Réduction mammaire pour traiter l’hypertrophie mammaire
Operation de reduction mammaire ou plastie mammaire pour hypertrophie et/ou ptose mammaire:
1)durée opératoire= 2heures
2)douleurs= modérées à nulles, traitées par anatalgiques banaux
3) hospitalisation= une nuit
4)prix= 2000à 4000e en sus de la prise encharge sécu, en fonction de la difficulté opératoire
5)risques= hématome à reprendre, petites infections sur fils profonds, sepsis important exceptionnel, risques d’asymétrie résiduelle et de reptose si la peau est peu résistante;; diminution de la sensibilté du mamelon signalée dans dans 5à 10% des cas en fonction de la technique utilisée
6) arrêt de travail= 15 jours
7) reprise des activités sportives= 45 jours
8) resultat stabilisé = 4 mois
9) appréciation = 95% de grande satisfaction
10) possibilté d’allaiter= oui avec les techniques modernes
évolutions techniques récentes:
Le dogme des 5 cm pour la longueur de la cicatrice sous-mammaire
Par le docteur Vladimir Mitz
Les plasties mammaires de réduction ou de reconstruction imposent des cicatrices ; au cours des années 2000-2020, les chirurgiens ont essayé de réduire l’importance de cette rançon cicatricielle ;
Les années 90 ont vu d’importantes modifications dans la technique des réductions mammaires; la longueur des cicatrices n’était pas considérés comme un élément déterminant parce que c’était plus la vitalité des téguments et de la glande qui préoccupaient les chirurgiens plasticiens.
Historique
Le professeur Ivo Pitanguy du Brésil à eu en ce domaine une idée fondamentalement disruptive : Ne pas séparer la glande mammaire de la peau et tailler la glande en profondeur en enlevant une sorte de quille de bateau inversée de tissu glandulaire excédentaire. La rançon cicatricielle n’était pas un élément déterminant du résultat esthétique.
Ayant fait ma thèse avec le docteur Jean-Pierre Lalardrie en 1973 sur sa technique de la voûte dermique pour diminuer les seins, j’ai pu m’apercevoir que la rançon cicatricielle restait un problème préoccupant pour les patientes opérées.
Le dogme d’une verticale de 4cm pour stabiliser le sein
La technique de Lalardrie donnait des résultats magnifiques, basée sur une réduction glandulaire de type Pitanguy; la différence résidait dans l’utilisation d’un clamp pour enlever la quantité indispensable de peau excédentaire; j’obtenais une jolie forme de seins, mais un peu plats et peu projetés du fait d’un dogme intangible: La distance entre le bord inférieur de l’aréole et le nouveau sillon sous-mammaire ne devait pas dépasser 4 à 5 cm; du coup la cicatrice sous mammaire était très longue pour éponger l’excédent cutané; elle barrait parfois affreusement le thorax dans le cas des gigantomasties, où l’on enlève 1000 gr par côté…
À l’hôpital Boucicaut de Paris où j’opérais à l’époque, j’ai découvert que l’on pouvait allonger la cicatrice verticale sous-mammaire et que cela diminuait la longueur de la cicatrice horizontale sous-mammaire :
D’ailleurs le docteur Daniel Marchac, préconisait aussi, au cours des Congrès de chirurgie plastique, que lui aussi œuvrait pour obtenir une cicatrice sous mammaire la plus courte possible ;
Dans les années 1975, le docteur Claude Lassus, chirurgien niçois, utilisait une technique originale avec une cicatrice verticale pure sous mammaire, se débrouillant avec une grande habileté, pour totalement éviter la cicatrice horizontale.
Sa technique confidentielle au départ, fut reprise par le docteur Madeleine Lejour, de Bruxelles, qui est la popularisa brillamment.; plus aucune cicatrice horizontale sous-mammaire dans cette méthode!
L’introduction de la liposuccion permettait de réduire la composante graisseuse des seins opérés.
Inconvénient de la cicatrice verticale pure ?
L’inconvénient de cette cicatrice verticale pure est qu’elle expose à une récidive de la ptôse mammaire car on enlève moins de peau pour stabiliser la glande mammaire sous-jacente ;
Le côté artistique de la chirurgie esthétique
Le côté artistique
de la chirurgie esthétique n’est pas négligeable, il est même essentiel à mon avis, tout en reconnaissant que l’aritiste peut effacer et gommer, s’y reprendre à plusieurs fois, mais le chirurgien esthétique doit tout réussir du premier coup, sans rater, car il existe très peu d’opérations ou injevctions réversibles!!
Il ‘existe beaucoup d’interrogations pour savoir la chirurgie esthétique comporte une partie artistique au cours des opérations pratiquées;
Beaucoup de mes collègues qui prétendent que la chirurgie esthétique est surtout une succession d’actes techniques, qui doivent se dérouler avec une précision absolue;
cela me paraît vrai en grande partie, mais néanmoins la fréquentation de mes collègues chirurgiens esthétiques m’a fait rencontrer beaucoup d’artistes chez eux, chacun exprimant un talent particulier, qu’il s’agisse de pratiquer la musique , ou comme dessinateur ou même comme fabricant de maquettes en réduction!
Le côté artistique de la chirurgie esthétique
pour ma part je considère qu’une activité artistique ( même si elle ne doit pas conduire à la célébrité dans ce domaine) est essentielle pour réaliser des opérations équilibrées et naturelles, tout en respectant les proportions idéales, ou du moins s’en rapprochant sans tendre vers une normalisation et des mesures trop précises: bref il faut que le chirurgien esthétique ait un bon oeil, et des mains capables de réaliser ces miracles de recréer une nature humaine presque sans cicatrices, et se confondant avec un aspect totalement non chirurgical: personne ne doit voir la main de l’homme dans un corps humain transformé!
la recherche du côté artistique de la chirurgie esthétique est donc indubitable en ce qui me concerne!!
Plasties mammaires (suites opératoires)
Plasties mammaires (suites opératoires): vous voulez tout savoir sur les soins à apporter après l’opération?
Vous venez d’être opérée d’une hypertrophie ou ptôse mammaire.
L’opération consiste à remodeler la peau et la glande mammaire pour les remettre dans une meilleure position et leur donner une forme plus avantageuse.
Il existe de ce fait des cicatrices variables autour des aréoles, verticale sous les aréoles et une courte dans le sillon sous mammaire. Ces cicatrices vont progressivement s’atténuer. Il n’xiste pas autant de cicatrices si l’opération a consisté en une simple liposuccion; Mais cela n’est possible que si la majorité de l’excédent de volume est lié à de la graisse et non pas à de la glande, qui n’est pas aspirable par liposuccion:
SUITES APRES Plasties mammaires
Vous n’aurez que peu de douleurs à la fin de l’intervention car le pansement qui a été fait soutient parfaitement la poitrine; quoique léger, il est perméable à l’air ,et efficace;
Plasties mammaires (suites opératoires) J+1
Le lendemain de votre opération un nouveau pansement pourra être éventuellement refait afin que vous puissiez observer déjà la forme des seins opérés ; dans d’autres cas, un pansement compressif sera remis en place jusqu’au 6ème 7ème jour post-opératoire. A ce moment là vous devrez prévoir et ne pas oublier un soutien-gorge qui vous maintiendra bien la poitrine en place (il permet de comprimer la cicatrice ,par exemple un soutien-gorge de sport en lycra boutonnable en avant.)
mais actuellement, j’utilise des pansements très légers qui permettent de contrôler facilement la forme de plastie mammaire obtenue; Les seins sont encore un peu hauts, ils vont redescendre un peu et se stabiliser vers la 6è semaine post op.
Plasties mammaires (suites opératoires) J+7
Les agrafes -si agrafes il y a-seront retirées entre 7 et 14 jours post-opératoires ; il vous sera possible de vous doucher et de sécher les plaies au sèche cheveux tiède le jour même ainsi que les jours suivants.Un brumisateur d’eau fraiche fait aussi parfaitement l’affaire!
actuellement j’utilise plutôt des fils résorbables en 14 à 21 jours post op,! qui donnent une jole cicatrisation sans soucis d’ablation de fils!
vous devrez brumiser une eau minérale et sécher au séchoir à cheveux, sans toucher aux pansements légers qui seront changés à J+7;
pendant cette semaine, sucre, chocolat et alcool sont formellement déconseillés pour diminuer les risques infectieux, liés à l’appétence des microbes pour le sucre circulant...
Plasties mammaires (suites opératoires) J+14
vous aurez un deuxième rendez-vous de soin vers le 14ème jour où seront enlevés les derniers fils, ou chngés les pansements ; il est utile de porter un soutien-gorge tres léger(exemple= soutien gorge ou brassière de sport lavable) jour et nuit pendant un mois.Puis à votre guise,car il faut érotiser l’entourage!
Plasties mammaires (suites opératoires) J+30 à 45
Vous verrez votre poitrine évoluer pendant les 3 mois qui suivent.
