergie, alors qu’il y a quelques mois à peine, elle sortait de réa ? Never give up, c’est tout. C’est l’école Mick Jagger. On ne disparaît que lorsque vraiment le corps lâche. Et côté look aussi, ça envoie. Après plusieurs années à nous servir une presta de mamie foldingue sur Insta, avec exhibitions de chair et « pillow face » (visage aussi gonflé qu’un oreiller), qui provoquaient chez tous malaise et « gênance », la voilà qui redéboule sur scène avec une silhouette de warrior, réaffutée, musclée, puissante et un visage rajeuni de dix ans. Apparemment, elle a trouvé le bouton « rewind ». Qu’on soit fan de l’artiste ou pas, on ne peut que saluer la performance. C’est un vrai « go fuck » à tous ceux qui la pensait dégommée du paysage. Jeune pour toujours, Madonna a décidé de l’être et le restera, comme son effigie chez Mme Tussaud. Et pour cela, elle use de tous les moyens modernes, des filtres au bistouri, une petite lame effilée qu’elle côtoie depuis de longues années déjà. Comment ça, vous ne le saviez pas ?
20 ans d’incessantes retouches
Quand on évoque le physique de Madonna, on ne retient que le faciès bouffi de ces dernières années. La star n’en est pourtant pas à son coup d’essai. Si on étudie bien son visage depuis ses débuts, on s’aperçoit que ses contours ont pas mal changé.
Une entrée dans l’esthétique avec des injections de Botox
Le recours au produit est assez facile à identifier car elle ne présente aucune ride sur le front. « Par ailleurs, la ligne d’implantation des cheveux a reculé de près de 2 cm, ce qui témoigne des doses massives reçues durant de longues années. C’est une petite astuce bien connue pour augmenter la hauteur du front également … » rapporte le Dr Vladimir Mitz, chirurgien plasticien.
Une rhinoplastie
Son nez est visiblement aminci et sa pointe légèrement relevée. « Détail que l’on remarque à son extrémité arrondie », indique le Dr Mitz.
Des produits de comblement en pagaille
Dans les années suivant l’album Hung Up (elle approche alors de la cinquantaine), Madonna se remplume : pommettes plus rondes, bas du visage lissé, lèvres repulpées, … Elle a visiblement succombé au concept de « Baby Face » popularisé alors par le chirurgien français Marc-Henri Bon et suivi par de nombreuses célébrités dans le monde. « Elle a probablement fait des injections de graisse plutôt que d’acide hyaluronique car elle semble par ailleurs avoir un très joli grain de peau. Or, on le sait, les cellules souches présentes dans la graisse améliorent la qualité de peau », décrypte notre spécialiste. Par ailleurs, ces dernières années, elle a pris beaucoup de poids et son visage, aussi a pas mal gonflé. Normal : les cellules de graisse greffées dans le visage grossissent en même temps que la silhouette s’enrobe. D’où des pommettes plus que généreuses aujourd’hui. On note un menton plus proéminent également. Il a sans doute été remodelé au passage. « Ce qui est dommage dans toute cette opération, c’est qu’elle a perdu ses charmantes fossettes … » note le Dr Mitz.
Un, voire plusieurs liftings
Sans nul doute un lifting cervico-facial car la jawline (ligne de la mâchoire) est particulièrement nette pour son âge. Par ailleurs, elle affiche un sourire de Joker, assez typique du lifting à l’américaine, trop tiré. Un lifting temporal est également probable. C’est un grand classique chez les stars pour rehausser la queue du sourcil et agrandir le regard.
Des paupières très certainement liftées
Yeux fermés, on voit que la paupière est très lisse, ce qui est assez peu plausible vu son âge. Ça sent la blépharoplastie …
Sans doute une bichectomie récemment
Certes Madonna a perdu pas mal de poids depuis 2022. Néanmoins, son visage est bien moins rond qu’auparavant. « Or si, les cellules de graisse greffées dans le visage grossissent lorsqu’on prend du poids, elles ne se vident pas, ou peu, lorsque le corps s’affine. Je milite donc pour une liposuccion du bas du visage ou plus probablement encore une ablation des boules de Bichat, ce qui a redonné à son visage l’aspect triangulaire qu’il avait dans sa jeunesse » détaille notre expert.
Et la suite, on la connaît ?
Son visage ne devrait pas énormément changer dans les dix années à venir, toujours en raison de cette greffe de graisse qui maintient sa qualité de peau. En revanche, le cou et le décolleté seront davantage marqués.
Voilà, voilà ! Eh bien sûr tout ça , c’est sans compter ce qu’elle a pu faire sur le corps : prothèses mammaires, lipofilling des fesses, etc. Sacrée Madonna !
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