Plasties mammaires (suites opératoires)
Plasties mammaires (suites opératoires): vous voulez tout savoir sur les soins à apporter après l’opération?
Vous venez d’être opérée d’une hypertrophie ou ptôse mammaire.
L’opération consiste à remodeler la peau et la glande mammaire pour les remettre dans une meilleure position et leur donner une forme plus avantageuse.
Il existe de ce fait des cicatrices variables autour des aréoles, verticale sous les aréoles et une courte dans le sillon sous mammaire. Ces cicatrices vont progressivement s’atténuer. Il n’xiste pas autant de cicatrices si l’opération a consisté en une simple liposuccion; Mais cela n’est possible que si la majorité de l’excédent de volume est lié à de la graisse et non pas à de la glande, qui n’est pas aspirable par liposuccion:
SUITES APRES Plasties mammaires
Vous n’aurez que peu de douleurs à la fin de l’intervention car le pansement qui a été fait soutient parfaitement la poitrine; quoique léger, il est perméable à l’air ,et efficace;
Plasties mammaires (suites opératoires) J+1
Le lendemain de votre opération un nouveau pansement pourra être éventuellement refait afin que vous puissiez observer déjà la forme des seins opérés ; dans d’autres cas, un pansement compressif sera remis en place jusqu’au 6ème 7ème jour post-opératoire. A ce moment là vous devrez prévoir et ne pas oublier un soutien-gorge qui vous maintiendra bien la poitrine en place (il permet de comprimer la cicatrice ,par exemple un soutien-gorge de sport en lycra boutonnable en avant.)
mais actuellement, j’utilise des pansements très légers qui permettent de contrôler facilement la forme de plastie mammaire obtenue; Les seins sont encore un peu hauts, ils vont redescendre un peu et se stabiliser vers la 6è semaine post op.
Plasties mammaires (suites opératoires) J+7
Les agrafes -si agrafes il y a-seront retirées entre 7 et 14 jours post-opératoires ; il vous sera possible de vous doucher et de sécher les plaies au sèche cheveux tiède le jour même ainsi que les jours suivants.Un brumisateur d’eau fraiche fait aussi parfaitement l’affaire!
actuellement j’utilise plutôt des fils résorbables en 14 à 21 jours post op,! qui donnent une jole cicatrisation sans soucis d’ablation de fils!
vous devrez brumiser une eau minérale et sécher au séchoir à cheveux, sans toucher aux pansements légers qui seront changés à J+7;
pendant cette semaine, sucre, chocolat et alcool sont formellement déconseillés pour diminuer les risques infectieux, liés à l’appétence des microbes pour le sucre circulant...
Plasties mammaires (suites opératoires) J+14
vous aurez un deuxième rendez-vous de soin vers le 14ème jour où seront enlevés les derniers fils, ou chngés les pansements ; il est utile de porter un soutien-gorge tres léger(exemple= soutien gorge ou brassière de sport lavable) jour et nuit pendant un mois.Puis à votre guise,car il faut érotiser l’entourage!
Plasties mammaires (suites opératoires) J+30 à 45
Vous verrez votre poitrine évoluer pendant les 3 mois qui suivent.
Les seins vont en effet, un peu retomber car, en fin d’intervention, ils ont été volontairement placés trop haut et ont un aspect un peu en « concorde » c’est à dire que le mamelon louche un peu vers le bas. Mais, ceci s’amende très rapidement, et en 3 mois votre sein va prendre une forme plus naturelle du faitde la pesanteur.
Plasties mammaires (suites opératoires) les 4 mois suivants
La sensibilité des mamelons est diminuée pendant une période de 4 à 6 mois. Mais, vous pourrez exposer votre poitrine, sur le plan érotique, à partir de la fin du 1er mois.
Plasties mammaires (suites opératoires): les complications éventuelles à traiter
- en post op immédiat, encore à la clinique, une complication à redouter, est un hématome expansif très important qui peut se constituer : le sein gonfle rapidement, devient très douloureux et saigne au-dessus du pansement. Dans ces conditions, il faut appeler l’infirmière car une geste chirurgical peut s’avérer nécessaire : cette complication survient dans les heures qui suivent l’opération, pendant l’hospitalisation. , et impose une reprise bénigne en bloc opératoire; votre chirurgien sera appelé en urgence!