Les seins vont en effet, un peu retomber car, en fin d’intervention, ils ont été volontairement placés trop haut et ont un aspect un peu en « concorde » c’est à dire que le mamelon louche un peu vers le bas. Mais, ceci s’amende très rapidement, et en 3 mois votre sein va prendre une forme plus naturelle du faitde la pesanteur.
Plasties mammaires (suites opératoires) les 4 mois suivants
La sensibilité des mamelons est diminuée pendant une période de 4 à 6 mois. Mais, vous pourrez exposer votre poitrine, sur le plan érotique, à partir de la fin du 1er mois.
Plasties mammaires (suites opératoires): les complications éventuelles à traiter
- en post op immédiat, encore à la clinique, une complication à redouter, est un hématome expansif très important qui peut se constituer : le sein gonfle rapidement, devient très douloureux et saigne au-dessus du pansement. Dans ces conditions, il faut appeler l’infirmière car une geste chirurgical peut s’avérer nécessaire : cette complication survient dans les heures qui suivent l’opération, pendant l’hospitalisation. , et impose une reprise bénigne en bloc opératoire; votre chirurgien sera appelé en urgence!
Heureusement, cette complication est très rare et survient dans un cas sur 200.* - Les autres petites complications qui peuvent survenir sont les 2 types : des petits hématomes bénins autour des mamelons et une impression de tension sur les seins ou des petites douleurs ou un petit suintement de la partie basse de la cicatrice.
Tous ces petits ennuis peuvent être facilement corrigés et ne nécessitent pas de réintervention urgente : il suffit d’appeler l’infirmière qui vous conseillera sur la meilleure conduite à tenir dans chaque cas. - Une dernière complication est à mentionner mais tout à fait exceptionnelle : c’est la nécrose du mamelon.
En effet, dans certains cas de gigantomastie par exemple, la chirurgie effectuée autour du mamelon peut entraîner des petits problèmes compromettant sa vascularisation. Des soins sont être nécessaires pendant une période de 6 semaines à 2 mois, tant que tous les mauvais tissus ne seront pas éliminés : une chirurgie secondaire peut être indiquée, permettant de reconstituer parfaitement le mamelon.
Heureusement, avec notre technique, cette complication est absolument exceptionnelle.
Plasties mammaires (suites opératoires) : FAQ
- exposer vos seins au soleil? vous pourrez faire bronzer vos cicatrices dès la 6ème semaine post-opératoire.
En tout cas, dans les premières semaines post-opératoires les cicatrices sont nettes et minces et vont progressivement se modifier et devenir plus visibles, sensiblement plus grosses. Elles resteront ainsi pendant quelques mois. - Faut il masser les seins? Pendant cette période, il faut que vous fassiez des massages : ces automassages sont très importants pour réorganiser les cellules de la cicatrice, ils permettent d’aplanir et d’affiner la cicatrice.
Considérez donc importants ces massages si vous voulez avoir les cicatrices les plus jolies possibles.
Plasties mammaires (suites opératoires)
L’opération de plastie mammaire est particulièrement au point et vous donnera un bon résultat si elle est pratiquée dans de bonnes conditions tant médicales que psychologiques.
Nous avons mis au point des opérations à cicatrices limitées (parfois réduites à la seule sous mammaire ou à la seule péri-aréolaire) qui pourront vous être proposées si votre cas le permet.
Un dernier conseil : plus jeune l’opération sera pratiquée, meilleur sera le résultat !car le bénéfice physique et psychique seront présents plus vite!
ci dessous des explications en vidéo sur la réduction esthétique et fonctionnelle de l’hypertrophie mammaire:une jolie réduction des seins
voyez cette vidéo de résultat: une jolie réduction des seins
Docteur Vladimir Mitz est un chirurgien d’expérience en esthétique à paris: il a fait sa thèse de médecine sur la réducrtion mammaire, selon une nouvelle méthode imaginée par feu le Dr LALARDrIE, la VOUTE DERMIQUE’attention aux anagrammes!!)
questions réponses sur la réduction mammaire par un chirurgien d’expérience
jusqu’à quel âge peut on opérér?
1)le chirurgien peut opérer tant qu’il a la forme et les capacités physiques et intellectuelles pour pratiquer en séxcurité pour les patients
“Docteur vous n’allez pas arrêter de travailler!” me disent certains patients soucieux de ma retraite que je n’envisage pas de sitôt!Ami lecteur, patient fidèle, rassurez-vous!!je suis en pleine forme et je continue dans ce monde convulsif à opérer avec calme et constance, ma main est sûre et mon esprit affuté. je suis toujours ardent pour obtenir le plus joli résultat possible, naturel et harmonieux; en cas d’insatisfaction, j ne recule pas devant une retouche opératoire!De plus je reste innovant et je cherche des solutions techniques pour des situations complexes;récemment j’ai mis au point le microlift du visage!Un article récent paru dans le British journal of surgery démontre que les chirurgiens de plus de 50 ans ont moins de morts sur la conscience et moins de complications que les plus jeunes, coincés dans leur imparable courbe d’apprentissage!En matière de chirurgie esthétique, surtout à Paris,où la concurrence est rude, il n’ y a que l’embarras du choix pour trouver un bon chirurgien esthétqiue de confiance;
2)La réduction mammaire peut être pratiquée chez une patiente de quel âge à quel âge?
De 13 à77 ans!! ma patiente la plus jeune avait une gigantomastie bilatérale insupportable et fut opérée avec un grand succès; ma patiente la plus âgée a 77 ans et a demandé une réduction mammaire de soulagement pour son dos soumis à rude épreuve par des seins trop lours, en même temps qu’elle fut rajeunie par un lifting cervicofacial!
3) la réduction mammaire peut exposer à des complications
On ne gagne pas à tous les coups , il est des cas où la main même affutée ne permet pas un bon résultat…
La nature est traîtresse et ne pardonne pas aisément les petites erreurs où les anomalies tissulaires , nous surprenant , la patiente et son chirurgien,par une cicatrisation déroutante et vengeresse!
ainsi peut on voir des hématomes géants à réopérer vite,des asymétries notables de résultat, des complications infectieuses ou de mauvaise cicatrisation, des nécroses cutanées ou de l’aréole, des pertes de sensibilité,ou encore une reprise secondaire d’hyperetrophie glandulaire ou graisseuse des seins; Globalement, l’expérience du chirurgien en matière de réduction mammaire permet d’assurer au moins 95% de bons et très bons résultats!
Docteur Vladimir Mitz chirurgien d’expérience en esthétique à paris:
exemple :comment évoluent le sein et les cicatrices après une plastie mammaire de réduction ?
voici des cicatrices de plastie mammaire effectuée par vladimir mitz, après 18 mois d’évolution; elles sont beaucoup plus courtes qu’autrefois, et von encore s’atténuer pour se fondre avec les tissus avoisinants; mais notez combien la forme finale st bien sculptée et donne un sein “érotique”!
réduction mammaire par un chirurgien d’expérience
c’est un des facteurs les plus importants de la réussite: l’expérience qui permet de combiner des variables très diverses comme:
- la qualité fine ou épaisse de la peau
- la différence gauche droite des seins
- l’inclinaison des côtes différente des 2 côtés
- la consistance ferme ou graisseuse molle de la poitrine
- la position des plaques aréolomamelonnaires
- la position haute ou basse des sillons sous mammaires d’origine
- les désirs de taille exprimés par la patiente avant l’opération
bref tous ces détails vont former un algorithme décisionnel dans la tête du chirurgien chevronné, qui va ainsi opérer au mieux.
ce n’est pas suffisant pour réussir la réduction mammaire, même par un chirurgien d’expérience
car l’évolution au bout de 10 ans change la donne: les tissus élastiques se distendent par les méfaits de programmes génétiques altérant les fibres élastiques et aussi les variation de poids qui interagissent avec la résistance élastique du derme du pôle inférieur des seins…
Ainsi dans le cas ci dessus présenté, la cicatrice verticale de la plastie mammaire se situe dans une zone de fragilité élastique: la distension progressive de la peau après une ptôse mammaire secondaire entraîne chez la patiente concernée une insatisfaction, car sa poitrine si bien remontée en post opératoire immédiat,recommence à ptoser un petit peu: il a donc fallu envisager de la réopérer, car elle désire des seins fermes d’adolescente! Mais est-ce bien réaliste et opportun de céder à certains demandes un peu exagérées?!
une retouche opératoire sera donc peut-être nécessaire, si l’insatisfaction perdure!
On remarque sur cette photographie post-opératoire (18 mois s après l’opération pour hypertrophie mammaire de la poitrine) , cet affaissement de 2 cm environ: la retouche est possible mais l’évolution restera aléatoire…
conclusion du Docteur Vladimir Mitz chirurgien d’expérience en esthétique à paris:
Le temps qui passe est un cruel transformateur innatendu de nos efforts; parfois tout ira bien , mais parfois aussi nous serons confrontés à une évolution délétère de la forme ou des ciacatrices; toute l’expérience accumulée vise à minimiser ces évolutions désagréables , qui néanmoins pourront être retouchées! L’éventualité d’une retouche opératoire fait ainsi partie de l’information de base QUE NOUS DEVONS DONNER A NOS PATIENTS!
ci dessous des explications sur la plastie mammaire de réduction:
un lien vers un site google seins vladimir mitz:
Plasties mammaires de réduction ou pour ptose mammaire(suites opératoires)
Vous venez d’être opérée d’une hypertrophie ou ptôse mammaire: en Chirurgie esthétique: les Plasties mammaires comportent de suites opératoires spécifiques, c’est un chapitre important du fait de la fréquence de cette opération de réduction pour hypertrophie, correction d’une asymetrie mammaire ou cure d’une ptose mammaire(sens trop tombants).
L’opération consiste à remodeler la peau et la glande pour les remettre dans une meilleure position et leur donner une forme plus avantageuse.
Il existe des cicatrices circulaires autour des aréoles, verticale sous les aréoles et une courte cicatrice dans le sillon sous mammaire. Ces cicatrices vont progressivement s’atténuer.
Le jour de l’opération
Vous n’aurez que peu de douleurs à la fin de l’intervention car le pansement qui a été fait soutient parfaitement la poitrine.Quoique léger,il est perméable à l’air ,et efficace; de petits saignements sont possibles; l’infirmière renforcera votre pansement.
Le jour+1
Le lendemain de votre opération un nouveau pansement pourra être éventuellement refait afin que vous puissiez avoir déjà la forme des seins opérés ; dans d’autres cas, un pansement compressif sera remis en place jusqu’au 6ème 7ème jour post-opératoire. A ce moment là vous devrez prévoir et ne pas oublier un soutien-gorge qui vous maintiendra bien la poitrine en place (il permet de comprimer la cicatrice ,par exemple un soutien-gorge de sport en lycra boutonnable par devant.)
Plasties mammaires (suites opératoires)J+7
Après les premiers jours, les douleurs sont devenues minimes!
Les agrafes seront retirées entre 7 et 14 jours post-opératoire ; il vous sera possible de vous doucher et de sécher les plaies au sèche cheveux tiède le jour même ainsi que les jours suivants.Un brumisateur d’eau fraîche fait aussi parfaitement l’affaire!
Si ce sont des fils résorbables qui ont été utilisés, ils tomberont tout seuls à J+21 environ
Vous aurez un deuxième rendez-vous de soin vers le 14ème jour; il est utile de porter un soutien-gorge très léger jour et nuit pendant un mois.Puis à votre guise,car il faut érotiser l’entourage!
Vous verrez votre poitrine évoluer pendant les 3 mois qui suivent.
Les seins vont en effet, un peu retomber car, en fin d’intervention, ils ont été volontairement placés trop haut et ont un aspect un peu en « concorde » c’est à dire que le mamelon louche un peu vers le bas. Mais, ceci s’amende très rapidement, et en 3 mois votre sein va prendre une forme plus naturelle du fait de la pesanteur.
Plasties mammaires (suites opératoires) les mois suivants
La sensibilité des mamelons est diminuée pendant une période de 4 à 6 mois. Mais, vous pourrez exposer votre poitrine, sur le plan érotique, à partir de la fin du 1er mois.La symétrie se rétablit le plus souvent en 4 mois; la poitrine retombe un peu, reprenant un caractère plus naturel, moins projeté au pôle nord des seins !
Plasties mammaires (suites opératoires) et complications
en post op immédiat,encore à la clinique,Une complication à redouter, c’est:
- un hématome expansif très important qui peut se constituer : le sein gonfle rapidement, devient très douloureux et saigne au-dessus du pansement. Dans ces conditions, il faut appeler l’infirmière car une geste chirurgical peut s’avérer nécessaire : cette complication survient dans les heures qui suivent l’opération, pendant l’hospitalisation. ,et impose une reprise bénigne en bloc opératoire;votre chirurgien sera appelé en urgence!Heureusement, cette complication est très rare et survient dans un cas sur 200.Plus tard après votre sortie, peuvent survenir:
2.Les petites complications qui peuvent survenir sont de 2 types : des petits hématomes bénins autour des mamelons et une impression de tension sur les seins ou des petites douleurs ou un petit suintement de la partie basse de la cicatrice.
Tous ces petits ennuis peuvent être facilement corrigés et ne nécessitent pas de ré-intervention urgente : il suffit d’appeler l’infirmière qui vous conseillera sur la meilleure conduite à tenir dans chaque cas.
3.Une complication est à mentionner mais tout à fait exceptionnelle : c’est la nécrose du mamelon.
En effet, dans certains cas de gigantomastie par exemple, la chirurgie effectuée autour du mamelon peut entraîner des petits problèmes dans sa vascularisation. Des soins sont être nécessaires pendant une période de 6 semaines à 2 mois, tant que tous les mauvais tissus ne seront pas éliminés : une chirurgie secondaire peut être indiquée, permettant de reconstituer le mamelon.
Heureusement, avec notre technique, cette complication est absolument exceptionnelle.
4.L’infection locale ou diffusante reste toujours présente à l’esprit du patient et du chirurgien; il faut la prévenir(régime bas en sucre nourrissant les microbes, shoot antibiotique peropératoire)
Plasties mammaires (suites opératoires) à long terme, FAQ
- quand peut on bronzer les cicatrices?
Vous pourrez faire bronzer vos cicatrices dès la 6ème semaine post-opératoire. - comment vont évoluer les cicatrices ?
En tout cas, dans les premières semaines post-opératoires les cicatrices sont nettes et minces et vont progressivement se modifier et devenir plus visibles, sensiblement plus grosse. Elles resteront ainsi pendant quelques mois. Pendant cette période, il faut que vous fassiez des massages : ces auto massages sont très importants pour réorganiser les cellules de la cicatrice, ils permettent d’aplanir et d’affiner la cicatrice.
Considérez donc importants ces massages si vous voulez avoir les cicatrices les plus jolies possibles. - la plastie mammaire est elle une opération au point?
L’opération de plastie mammaire est particulièrement au point et vous donnera un bon résultat si elle est pratiquée dans de bonnes conditions tant médicales que psychologiques.
Nous avons mis au point des opérations à cicatrices limitées (parfois réduites à la seule verticale sousmammaire ou à la seule péri-aréolaire) qui pourront vous être proposées si votre cas le permet. - à partir de quel âge se faire opérer?Un dernier conseil : plus jeune l’opération sera pratiquée, meilleur sera le résultat !car le bénéfice physique et psychique seront présents plus vite!
Plasties mammaires (suites opératoires) : explications vidéo:
une vidéo pour des explications sur la réduction esthétique et fonctionnelle de l’hypertrophie mammaire:
Augmentation mammaire
Vous venez de subir l’implantation de prothèses mammaires pré-remplies de gel. La paroi est le plus souvent microtexturée car elle livre peu de coques, mais pas macrotexturée(risque de lymphome)
Augmentation mammaire:Les soins après
Pour réaliser une augmentation mammaire de qualité , nous posons actuellement des prothèses pré-remplies de gel de silicone à paroi microtexturée pour diminuer les réactions du corps à type de coque. Elles sont très solides, fiables et résistantes à l’écrasement et au percement (gel très cohésif).Mes conseils après une opération d’augmentation mammaire correspondent à une longue pratique et visent à simplifier au maximum la gestion des suites post opératoires, tout en expliquent les quelques ennuis et inquiétudes que vous pouvez rencontrer!
Augmentation mammaire: le risque de coques
le risque de coque précoce est très faible(< à 1% des cas!)
Néanmoins, il existe un petit risque de coque ; c’est à dire de cicatrices naturelles autour de la prothèse qui transforment celle-ci en sphère un peu dure (statistiquement 4 % des cas, parfois d’un seul côté !)
Ce risque est peu important mais il peut se produire sans que l’on puisse le prédire d’une patiente à l’autre.
La prothèse qui a la forme d’une galette a été introduite soit derrière la glande existante, soit parfois derrière le muscle grand pectoral.
La contraction périphérique va lui donner, petit à petit, une forme en hémisphère qui dessinera un sein naturel, le rendant plus joli qu’au début, en deux mois environ. La prothèse va aussi progressivement descendre entre 2 à 6 mois post-opératoires.
Augmentation mammaire: siege des incisions
les incisions pour augmentation mammaire:
Le plus souvent, nous utilisons une incision qui se suture dans l’aisselle, exceptionnellement, dans le sillon inférieur du sein. Parfois, une cicatrice à la jonction du rose et du blanc au pourtour de l’aréole car cette dernière incision peut conduire à blesser les nerfs de la sensibilité du mamelon.
les soins locaux après un abord axillaire(dans les plis naturels de l’aisselle) sont réduits à une humidification douce par brumisateur, et séchage au séchoir à cheveux tiéde au travers des pansements conservés; voyez la vidéo tout en bas de l’article !
Augmentation mammaire: pansements
Les Pansements ne seront refaits que si nécessité ou problème
Le pansement éventuel que vous avez à la sortie de clinique sera refait au septième jour post-opératoire au cabinet, plus précocément si se produit une hémorragie ou un écoulement à vérifier.
En cas de suppuration, il est capital de revenir consulter au plus tôt!