Heureusement, cette complication est très rare et survient dans un cas sur 200.* - Les autres petites complications qui peuvent survenir sont les 2 types : des petits hématomes bénins autour des mamelons et une impression de tension sur les seins ou des petites douleurs ou un petit suintement de la partie basse de la cicatrice.
Tous ces petits ennuis peuvent être facilement corrigés et ne nécessitent pas de réintervention urgente : il suffit d’appeler l’infirmière qui vous conseillera sur la meilleure conduite à tenir dans chaque cas. - Une dernière complication est à mentionner mais tout à fait exceptionnelle : c’est la nécrose du mamelon.
En effet, dans certains cas de gigantomastie par exemple, la chirurgie effectuée autour du mamelon peut entraîner des petits problèmes compromettant sa vascularisation. Des soins sont être nécessaires pendant une période de 6 semaines à 2 mois, tant que tous les mauvais tissus ne seront pas éliminés : une chirurgie secondaire peut être indiquée, permettant de reconstituer parfaitement le mamelon.
Heureusement, avec notre technique, cette complication est absolument exceptionnelle.
Plasties mammaires (suites opératoires) : FAQ
- exposer vos seins au soleil? vous pourrez faire bronzer vos cicatrices dès la 6ème semaine post-opératoire.
En tout cas, dans les premières semaines post-opératoires les cicatrices sont nettes et minces et vont progressivement se modifier et devenir plus visibles, sensiblement plus grosses. Elles resteront ainsi pendant quelques mois. - Faut il masser les seins? Pendant cette période, il faut que vous fassiez des massages : ces automassages sont très importants pour réorganiser les cellules de la cicatrice, ils permettent d’aplanir et d’affiner la cicatrice.
Considérez donc importants ces massages si vous voulez avoir les cicatrices les plus jolies possibles.
Plasties mammaires (suites opératoires)
L’opération de plastie mammaire est particulièrement au point et vous donnera un bon résultat si elle est pratiquée dans de bonnes conditions tant médicales que psychologiques.
Nous avons mis au point des opérations à cicatrices limitées (parfois réduites à la seule sous mammaire ou à la seule péri-aréolaire) qui pourront vous être proposées si votre cas le permet.
Un dernier conseil : plus jeune l’opération sera pratiquée, meilleur sera le résultat !car le bénéfice physique et psychique seront présents plus vite!
ci dessous des explications en vidéo sur la réduction esthétique et fonctionnelle de l’hypertrophie mammaire:une jolie réduction des seins
voyez cette vidéo de résultat: une jolie réduction des seins
Docteur Vladimir Mitz est un chirurgien d’expérience en esthétique à paris: il a fait sa thèse de médecine sur la réducrtion mammaire, selon une nouvelle méthode imaginée par feu le Dr LALARDrIE, la VOUTE DERMIQUE’attention aux anagrammes!!)
questions réponses sur la réduction mammaire par un chirurgien d’expérience
jusqu’à quel âge peut on opérér?
1)le chirurgien peut opérer tant qu’il a la forme et les capacités physiques et intellectuelles pour pratiquer en séxcurité pour les patients
“Docteur vous n’allez pas arrêter de travailler!” me disent certains patients soucieux de ma retraite que je n’envisage pas de sitôt!Ami lecteur, patient fidèle, rassurez-vous!!je suis en pleine forme et je continue dans ce monde convulsif à opérer avec calme et constance, ma main est sûre et mon esprit affuté. je suis toujours ardent pour obtenir le plus joli résultat possible, naturel et harmonieux; en cas d’insatisfaction, j ne recule pas devant une retouche opératoire!De plus je reste innovant et je cherche des solutions techniques pour des situations complexes;récemment j’ai mis au point le microlift du visage!Un article récent paru dans le British journal of surgery démontre que les chirurgiens de plus de 50 ans ont moins de morts sur la conscience et moins de complications que les plus jeunes, coincés dans leur imparable courbe d’apprentissage!En matière de chirurgie esthétique, surtout à Paris,où la concurrence est rude, il n’ y a que l’embarras du choix pour trouver un bon chirurgien esthétqiue de confiance;
2)La réduction mammaire peut être pratiquée chez une patiente de quel âge à quel âge?