Augmentation mammaire: masser ou comprimer?
Des massages spécifiques seront utiles pour maintenir les implants rapprochés et souples
Ils ne sont pas essentiels si les implants ont été bien positionnés d’emblée!
Une brassière de sport est utile pour bien plaquer les prothèses mammaires fraîches contre le thorax.
Après 8 jours,Il est important, à ce moment là , de faire des massages de votre poitrine pour maintenir les prothèses le plus bas possible dans une loge plus grande que la prothèse.Utilisez de l’huile d’amandes douces pour assouplir la peau un peu sèche au début.
Il devient intéressant de masser sa poitrine en l’aplatissant et en tournant la main en formant un arc de cercle.
Vous pouvez même essayer de dormir sur votre poitrine quand les douleurs auront disparu.
Vous constaterez que le mamelon est un peu moins sensible ; ce qui est habituel pendant une durée de 5 à 6 mois. Parfois, à l’inverse, la sensibilité est augmentée et cela va se calmer progressivement. Tout écoulement par le mamelon doit vous inciter à revenir consulter.
augmentation mammaire : une auto-surveillance
Il est nécessaire de prendre sa température pendant quelques jours après l’intervention et de surveiller l’évolution locale. Il vous sera indiqué s’il est nécessaire de porter un soutien gorge.Mais les soutien gorge armature ne seront conseillés qu’après 6 semaines , pour ne pas bloque le bon positionnement des implants, qui doivent en général descendre un peu après l’intervention.
Complications possibles après augmentation mammaire:
Des petites complications peuvent se produire : un hématome, c’est-à-dire, des bleus au niveau des seins qui se résorbent spontanément.
Parfois, un sein est un peu plus tendu que l’autre ce qui est lié à un épanchement de sang modéré.
Si par contre, l’hématome est un peu plus important et que le sein est tendu et très douloureux, cet hématome est expansif et il convient de l’évacuer rapidement au besoin par une reprise chirurgicale sous anesthésie locale.
La deuxième complication est constituée par l’infection qui est exceptionnelle et se traduit par des douleurs au niveau des seins, d’une rougeur assez diffuse, d’une montée de la température avec des douleurs pulsatiles (impression de coups de couteau ou de battements).
Dans ce cas, il est absolument indispensable de faire une évacuation de la prothèse et un nettoyage de la loge. Remettre la prothèse en place le même jour est un peu délicat mais possible 3 ou 4 mois après.
Le traitement antibiotique isolé n’a pratiquement aucune chance de faire céder l’infection et seule la reprise chirurgicale est concluante.
Cette infection, je le répète, est extrêmement rare et dans l’ensemble, l’implantation de prothèses donne un excellent résultat avec un galbe satisfaisant. Les massages sont importants pendant les 6 mois qui suivent l’intervention. Ils sont le gage d’une bonne souplesse et d’un bon résultat.
augmentation mammaire: les soins plus tardifs
Dans les suites opératoires, vers le 2ème ou 3ème mois, vous aurez l’impression que le sein grossit un peu. Il se produit une contraction autour de la prothèse la faisant plus saillante quelque soit sa position. Le sein a l’air de naître.
Il faut continuer les massages et la position sur le ventre la nuit de façon à garder la souplesse de votre poitrine. Il faut aussi apprendre à rapprocher les prothèses l’une contre l’autre au devant du sternum, pour obtenir une jolie vallée inter-mammaire.
N’hésitez pas à revenir en consultation en cas de problème car le suivi post-opératoire est important dans cette intervention.
Les prothèses mammaires d’aujourd’hui sont au point. Elles n’ont pas de degré zéro en matière de complications, mais lorsque l’opération est bien pratiquée techniquement et à bon escient, son résultat en est formidablement valorisant dans la vie de tous les jours !
augmentation mammairedans le cadre de la reconstruction après cancer du sein
Le chirurgien plasticien que je suis est très axé aussi sur la reconstruction du sein après cancer! le sein sain controlatéral peut justifier une plastie mammaire de réduction s’il est trop gros; A l’inverse, s’il est trop petit, une augmentation mammaire par prothèse mammaire siliconée ou par lipofilling itératif peut s’avérer nécessaire pour symétriser. en général, la sécurité sociale accepte l’opération esthétique de symétrisation du sein sain, aorès entente préalable, formulaire délivré parle chirurgien et adressé à votre caisse de sécurité sociale en recommandé. Pour bénéficier d’un apport graisseux, faut il encore avoir es réserves où le chirurgien esthétique peut prélever…
Augmentation mammaire après:Voici une vidéo d’explications des soins post opératoires:
Voici une vidéo rassurante de l’évolution de 2 patientes après 15 ans d’évolution:
voici une vidéo pour expliquer les petites complications après augmentation mammaire: plis, vagues, valse des implants:
Pourquoi et quand envisager un changement de prothèses mammaires?
Un changement de prothèses mammaires est une opération à considérer avec attention, et précaution!
En effet, il s’agit de se recoucher sur une table d’opération pour une opération qui peut être un peu plus complexe que l’implantation des prothèses initiales, notamment s’il existe une évolution de type coque, infection, ou anomalie mammaire, qui peuvent survenir indépendamment de l’existence d’une prothèse mammaire en profondeur.
Heureusement, bien souvent le changement de prothèses mammaires est une opération qui ressemble à une simple formalité ; dans d’autres cas il revêt un certain caractère de gravité avec des risques non négligeables d’hématome et d’infection post-opératoire. Ceci s’explique par le fait que lorsque la prothèse est mal tolérée ou environnée d’une coque extrêmement calcifiée, il ne suffit pas d’enlever simplement les prothèses mais il faut retirer cette coque épaissie.
Dans certains cas également, le fait de retrouver une poitrine beaucoup plus souple qu’elle ne l’était auparavant et qui bouge beaucoup plus que des seins figés dans une coque de grade IV peut surprendre la patiente, qui s’était habituée à avoir des seins très fermes et qui tiennent en place dans n’importe quelle position ou circonstance.
changement de prothèses mammaires: changer mais par quelle incision?
Le changement de prothèses se fait par plusieurs voies d’abord : Soit en reprenant les anciennes incisions dans l’aisselle ; Soit à la jonction du rose et blanc de l’aréole (pourtour aréolaire inférieur) voire dans le sillon sous-mammaire. Le principe est d’enlever la prothèse ancienne pour la remplacer par une nouvelle prothèse.personnellement je continue à tenter le changement des implants PAR VOIE AXILLAIRE. Cette technique est injustement décriée, car elle est plus difficile, mais pas source de plus d’infections, au moins dans ma longue expérience; mais il faut un certain doigté, une forme d’habileté pour extraire la prothèse par cette voie dissimulée, le faire avec succès sans rompre une prothèse fragile, nettoyer la loge, puis en implanter une autre parfois plus grosse…
changer de prothèse mammaire:plus grosse ou plus petite?
Parfois, les patientes demandent des prothèses ou plus grosses ou plus petites ou différentes. Ceci impose alors, d’agrandir ou d’ajuster la loge interne ce qui peut être une source de petites hémorragies per ou post-opératoires. On admet qu’il y a 2 à 5 % d’hématomes post-opératoires ce qui impose une surveillance très précise de la patiente voire une reprise chirurgicale au bloc opératoire si l’hématome est important. un drainage pour 24 heures est interessant pour dépister un hématome en formation.
Enlever les prothèses mammaires pour en changer peut imposer d’inciser la coque,d’élargir la loge,de décoller des adhérences: ceci explique le risque d’hématomes postopératoire accru lors du changement!
Les patientes un peu plus âgées demandent des nouvelles prothèses un peu plus petites; Les plus jeunes optent souvent pour de plus volumineuses…
changer de prothèses mammaires: contrôler l’environnement périprothétique
L’ablation de la prothèse est suivie par le contrôle de la qualité de la loge et par des prélèvements histologiques qui permettent d’être certain qu’il n’y a aucune évolution ou anomalie microscopique de la glande mammaire résiduelle. Une nouvelle prothèse est alors mise en place, de chaque côté.. Actuellement, notre faveur va vers les prothèses en gel de silicone dont la durée de vie sera de 15 à 20 ans en fonction des cas particuliers. Le fait que ces prothèses soient remplies avec un gel de silicone ultra-cohérent est pour nous une très bonne garantie de stabilité dans le temps.
Le changement devra alors être pratiqué une fois que les constatations histologiques et physiques montreront une petite modification de la taille, de la consistance ou de la forme de la prothèse. Toute apparition d’une coque secondaire incite plutôt à un contrôle avec un changement de prothèses. Un drainage est mis en place, et la plaie est refermée soit avec des sutures, soit dans certains cas avec des agrafes ; notamment au niveau des aisselles.
changement de prothèses mammaires: les suites post operatoires
L’ablation des agrafes se fait entre le 15ème et le 21ème jour en fonction de chaque cas particulier. Des petits soins sont nécessaires localement mais il faut éviter une douche trop précoce dans les cinq jours qui suivent l’opération pour éviter de faire couler de l’eau entre les points et inonder la plaie opératoire par de l’eau non stérile du robinet. Un traitement antibiotique flash est souvent institué pendant l’intervention ce qui pourrait prévenir des infections, sans garantie absolue.
Un petit régime sans sucre est également conseillé dans les jours qui suivent pour éviter d’augmenter la glycémie et diminuer l’appétit des microbes pour le sucre circulant dans le sang. Le port d’un pansement ou d’un soutien gorge varie en fonction de chaque cas particulier. Très peu inconfortable, dans l’immense majorité des cas, un changement de prothèses permet de repartir d’un bon pied, si j’ose dire, pour une nouvelle période d’une quinzaine d’années de bonheur au niveau vestimentaire, sensuel et personnel. Mais ces opérations de changement de prothèses mammaires ne doivent pas être sous-estimées dans leur sérieux et dans la nécessité de les pratiquer dans un milieu médical et chirurgical sécurisé .
avant opération dr vladimir mitz après
Et les risques de lymphome?
un article récent sur 20 minutes rappelle les isques de lymphome anaplasique à grandes cellules après implants mammaires te type “américain macrotexturé”É
Cancer liés aux implants mammaires: Trois questions mieux pour comprendre le problème
ETUDES Quelques dizaines de cas ont été recensés…
Les prothèses mammaires fabriquées par la société varoise Poly Implant Prothèse (PIP), au coeur d’un vaste scandale en France, étaient surtout vendues à l’étranger, notamment en Amérique du Sud et dans plusieurs pays européens. — Sebastien Nogier afp.com
- Certaines prothèses peuvent provoquer des lymphomes.
- Le nombre de cas reste néanmoins très peu élevé au regard du nombre d’implants.
- Les autorités sanitaires doivent faire des recommandations d’ici fin novembre.
Depuis le scandale des prothèses PIP qu’il avait contribué à dévoiler, la parole de Christian Marinetti est écoutée. Ce jeudi, le chirurgien esthétique s’est exprimé au micro de franceinfo pour mettre en garde contre le risque de cancer provoqué par certains implants mammaires. « Le risque est faible, mais maintenant que nous le connaissons il faut en tenir compte » a expliqué le praticien. Jusqu’à quel point faut-il s’inquiéter ? 20 Minutes vous résume tout ça.
Que reproche-t-on à ces prothèses mammaires ?
En sept ans, en France, 50 femmes ont développé un « lymphome anaplasique à grandes cellules » liés à leurs implants. Trois sont décédées suite à l’aggravation de la maladie. Ce type de cancer a aussi été détecté aux Etats-Unis, où quelques dizaines de cas ont été recensés.
Interrogé il y a quelques mois par 20 Minutes sur le sujet, le chirurgien esthétique Vladimir Mitz expliquait les causes probables de la maladie : « Ce serait lié à la texture même de la prothèse ». Les implants dits « texturés » – par opposition aux implants « lisses » « pourraient avoir un effet irritant chez certaines femmes, provoquant une réaction inflammatoire qui peut conduire, dans des cas rarissimes, à l’apparition d’un lymphome ».
Dans son interview à france info, Christian Marinetti précise que les implants Biocelle de la société Allergan sont impliqués dans la majorité des cas de cancers recensés. Le PDG de la société visée a réagi sur la radio : « C’est parce que nous sommes aussi la marque la plus implantée (…) Nos prothèses sont marquées, donc facilement identifiables lorsqu’on les retire ». Pour autant, les cas de cancers restent très rares : ils concernent environ 0,01 % des prothèses implantées en France.
Comment la question est-elle traitée par les autorités ?
Les complications liées aux prothèses font l’objet d’un suivi depuis plusieurs années. Comme l’explique le journaliste santé – et médecin de formation – Jean Daniel Flaysakier sur son blog, « c’est en 2008, à l’occasion d’une publication néerlandaise dans la revue JAMA (…) qu’on a vraiment commencé à s’intéresser à ce phénomène ». Depuis, plusieurs études ont suivi : l’Institut national du cancer (INCa)avait produit un rapport en 2015, qui listait quelques cas de cancers. Et en juillet 2018, l’ANSM a publié un nouveau bilan recensant le nombre de lymphomes déclarés.
Concernant les prothèses d’Allergan, les autorités sanitaires devraient publier des recommandations dans les prochains mois. Dans son rapport, l’INCa préconisait de son côté de bien informer les patientes avec « la remise d’une fiche d’information (…) avant la pose d’un implant mammaire, sur le risque de lymphome et les signes cliniques qui doivent les inciter à consulter ».
Ce risque est-il le même que celui des prothèses PIP ?
Non. Dans l’affaire des prothèses PIP, la société utilisait sciemment un silicone industriel pour remplir les implants, au mépris des règles médicales. Ces prothèses présentent des risques de rupture et d’irritation. Environ 30.000 femmes ont été concernées par cette affaire en France, et 400.000 dans le monde. Au total, près d’un million de prothèses mammaires défectueuses ont été écoulées entre 2001 et 2010 par PIP. Il y a deux semaines, le fondateur de la société, Jean-Claude Mas, a définitivement été condamné dans cette affaire à quatre ans de prison ferme et 75.000 euros d’amende.
Retouches et reprises après prothèses mammaires
S’il est une opération où il faut réussir du premier coup, c’est bien celle de l’augmentation mammaire !
En effet, cette opération d’augmentation des seins (relativement onéreuse) fait espérer aux patientes un résultat magique :
Le bon résultat d’une augmentation mammaire doit être immédiat, durable, et conforme aux attentes de la patiente par rapport aux explications qu’elle a reçu en pré-opératoire.
Or, ce n’est pas une opération facile :
Il convient en permanence de limiter les causes d’insatisfaction ou d’insuccès, voire d’erreur, qu’elle soit technique ou qu’elle soit non prévue, même pas signalée dans l’information pré opératoire.
historique
voici bien longtemps que les femmes aux petits seins rêvent d’une augmentation mammaire miraculeuse! Si l’implantation ancienne de boules en ivoire a été abandonnée très vite, d’autres procédés ont été utilisés avec des fortunes plutôt mauvaises: spaghettis de polyéthylène, fragments de derme déspécifié, lipomes recueillis ailleurs sur le corps…
Il a fallu attendre le 20è siècle pour que l’idée de remplir de trop petits seins avec des membranes élastiques remplies de sérum physiologique marque un réel progrès: ce fut l’idée de l’inventif Dr Arion, fondateur d’une célèbre et toujours active marque de prothèses mammaires françaises!
mais l’augmentation mammaire a réellement pris son essor avec l’introduction de prothèses dont la paroi était en silicone: l’idée en revient aux américains Ger et Cronin, le premier ayant remarqué que les poches de transfusion sanguine étaient nouvellement protégées par des membranes en un nouveau matériau: la silicone!
Ces prothèses historiques en paroi silicone et remplies de gel de silicone ont perduré pendant plus de 30 ans chez les premières femmes ayant subi une augmentation mammaire esthétique…
Mais à long terme elles avaient tendance à donner des coques très dures, calcifiées, d’autant que Cronin leur avait adjoint un patch de dacron collant sur la face arrière, pour que ces prothèses collent aux tissus et ne s’échapassent pas!
Le taux de coques était élevé après augmentation des seins par cette méthode: près de 20% des cas; les progrès immenses des prothèses contemporaines, par la purification chimique des composants siliconés et une micro texturation de la paroi, ont abaissé le taux de coques post opératoires à moins de 2%!
les différents positionnements des prothèses mammaires
pour pouvoir comprendre les ennuis post opératoires, il faut réaliser que le chirurgien esthétique peut placer les implants de 3 manières différentes:
1)derrière la glande mammaire, ce qui est la position idéale; encore faut il qu’il existe des tissus de recouvrement satisfaisants, assez denses et épais; sinon les implants deviennent visibles, avec la formation de vagues et et des bords évidents; un lipofilling d’épaississement peut aider; sinon , il faudra placer les prothèses en rétro musculaire…
2)derrière le muscle pectoral: cette solution a l’avantage de camoufler les prothèses derrière un rideau musculaire, et donc amoindrir sa visibilité en cas de glande mince et de peau maigre; mais l’inconvénient est que les prothèses vont bouger du fait de la contraction musculaire, parfois de façon comique pendant les exercices de gymnastique! Cette déformation s’atténue avec le temps, mais elle peut préoccuper des patientes perfectionnistes.
de plus le placement des implants en rétro musculaire est douloureux pendant plusieurs jours, et ces implants peuvent demeurer très écartés à cause de l’action des fibres musculaires qui les repoussent sur les côtés;
3)”le dual plan”
Il s’agit de combiner les 2 techniques: les implants sont rétro musculaires dans leur pôle nord; et sous glandulaires ou sous cutanées dans leur pôle sud; Cette technique qui parait astucieuse expose en réalité à des déboires à moyen et long terme car elle peut associer les inconvénient, des 2 méthodes!!