De 13 à77 ans!! ma patiente la plus jeune avait une gigantomastie bilatérale insupportable et fut opérée avec un grand succès; ma patiente la plus âgée a 77 ans et a demandé une réduction mammaire de soulagement pour son dos soumis à rude épreuve par des seins trop lours, en même temps qu’elle fut rajeunie par un lifting cervicofacial!
3) la réduction mammaire peut exposer à des complications
On ne gagne pas à tous les coups , il est des cas où la main même affutée ne permet pas un bon résultat…
La nature est traîtresse et ne pardonne pas aisément les petites erreurs où les anomalies tissulaires , nous surprenant , la patiente et son chirurgien,par une cicatrisation déroutante et vengeresse!
ainsi peut on voir des hématomes géants à réopérer vite,des asymétries notables de résultat, des complications infectieuses ou de mauvaise cicatrisation, des nécroses cutanées ou de l’aréole, des pertes de sensibilité,ou encore une reprise secondaire d’hyperetrophie glandulaire ou graisseuse des seins; Globalement, l’expérience du chirurgien en matière de réduction mammaire permet d’assurer au moins 95% de bons et très bons résultats!
Docteur Vladimir Mitz chirurgien d’expérience en esthétique à paris:
exemple :comment évoluent le sein et les cicatrices après une plastie mammaire de réduction ?
voici des cicatrices de plastie mammaire effectuée par vladimir mitz, après 18 mois d’évolution; elles sont beaucoup plus courtes qu’autrefois, et von encore s’atténuer pour se fondre avec les tissus avoisinants; mais notez combien la forme finale st bien sculptée et donne un sein “érotique”!
réduction mammaire par un chirurgien d’expérience
c’est un des facteurs les plus importants de la réussite: l’expérience qui permet de combiner des variables très diverses comme:
- la qualité fine ou épaisse de la peau
- la différence gauche droite des seins
- l’inclinaison des côtes différente des 2 côtés
- la consistance ferme ou graisseuse molle de la poitrine
- la position des plaques aréolomamelonnaires
- la position haute ou basse des sillons sous mammaires d’origine
- les désirs de taille exprimés par la patiente avant l’opération
bref tous ces détails vont former un algorithme décisionnel dans la tête du chirurgien chevronné, qui va ainsi opérer au mieux.
ce n’est pas suffisant pour réussir la réduction mammaire, même par un chirurgien d’expérience
car l’évolution au bout de 10 ans change la donne: les tissus élastiques se distendent par les méfaits de programmes génétiques altérant les fibres élastiques et aussi les variation de poids qui interagissent avec la résistance élastique du derme du pôle inférieur des seins…
Ainsi dans le cas ci dessus présenté, la cicatrice verticale de la plastie mammaire se situe dans une zone de fragilité élastique: la distension progressive de la peau après une ptôse mammaire secondaire entraîne chez la patiente concernée une insatisfaction, car sa poitrine si bien remontée en post opératoire immédiat,recommence à ptoser un petit peu: il a donc fallu envisager de la réopérer, car elle désire des seins fermes d’adolescente! Mais est-ce bien réaliste et opportun de céder à certains demandes un peu exagérées?!
une retouche opératoire sera donc peut-être nécessaire, si l’insatisfaction perdure!
On remarque sur cette photographie post-opératoire (18 mois s après l’opération pour hypertrophie mammaire de la poitrine) , cet affaissement de 2 cm environ: la retouche est possible mais l’évolution restera aléatoire…
conclusion du Docteur Vladimir Mitz chirurgien d’expérience en esthétique à paris:
Le temps qui passe est un cruel transformateur innatendu de nos efforts; parfois tout ira bien , mais parfois aussi nous serons confrontés à une évolution délétère de la forme ou des ciacatrices; toute l’expérience accumulée vise à minimiser ces évolutions désagréables , qui néanmoins pourront être retouchées! L’éventualité d’une retouche opératoire fait ainsi partie de l’information de base QUE NOUS DEVONS DONNER A NOS PATIENTS!
ci dessous des explications sur la plastie mammaire de réduction:
un lien vers un site google seins vladimir mitz:
Plasties mammaires de réduction ou pour ptose mammaire(suites opératoires)
Vous venez d’être opérée d’une hypertrophie ou ptôse mammaire: en Chirurgie esthétique: les Plasties mammaires comportent de suites opératoires spécifiques, c’est un chapitre important du fait de la fréquence de cette opération de réduction pour hypertrophie, correction d’une asymetrie mammaire ou cure d’une ptose mammaire(sens trop tombants).