Nous distinguerons quatre types de retouches qui nous paraissent être les plus fréquemment en cause :
1) : La mal façon immédiate, ou l’infection post opératoire
2) : L’apparition d’anomalies mammaires à type de vagues ou de coques moins fréquentes actuellement
3) L’insatisfaction à distance de l’opération mais pendant la période où les prothèses elles-mêmes sont encore parfaitement conservées et en bon état : exemple, une asymétrie mammaire persistante malgré une opération correctement pratiquée
4)le lymphome à grandes cellules, tumeur exceptionnelle liée à certains types de prothèses
1- les retouches précoces pré-opératoires :
En dehors des hématomes géants qui imposent une ré-intervention immédiate, les causes principales d’insatisfaction proviennent d’une mal-position des prothèses.
A cet égard il faut préciser que la technique qui (actuellement) me paraît la mieux adaptée aux patientes qui présentent des seins petits mais néanmoins existants est l’implantation des prothèses par voie axillaire rétro glandulaire et pré musculaire.
En cas de malposition manifeste, une réintervention doit être programmée rapidement;
En cad d’infection grave et profonde autour de la prothèse (biofilm!), la réintervention est souvent nécessaire avec parfois malheureusement un temps de dépose de l’implant, puis sa réintroduction après 4 mois.
2) L’apparition d’anomalies mammaires à type de vagues ou de coques :
La remise en place de prothèses plus denses , plus volumineuses, et mieux remplies peut aider si des vagues apparaissent; parfois un changement de placement des implants en rétromusculaire pectoral sera la solution avec addition de lipofilling de remplissage autour de l’implant
3) L’insatisfaction à distance de l’opération :
elle peut provenir d’une asymétrie résiduelle intolérable, à corriger par changement d’implant:; un changement subit de la forme de l’implant peut être lié à une rotation de l’implant(la face avant passe en arrière, ou un implant anatomique a son bas qui se place en haut); une correction simple par manoeuvres externes peut être tentée en consultation et réussit le plus souvent!
voyez la vidéo expliquant la manoeuvre de retournement des prothèses: copiez dans votre moteur de recherche:https://dai.ly/x19y763
4) Une cause rare et sérieuse de retouche nécessaire est l’apparition d’un lymphome anaplasique à grandes cellules post opératoire tardif(LAGC)
il résulte d’une réaction cancéreuse à bas bruit à l’enveloppe siliconée de certains implants; la membrane qui entoure le gel peut être structurée de 3 façons différentes:
- une membrane lisse , non attaquée par des produits de texturation: risque infime de lymphome!
- une membrane filamenteuse , imitant les excroissances des couches de polyuréthane parfois employées par certains chirurgiens; ces membranes se brisent et sembleraient favoriser le LAGC
- une membrane micro texturée, veloutée sans excroissances qui comporte un risque très faible de LAGC; c’est mon choix favori pour une augmentation mammaire!+++
Les signes évocateurs de LAGC après augmentation mammaire datant de plusieurs années sont un accroissement du volume d’un sein ou des deux, l’apparition de zones dures périphériques; une écho et mammographie des seins confirment la présence de liquide autour des prothèses; une ré-intervention est nécessaire pour explorer, vider le liquide, enlever l’ implant et la coque périprothètique, et procéder à une analyse histologique de la paroi; si confirmation du LAGC il y a, un traitement chimiothérapique complémentaire sera prescrit, conduisant à la guérison dans la majorité des cas.
Heureusement ce scénario est absolument exceptionnel en matière d’augmentation mammaire; mais cela suffit pour que le suivi des patientes soit assidu et précis; nous attendons un registre national des patientes porteuses d’implants mammaires;
après les scandales PIP( le fabricant remplissait certaines prothèses avec un gel de silicone industriel, non médical!), celui des prothèses au gel trop fluide qui dissolvait les membranes protectrices dans les années 1998- ce qui avait conduit à proscrire les implants remplis de gel au profit d’implants gonflés au sérum physiologique(mais qui peuvent alors se dégonfler brutalement!), le temps semble venu d’une certaine confiance et paisibilité en ce qui concerne la technologie au point des prothèses mammaires contemporaines!
en conclusion,
paix sur l’augmentation mammaire aujourd’hui ; des progrès sont encore à prévoir; certains fabricants proposent des implants plus légers, adaptant une technologie de l’aérospatiale pour remplir le gel de silicone de billes ultra légères; Mais prudence aussi, une technologie sûre vaut mieux que des expériences parfois désastreuses à long terme!
en tout cas , si insatisfaction il y a , une retouche s’imposera…peut être, car il faut toujours peser le bénéfice risque en matière d’augmentation mammaire.
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Coques autour des prothèses mammaires,
une étude scientifique: un article ancien mais toujours d’actualité!
En ce qui concerne les Coques autour des prothèses mammaires, je vous laisse lire le résumé d’un article scientifique que j’avais écrit il y a quelques années, mais qui garde une grande actualité du fait de cette nouvelle pathologie inquiétante, le lymphome anaplasique, qui survient essentiellement autour des prothèses MACROTEXTUREES, et pratiquement pas autour des prothèses mammaires MICROTEXTUREES que j’utilise depuis près de 20 ans en 2018!
Coques autour des prothèses mammaires,
L’article concerne donc l’étude au microscope des Coques autour des prothèses mammaires, c’est une étude scientifique : il analyse l’environnement histologique péri-prothétique autour des implants mammaires ; Publié il y a quelque temps pour étudier les différentes constitutions réactionnelles au silicone des parois et du gel qui fuyait beaucoup à l’époque, il met l’accent sur les réactions inflammatoires, notamment autour du polyuréthane, fort à la mode à cette période de transition, après le moratoire sur les implants remplis de gel de silicone:
Presque 20% des implants siliconés lisses entraînaient des coques péri-prothétiques, très gênantes esthétiquement et fonctionnellement!
Cette étude revêt un caractère d’actualité car l’apparition d’une complication rare: le LYMPHOME ANAPLASIQUE A GRANDES CELLULES(LAGCD), qui peut advenir après l’implantation de prothèses mammaires “chevelues” dites macro texturées , met cette étude sur le devant de la scène pour mieux comprendre ce qui se passe en profondeur . les Coques autour des prothèses mammaires sont devenues certes plus rares grâce aux progrès technologiques, mais n’ont pas disparu totalement et méritent qu’on s’arrête sur ce problème, d’autant que d’autres complications apparaissent du type irritatif ou même tumoral: le Lymphome anaplasique…
Coques autour des prothèses mammaires,
Coques autour des prothèses mammaires,
En définitive, cette étude m’a démontré dans les années 1990 2000 que les femmes coqueuses étaient d’éternelles coqueuses!
ceci était lié au fait que leur corps réagit au silicone d’une façon différenciée et variable, parfois même différemment d’un sein à l’autre côté!
Actuellement, les proportions de coques ont beaucoup diminué du fait de l’amélioration de fabrication, multicouches, des parois de l’enveloppe périprothètique;
Les Coques autour des prothèses mammaires ont ainsi considérablement diminué; mais d’autres soucis apparaissent: les vagues par effet de pesanteur au niveau d’un gel qui ne remplit pas assez l’implant, les asymétries mammaires, les vices de positionnement notamment en position rétro-pectorale, etc…on accuse même la membrane hyper chevelue des prothèses à paroi MACROTEXTUREE d’être à l’origine des LYMPHOMES ANAPLASIQUES A GRANDES CELLULES, l’inquiétant LAGCD!
Reconstruction du sein après cancer
LA RECONSTRUCTION du sein APRES CANCER est POSSIBLE et NON DANGEREUSE
La Reconstruction du sein après cancer est une chirurgie réparatrice qui ne fait pas courir de risques de relancer le cancer
Lorsque le cancer a conduit à une destruction partielle d’un sein, il devient important pour un certain nombre de patientes de subir une reconstruction. Elle peut être immédiate, secondaire précoce ou retardée selon les cas et la demande de la patiente que l’on oit informer préalablement- avant même la tumorectomie ou mammectomie.
La réparation vise à réparer les dommages subis par la première opération, dommages qui sont de plusieurs ordres :perte du volume mammaire, cicatrices, symétrisation, reconstruction de l’aréole et du mamelon.
1ère reconstruction d’un volume mammaire
La reconstruction du volume se fait essentiellement par l’implantation de prothèses mammaires de forme adaptée : c’est le triomphe des prothèses dites anatomiques qui ressemblent un peu a un sein discrètement ptôsique chez une femme de la quarantaine.
Mais les prothèses rondes font aussi bien l’affaire à mon avis!
2ème reconstruire les tissus cutanés de bonne qualité s’il y a eu une irradiation et une brûlure par les rayons X.
La reconstruction de la peau (qui peut être insuffisante ou un peu trop rétractée) se fait soit par l’implantation sous cutanée de tissus graisseux, sous forme de greffons dermo-graisseux (lipostructure ou lipofilling) ; la présence de cellules souches dans les tissus graisseux implantés contribue à redonner une meilleure vitalité au niveau de la peau qui devra protéger l’implant prothétique.
La reconstruction de l’aréole
se fait par des greffes de peau que l’on prend à la face interne de la cuisse, et par un petit fragment du téton controlatéral, ou du lobule de l’oreille, voire de petits lambeaux locaux.
il vaut mieux éviter de prendre les tissus sur les petites lèvres (technique ancienne de L.PEREL); le tatouage est un pis aller et n’a pas ma faveur, car il reconstruit en 2 dimensions et non en 3.
3ème symétriser l’autre côté qui est sain
il peut être normal, ou trop petit, trop gros ou tombant.On devra alors appliquer les méthodes de chirurgie esthétique bien connues pour diminuer, remonter ou augmenter le sein restant contro-latéral.
La symétrisation du sein qui est resté normal se fait après un contrôle mammographique pour vérifier qu’il n’y a pas de micro-cancer entrain de se développer de ce côté là.
On peut alors appliquer toutes les méthodes nécessaires, soit de réduction, d’augmentation, ou simplement de pexie (c’est à dire une remontée du sein à l’aide d’une cicatrice autour de l’aréole et d’une petite cicatrice verticale sous mammaire).
Combien de temps au total pour une reconstruction complète?
Actuellement la reconstruction totale d’un sein qui a été enlevé après un cancer prendra environ 9 mois : la première opération sera suivie 4 ou 5 mois après par la réfection de la plaque aréolo-mamelonnaire, suivie encore au bout de 2 à 3 mois par quelques implantations de graisse sous forme de liposculpture (on peut redonner une meilleure étoffe cutanée au sein reconstruit après le cancer).
Ainsi on peut refaire un sein en 9 mois environ, le temps d’une grossesse.
Le sein reconstruit n’est pas un sein naturel ; mais globalement les résultats sont de bonne qualité et donnent à la patiente un confort psychologique et d’habillement qui vaut d’être tenté.
les prothèses siliconées sont elles fiables en reconstruction mammaire?
Les prothèses en silicone ont une sûreté dans le temps qui a été démontrée ; les résultats que nous avons pu suivre d’années en années attestent de la vitalité retrouvée chez des femmes qui avaient été mutilées par une opération autrefois dévastatrice.
voici ci dessous plus de précisions:
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CHIRURGIE MAMMAIRE RÉPARATRICE APRES CANCER DU SEIN.
Dr V.MITZ
Raymond Vilain avait distingué les problèmes du sein bénin, du sein malin et du sein Vilain. Aujourd’hui, la chirurgie du sein malin après l’ablation du cancer doit aboutir à un sein joli.
Ce type de reconstruction est, dans note esprit, nécessairement entouré d’une préoccupation majeure : la chirurgie doit rester sobre : elle doit aboutir à un résultat esthétique et rester efficace longtemps.
Dans les pires des cas, à la suite de l’ablation majeure de tissus (peau et muscle pectoral), il faudrait qu’en neuf mois (c’est-à-dire le temps d’une grossesse), la réparation puisse être complète. Ceci n’est pas toujours possible.
En effet, si dans la majorité des cas, la chirurgie d’exérèse du cancer se fait d’une façon complète et permet d’éviter la radiothérapie, dans d’autres cas il peut subsister une radiodermite ou des invasions tumorales par métastases cutanées qui rendent la chirurgie d’exérèse pris réparation particulièrement délicates.
Si l’on ajoute à ces problèmes le fait qu’il y a actuellement une certaine pression sociétale à pratiquer des reconstructions en un temps, le lecteur comprendra la grande diversité des techniques qui s’offrent aujourd’hui et pour lesquelles il nous paraît opportun de faire une mise au point.
LES DIFFÉRENTES SITUATIONS PRATIQUES de destruction du sein après chirurgie d’exérèse:
Les bon cas:
1) L’opération consécutive à l’ablation du sein par la technique de Patey.
L’ablation de Patey résulte en une longue cicatrice horizontale.
La glande mammaire est enlevée avec la peau et le feuillet aponévrotique antérieur du muscle pectoral, qui est respecté. La reconstruction est ici assez facile : à supposer que le sein contro- latéral soit satisfaisant, la reconstruction comportera deux temps, chacun séparé d’environ quatre mois :
– Dans le premier temps, on mettra en place une prothèse en silicone gel qui sera glissée en arrière du muscle pectoral, en utilisant comme voie d’abord la partie latérale de la cicatrice ; celle-ci devra être excisée pour contrôle histologique :
– Trois mois après, la plaque aréolo-mamelonnaire sera reconstruite en utilisant une greffe de peau totale dans la région inguinocrurale. Le mamelon lui-même sera refait par transfert composé d’un tiers du mamelon sain controlatéral. Il n’y aura pas de déficit préjudiciable au niveau du prélèvement aréolaire.
– Parfois un décollement de peau abdominale gagnera de l’étoffe cutanée et permettra de refaire un sillon sous-mammaire.
Ces reconstructions donnent des seins parfaitement acceptables au niveau de leur symétrie : si ce n’était la cicatrice, on ne pourrait même pas reconnaître qu’il s’agit d’une chirurgie après cancer du sein. Les patientes sont en général très satisfaites physiquement et psychologiquement. La reconstruction du sein ne fait absolument pas courir de risque de récidive du cancer.
Toutes les études statistiques ont montré l’innocuité de ces méthodes de reconstruction en ce qui concerne la reviviscence d’un cancer.
2) Il existe une ptôse contro-latérale ou une hypertrophie mammaire contro-latérale.
Dans ce cas, il y aura également deux temps opératoires.
Le premier temps comporte la mise en place d’une prothèse et la plastie du sein hypertrophique ou ptôsique. Quatre mois après, on reconstruira la plaque aréolo-mamelonnaire selon la même technique que ci-dessus.
3) Il existe une amputation mammaire bilatérale selon la technique de Patey.
Contrairement à ce que l’on pourrait penser, une reconstruction bilatérale donne les seins les plus symétriques. Il est possible de mettre en place une prothèse assez volumineuse (entre 340 et 380cc) qui est glissée contre la paroi thoracique.
Le galbe étant obtenu, trois à quatre mois plus tard, il suffira de refaire les plaques aréolo-mamelonnaires par une greffe de peau totale inguino-crurale et en prélevant un petit fragment de greffe composée de lobule de l’oreille. Il sera ainsi possible de refaire complètement une aréole satisfaisante.
Nous préférons faire ces reconstructions à l’aide d’éléments tissulaires qui donnent une aréole un peu plate sans le relief habituel d’une aréole normale, mais en évitant les tatouages ou les faux semblants trop médiocres quant à leur résultats esthétiques.
4)Les séquelles de tumorectomies déformantes.
Un certain nombre de chirurgiens pratiquent des tumorectomies de façon à conserver un sein à la patiente en lui
promettant d’ailleurs ce qu’ils n’arrivent pas toujours à obtenir : c’est que le sein restera joli après une tumorectomie importante du tiers ou la moitié du sein. Nous n’avons guère vu de quadrandectomies ou d’hémirésections mammaires donner des séquelles esthétiques satisfaisantes, lorsqu’on laisse le sein en l’état. Dans ces cas, la reconstruction peut être assez difficile : les patientes sont souvent déçues des résultats.
Le principe fait appel bien entendu à la mise en place de prothèses en silicone gel. Ces silicones n’ont pas une capacité de s’adapter à toutes les déformations : la forme et la consistance du parenchyme mammaire normal sont extrêmement variables d’une patiente à l’autre. Or, nous ne disposons que de quelques types de prothèses, dont la consistance du gel reste toujours à peu près égale, assez stéréotypée. Ainsi, les tumorectomies peuvent poser de redoutables difficultés de reconstruction.
Une bonne solution actuelle est représentée par le lipofilling ou autogreffe de sa propre graisse : mais il faudra s’y reprendre 2 à 3 fois car à chaque fois seulement 30% des adipocytes greffés survivent !
5) La chirurgie oncoplastique : elle consiste à enlever le cancer du sein en même temps qu’on pratique une mammaire de réduction : on associe des techniques de chirurgie plastique et esthétique, afin de retirer la tumeur maligne tout en construisant un sein au galbe satisfaisant.
6)Les grandes pertes de substance thoraciques postopératoires ou les séquelles de l’opération de Halstedt.
Dans ces cas, il n’y a pas de reconstruction immédiate possible.
Il est nécessaire de faire un resurfaçage thoracique préalable. Ce resurfaçage a pour ambition de refaire non seulement l’étoffe cutanée mais également de refaire le retapissage musculaire du thorax.
On peut faire appel à plusieurs types de techniques :
A)Le lambeau de grand dorsal, qui est maintenant bien connu ; il consiste à transposer vers l’avant le muscle grand dorsal surélevé par un ilot cutané. C’est une superbe opération
qui avait déjà été décrite au début du siècle par Tanzini, remise à l’ordre par Olivari en 1972. Ce lambeau permet aussi bien de redonner une étoffe cutanée que de refaire le muscle manquant.
Il n’est possible que si le nerf du grand dorsal n’a pas été sectionné on irradié et que si le muscle garde une certaine consistance.
Lorsque la paroi thoracique aura été ré surfacée, on pourra se retrouver dans le cas précédent et refaire une reconstruction en deux temps.