L’opération consiste à remodeler la peau et la glande pour les remettre dans une meilleure position et leur donner une forme plus avantageuse.
Il existe des cicatrices circulaires autour des aréoles, verticale sous les aréoles et une courte cicatrice dans le sillon sous mammaire. Ces cicatrices vont progressivement s’atténuer.
Le jour de l’opération
Vous n’aurez que peu de douleurs à la fin de l’intervention car le pansement qui a été fait soutient parfaitement la poitrine.Quoique léger,il est perméable à l’air ,et efficace; de petits saignements sont possibles; l’infirmière renforcera votre pansement.
Le jour+1
Le lendemain de votre opération un nouveau pansement pourra être éventuellement refait afin que vous puissiez avoir déjà la forme des seins opérés ; dans d’autres cas, un pansement compressif sera remis en place jusqu’au 6ème 7ème jour post-opératoire. A ce moment là vous devrez prévoir et ne pas oublier un soutien-gorge qui vous maintiendra bien la poitrine en place (il permet de comprimer la cicatrice ,par exemple un soutien-gorge de sport en lycra boutonnable par devant.)
Plasties mammaires (suites opératoires)J+7
Après les premiers jours, les douleurs sont devenues minimes!
Les agrafes seront retirées entre 7 et 14 jours post-opératoire ; il vous sera possible de vous doucher et de sécher les plaies au sèche cheveux tiède le jour même ainsi que les jours suivants.Un brumisateur d’eau fraîche fait aussi parfaitement l’affaire!
Si ce sont des fils résorbables qui ont été utilisés, ils tomberont tout seuls à J+21 environ
Vous aurez un deuxième rendez-vous de soin vers le 14ème jour; il est utile de porter un soutien-gorge très léger jour et nuit pendant un mois.Puis à votre guise,car il faut érotiser l’entourage!
Vous verrez votre poitrine évoluer pendant les 3 mois qui suivent.
Les seins vont en effet, un peu retomber car, en fin d’intervention, ils ont été volontairement placés trop haut et ont un aspect un peu en « concorde » c’est à dire que le mamelon louche un peu vers le bas. Mais, ceci s’amende très rapidement, et en 3 mois votre sein va prendre une forme plus naturelle du fait de la pesanteur.
Plasties mammaires (suites opératoires) les mois suivants
La sensibilité des mamelons est diminuée pendant une période de 4 à 6 mois. Mais, vous pourrez exposer votre poitrine, sur le plan érotique, à partir de la fin du 1er mois.La symétrie se rétablit le plus souvent en 4 mois; la poitrine retombe un peu, reprenant un caractère plus naturel, moins projeté au pôle nord des seins !
Plasties mammaires (suites opératoires) et complications
en post op immédiat,encore à la clinique,Une complication à redouter, c’est:
- un hématome expansif très important qui peut se constituer : le sein gonfle rapidement, devient très douloureux et saigne au-dessus du pansement. Dans ces conditions, il faut appeler l’infirmière car une geste chirurgical peut s’avérer nécessaire : cette complication survient dans les heures qui suivent l’opération, pendant l’hospitalisation. ,et impose une reprise bénigne en bloc opératoire;votre chirurgien sera appelé en urgence!Heureusement, cette complication est très rare et survient dans un cas sur 200.Plus tard après votre sortie, peuvent survenir:
2.Les petites complications qui peuvent survenir sont de 2 types : des petits hématomes bénins autour des mamelons et une impression de tension sur les seins ou des petites douleurs ou un petit suintement de la partie basse de la cicatrice.