Finalement, il faut neuf mois pour refaire totalement un sein et une poitrine à peu près symétrique chez une patiente ayant subi une chirurgie d’exérèse très importante.
B) Les lambeaux de peau abdominale pédiculés sur le grand droit visant à reconstruire un sein sans prothèse.
C’est ce que les Américains appellent la technique du TRAM. Il s’agit d’opérations assez importantes pour lesquelles l’ambition est de transposer toute la paroi abdominale sous-ombilicale, recouverte de la peau qui est excédentaire vers le thorax.
Son utilisation repose sur la permanence tissulaire des artères épigastriques. Pour des raisons de sécurité on a tendance à prendre non plus un seul muscle grand droit mais les deux muscles droits : parfois, il faut des lambeaux libres avec des anastomoses vasculaires, notamment de décharge veineuse.
C’est une opération très importante dont la durée, même pour un opérateur entraîné est d’environ deux heures et demie. Elle est assez lourde et ne s’adresse que dans les cas ou il existe un excédent cutané abdominal et lorsque la patiente préfère avoir un sein reconstruit mais ptôsique, ressemblant au sein sain.
C’est une technique que nous ne faisons guère dans notre pratique, mais nous la considérons à connaitre en cas de défaite de toutes les autres techniques ou comme rattrapage quant il n’ya pas de lambeau de grand dorsal possible.
C) Le DIEP ou lambeau microchirurgical de peau du ventre sans abimer les muscles:
c’est une variante ultramoderne de la technique du TRAM : on prélève les rameaux perforants artériels en respectant les fibres musculaires. Un remodelage secondaire du lambeau sera souvent nécessaire. Les lambeaux inhabituels prélevé est greffés par microchirurgie : lambeaux de fesse, de cuisse, des flancs : techniques plus rares mais possibles.
D) d’autres lambeaux microchirurgicaux sont décrits et à la mode: lambeau fessier inférieur, lambeau de face interne de cuisse, etc.
Ces lambeaux micro-chirurgicaux apportent du volume certes, mais il y a un taux d’échec lié aux micro-anastomoses et aux conditions de circulation locales; ce sont des opérations plus longues que l’implant siliconé ou le lipofilling, et ne symétrisent pas le côté sain en même temps, pour ne pas allonger la durée opératoire qui est au minimum de 3h en moyenne pour un chirurgien entrainé…
E) Les séquelles de la radiothérapie.
Lorsque la radiothérapie vient d’être réalisée, rien n’est possible ; il faut que les tissus s’assouplissent et qu’une période d’environ six mois soit écoulée pour que l’on puisse envisager une solution thérapeutique. Il n’y a pas tellement d’intérêt, dans ces cas complexes , à utiliser des expandeurs, de façon à dilater la peau car la peau expansée a progressivement tendance à se contracter secondairement.
Il existe souvent des infections, des expositions des prothèses qui ulcèrent la peau irradiée. Lorsque on a l’impression que les tissus se sont un peu assouplis, on pourra utiliser des techniques faisant essentiellement appel à des lambeaux.
F) En cas de radiothérapie ancienne avec, parfois, des radiodystrophies (télangiectasies, petites ulcérations, peau rougeâtre et atrophique…), il devient indispensable de recourir à des lambeaux. Si le lambeau de grand dorsal est possible, il aura notre préférence. Sinon, on pratiquera des lambeaux de grand droit abdominal.
F) Des lipofillings préparatoires peuvent améliorer la trophicité locale ! :
G)Dans certains cas de resurfaçage présternal complexe très important, le recours au lambeau de grand épiplon pédiculé (technique de Kiricuta) devra être utilisé. Le gros problème, que nous avons rencontre dans une série d’une quinzaine de cas depuis dix ans, est qu’il existe très souvent des cellules cancéreuses qui sont piégées et qui peuvent se dissimuler dans le fond des tissus scléreux.
L’histologie systématique des pièces d’exérèse des radiodystrophies a montré la présence assez fréquente de ces cellules et même 8% de cancers radio-induits.
LA PLACE DE LA RECONSTRUCTION MAMMAIRE D’EMBLEE
Il s’agit d’un programme très intéressant : toute patiente qui subit l’ablation d’un cancer par un chirurgien généraliste peut, le jour même, bénéficier d’une reconstruction par un chirurgien plasticien présent. Celui-ci doit, non seulement fermer joliment la plaie mais éventuellement, essayer de refaire un galbe. Si l’attitude théorique est très alléchante, il faut bien admettre que les résultats de cette méthode ne justifient pas leur appellation de reconstruction d’emblée car, il est pratiquement impossible de mettre une prothèse de bonne taille sous une plaie qui vient d’être refermée.
Les études récentes ont montré qu’il fallait mettre en place un expandeur qui permettra progressivement de dilater la peau et qui secondairement devra être remplacé par une prothèse définitive et par la reconstruction du mamelon en deux temps.
Cette reconstruction en un temps est donc exceptionnellement possible d’emblée : finalement, on se retrouve dans le cas initial, c’est-à-dire une simple reconstruction en deux temps nécessitant un minimum de trois mois de délai.
La place des expandeurs.
Les expandeurs ont été en vogue dans les années 85-90 pour refaire un sein après cancer.
Le principe en est de dilater progressivement la peau par mise en place d’une prothèse en silicone gonflée petit à petit à travers un réservoir implanté à distance.
On parvient ainsi à dilater la peau, de façon considérable, ce qui autorise la mise en place de prothèses très volumineuses. Le gonflement se fait par piqûre dans la peau au travers de la valve, deux fois par semaine : chaque fois, il faut injecter entre 20 et 40 cm3 de sérum physiologique à l’aide d’une aiguille ultra-fine.
C’est une sujétion pour les patientes : lors de l’ablation de l’expandeur, on s’est aperçu progressivement que le gain de peau était perdu et que la peau revenait mouler les prothèses mises en place. Or, ces techniques avaient été utilisées pour recréer certaines ptôses mammaires de façon à éviter l’opération sur le sein normal.
Finalement, le choix de notre équipe est qu’il vaut mieux réaliser des seins jolis après un cancer du sein plutôt que de refaire un sein résiduel. Nous avons abandonné, sauf cas très précis, la technique des expandeurs.
DES OPERATIONS PLUS SOPHISTIQUEES EN MATIERE DE RECONSTRUCTION DU SEIN ?
Un certain nombre d’auteurs, notamment américains (Shaw), préconisent l’emploi de lambeaux micro-chirurgicaux pris sur la fesse pour refaire un sein : par micro-chirurgie, ils anastomosent les vaisseaux au niveau d’un site receveur qui peut être intercostal ou axillaire.
Ces opérations très sophistiquées ont un peu l’inconvenance des techniques de lambeau abdominal transposé sur le grand droit. Ils sont assez longs à réaliser : l’anesthésie va durer deux heures et demie à quatre heures.
Or, pour nous, c’est un argument très important qui joue contre l’utilisation de cette méthode : en matière de reconstruction du sein après cancer, le chirurgien plasticien doit être respectueux des défenses naturelles de la patiente, et les opérations envisagées doivent être courtes et efficaces : une sorte de reconstruction éclair. C’est pour quoi nous ne favorisons pas les reconstructions par microchirurgie après un cancer du sein, au profil de technique plus simples.
CONCLUSION
La chirurgie mammaire reconstructrice après cancer du sein a fait d’immenses progrès : vouée aux gémonies il y a trente ans, considérés comme illégale et dangereuse car faisant courir un risque de cancer (voir l’hostilité qu’a subie le Pr. Pérel dans les années 50 !), elle est devenue parfaitement admise et est même un « must » chirurgical qu’il faut proposer aux patientes jeunes qui sont victimes d’un cancer du sein.
Les techniques se sont considérablement simplifiées. Nous avons appris à raccourcir les délais de reconstruction.
Enfin, l’essentiel est de travailler avec une équipe de cancérologues susceptibles, avant chaque étape, de vérifier l’état immunologique et l’imprégnation tumorale par l’étude des marqueurs nécessaires.
Mais l’association dans une même équipe d’un chirurgien généraliste et d’un cancérologue permet de donner à la patiente les meilleures chances de ne pas craindre que son image corporelle sera détruite.
Notre expérience a montré que cette chirurgie est hautement valable, très favorable au niveau physique et psychologique, et que les patientes était prêtes à largement supporter les aléas d’une reconstruction pour effacer les souvenirs amers du cancer.
Dans une série d’environ 200 patientes, nous avons eu 4% de récidives connues par nous à long terme. On peut donc affirmer qu’à cinq ans, cette chirurgie de reconstruction n’implique pas la récidive inéluctable pour des patientes condamnées.
C’est au contraire une chirurgie qui ouvre l’espérance d’une meilleure qualité de survie.
21 novembre 2019
Pour celles ou ceux qui sont concernés, voici un lien vers un de mes sites qui traite du problème actualisé au cours d’un récent congrès à Paris:
https://sites.google.com/site/seinsvladimirmitzcom/reconreconstruction-du-sein-apres-cancer