Tous ces petits ennuis peuvent être facilement corrigés et ne nécessitent pas de ré-intervention urgente : il suffit d’appeler l’infirmière qui vous conseillera sur la meilleure conduite à tenir dans chaque cas.
3.Une complication est à mentionner mais tout à fait exceptionnelle : c’est la nécrose du mamelon.
En effet, dans certains cas de gigantomastie par exemple, la chirurgie effectuée autour du mamelon peut entraîner des petits problèmes dans sa vascularisation. Des soins sont être nécessaires pendant une période de 6 semaines à 2 mois, tant que tous les mauvais tissus ne seront pas éliminés : une chirurgie secondaire peut être indiquée, permettant de reconstituer le mamelon.
Heureusement, avec notre technique, cette complication est absolument exceptionnelle.
4.L’infection locale ou diffusante reste toujours présente à l’esprit du patient et du chirurgien; il faut la prévenir(régime bas en sucre nourrissant les microbes, shoot antibiotique peropératoire)
Plasties mammaires (suites opératoires) à long terme, FAQ
- quand peut on bronzer les cicatrices?
Vous pourrez faire bronzer vos cicatrices dès la 6ème semaine post-opératoire. - comment vont évoluer les cicatrices ?
En tout cas, dans les premières semaines post-opératoires les cicatrices sont nettes et minces et vont progressivement se modifier et devenir plus visibles, sensiblement plus grosse. Elles resteront ainsi pendant quelques mois. Pendant cette période, il faut que vous fassiez des massages : ces auto massages sont très importants pour réorganiser les cellules de la cicatrice, ils permettent d’aplanir et d’affiner la cicatrice.
Considérez donc importants ces massages si vous voulez avoir les cicatrices les plus jolies possibles. - la plastie mammaire est elle une opération au point?
L’opération de plastie mammaire est particulièrement au point et vous donnera un bon résultat si elle est pratiquée dans de bonnes conditions tant médicales que psychologiques.
Nous avons mis au point des opérations à cicatrices limitées (parfois réduites à la seule verticale sousmammaire ou à la seule péri-aréolaire) qui pourront vous être proposées si votre cas le permet. - à partir de quel âge se faire opérer?Un dernier conseil : plus jeune l’opération sera pratiquée, meilleur sera le résultat !car le bénéfice physique et psychique seront présents plus vite!
Plasties mammaires (suites opératoires) : explications vidéo:
une vidéo pour des explications sur la réduction esthétique et fonctionnelle de l’hypertrophie mammaire:
CHIRURGIE MAMMAIRE REPARATRICE APRES CANCER DU SEIN.
Dr V.MITZ
pourquoi des photos avant après en matière de reconstruction du sein après cancer?
mais parce que les patientes qui ont subi la grave mutilation qu’est une mastectomie, ou qui vont la subir, veulent savoir quelles sont les possibilités réelles de réparations possibles…
Raymond Vilain avait distingué les problèmes du sein bénin, du sein malin et du sein Vilain. Aujourd’hui, la chirurgie du sein malin après l’ablation du cancer doit aboutir à un sein joli.
Ce type de reconstruction est, dans note esprit, nécessairement entouré d’une préoccupation majeure : la chirurgie doit rester sobre : elle doit aboutir à un résultat esthétique et rester efficace longtemps.
Dans les pires des cas, à la suite de l’ablation majeure de tissus (peau et muscle pectoral), il faudrait qu’en neuf mois (c’est-à-dire le temps d’une grossesse), la réparation puisse être complète. Ceci n’est pas toujours possible.
En effet, si dans la majorité des cas, la chirurgie d’exérèse du cancer se fait d’une façon complète et permet d’éviter la radiothérapie, dans d’autres cas il peut subsister une radiodermite ou des invasions tumorales par métastases cutanées qui rendent la chirurgie d’exérèse pris réparation particulièrement délicates.
Si l’on ajoute à ces problèmes le fait qu’il y a actuellement une certaine pression sociétale à pratiquer des reconstructions en un temps, le lecteur comprendra la grande diversité des techniques qui s’offrent aujourd’hui et pour lesquelles il nous paraît opportun de faire une mise au point.
LES DIFFÉRENTES SITUATIONS PRATIQUES
Les bon cas
prenons pour
exemple en matière de reconstruction du sein les séquelles consécutives à l’ablation du sein par la technique de Patey.
L’ablation de Patey résulte en une cicatrice horizontale.
La glande mammaire est enlevée avec la peau et le feuillet aponévrotique antérieur du muscle pectoral, qui est respecté.
La reconstruction est ici assez facile : à supposer que le sein contro-latéral soit satisfaisant, la reconstruction comportera deux temps, chacun séparé d’environ quatre mois :
utilisation d’une prothèse siliconée rétro-musculaire, plus rarement pré-musculaire
– Dans le premier temps, on mettra en place une prothèse en silicone gel qui sera glissée en arrière du muscle pectoral, en utilisant comme voie d’abord la partie latérale de la cicatrice ; celle-ci devra être excisée pour contrôle histologique :
certains collègues américains ont même acté le choix d’implants siliconés en pré-musculaire quand les tissus de couverture étaient de bonne qualité; ceci évite bien des douleurs liées à la désinsertion du muscle pectoral des côtes d’attache, et évite d’avoir un implant trop haut et écarté de la ligne médiane.
– Trois mois après, la plaque aréolo-mamelonnaire sera reconstruite en utilisant une greffe de peau totale dans la région inguino-crurale. Le mamelon lui-même sera refait par transfert composé d’un tiers du mamelon sain controlatéral. Il n’y aura pas de déficit préjudiciable au niveau du prélèvement aréolaire.C’est une excellente technique que j’ai mise au point dans les années 1990 dans le service du Pr Vilain.
– Parfois un décollement de peau abdominale gagnera de l’étoffe cutanée et permettra de refaire un sillon sous-mammaire, en remontant les tissus sous mammaire, dans la direction inverse d’une plastie abdominale..
la reconstruction par prothèse mammaire silicone donne un joli galbe érotique!
A condition de pouvoir mettre en place des implants à profil haut, et éventuellement de parfaire la grâce du sein reconstruit par des greffes dermo-graisseuses(encore appelées lipofilling).
Bien entendu, le sein sain contro-latéral sera symétrisé au cours e la première opération de réparation, ou lors de la réfection secondaire de la plaque aréolo-mamelonnaire.
Ces reconstructions donnent des seins parfaitement acceptables au niveau de leur symétrie : si ce n’était la cicatrice, on ne pourrait même pas deviner qu’il s’agit d’une chirurgie après cancer du sein. Les patientes sont en général très satisfaites physiquement et psychologiquement.
Reconstruire un sein après cancer expose t il à un risque accru de récidive?
La reconstruction du sein ne fait absolument pas courir de risque de récidive du cancer.
Toutes les études statistiques ont montré l’innocuité de ces méthodes de reconstruction en ce qui concerne la reviviscence d’un cancer.
Parfois il existe une ptôse contro-latérale ou une hypertrophie mammaire contro-latérale.Nous avons mentionné l’intérêt d’une symétrisation aussi précoce qu possible;
Dans ce cas, il y aura également deux temps opératoires.
Le premier temps comporte la mise en place d’une prothèse du côté ex-cancéreux, et la plastie du sein hypertrophique ou ptôsique qui est sain. Quatre mois après, on reconstruira la plaque aréolo-mamelonnaire selon la même technique que ci-dessus.
En cas de cancer du sein bilatéral
Lorsqu”il existe une amputation mammaire bilatérale selon la technique de Patey, à cause d’un cancer bilatéral, une reconstruction simultanée des deux seins pourra être effectuée sans problème.
Contrairement à ce que l’on pourrait penser, une reconstruction bilatérale donne les seins les plus symétriques. Il est possible de mettre en place une prothèse assez volumineuse (entre 340 et 380cc) qui est glissée contre la paroi thoracique.
Le galbe étant obtenu, trois à quatre mois plus tard, il suffira de refaire les plaques aréolo-mamelonnaires par une greffe de peau totale inguino-crurale et en prélevant un petit fragment de greffe composée de lobule de l’oreille. Il sera ainsi possible de refaire complètement une aréole satisfaisante.Le tatouage me semble moins esthétique que ces reconstructions fines, chirurgicales, mais en 3D et avec un aspect tissulaire plus proche d’un mamelon normal!
Nous préférons faire ces reconstructions à l’aide d’éléments tissulaires qui donnent une aréole un peu plate sans le relief habituel d’une aréole normale, mais en évitant les tatouages ou les faux semblants trop médiocres quant à leur résultats esthétiques.
Les séquelles de tumorectomies déformantes.
Un certain nombre de chirurgiens pratiquent des tumorectomies de façon à conserver un sein à la patiente en lui
promettant d’ailleurs ce qu’ils n’arrivent pas toujours à obtenir : c’est que le sein restera joli après une tumorectomie importante du tiers ou la moitié du sein. Nous n’avons guère vu de quadrandectomies ou d’hémirésections mammaires donner des séquelles esthétiques satisfaisantes, lorsqu’on laisse le sein en l’état. Dans ces cas, la reconstruction peut être assez difficile : les patientes sont souvent déçues des résultats.
Le principe fait appel bien entendu à la mise en place de prothèses en silicone gel. Ces silicones n’ont pas une capacité de s’adapter à toutes les déformations : la forme et la consistance du parenchyme mammaire normal sont extrêmement variables d’une patiente à l’autre. Or, nous ne disposons que de quelques types de prothèses, dont la consistance du gel reste toujours à peu près égale, assez stéréotypée. Ainsi, les tumorectomies peuvent poser de redoutables difficultés de reconstruction.
Une bonne solution actuelle est représentée par le lipofiling ou autogreffe de sa propre graisse : mais il faudra s’y reprendre 2 à 3 fois car à chaque fois seulement 30% des adipocytes greffés survivent !
La chirurgie oncoplastique est une nouvelle possibilité thérapeutique
C’est un nouveau concept qui consiste à associer dès le départ l’ablation des tissus cancéreux, inscrite dans design d’ une chirurgie esthétique de plastie mammaire de réduction
elle ambitionne d’enlever le cancer du sein en même temps qu’on pratique une plastie mammaire de réduction : on associe des techniques de chirurgie plastique et esthétique, afin de retirer la tumeur maligne tout en construisant un sein au galbe satisfaisant.
Les grandes pertes de substance thoracique postopératoires ou les séquelles de l’opération de Halstedt.
ces opérations étaient pratiquées autrefois et exposaient à des mutilations thoraciques injustifiées; de plus si radiothérapie il y avait, les gros bras et radiodermites thoraco-axillaires venaient compliquer les cas et alourdir encore les séquelles à moyen et long terme, obérant gravement la vie des patientes mutilées!
Dans ces cas, il n’y a pas de reconstruction immédiate possible.
Il est nécessaire de faire un resurfaçage thoracique préalable. Ce resurfaçage a pour ambition de refaire non seulement l’étoffe cutanée mais également de refaire le retapissage musculaire du thorax. On peut faire appel à deux types de techniques :
Le lambeau de grand dorsal, qui est maintenant bien connu ;
il consiste à transposer vers l’avant le muscle grand dorsal surélevé par un ilot cutané. C’est une superbe opération
qui avait déjà été décrite au début du siècle par Tanzini, remise à l’ordre par Olivari en 1972. Ce lambeau permet aussi bien de redonner une étoffe cutanée que de refaire le muscle manquant.
Il n’est possible que si le nerf du grand dorsal n’a pas été sectionné on irradié et que si le muscle garde une certaine consistance.
Lorsque la paroi thoracique aura été ré surfacée, on pourra se retrouver dans le cas précédent et refaire une reconstruction en deux temps.
Finalement, il faut neuf mois pour refaire totalement un sein et une poitrine à peu près symétrique chez une patiente ayant subi une chirurgie d’exérèse très importante.
Les lambeaux de peau abdominale pédiculés sur le grand droit visant à reconstruire un sein sans prothèse.
C’est ce que les Américains appellent la technique du TRAM. Il s’agit d’opérations assez importantes pour lesquelles l’ambition est de transposer toute la paroi abdominale sous-ombilicale, recouverte de la peau qui est excédentaire vers le thorax.
Son utilisation repose sur la permanence tissulaire des artères épigastriques. Pour des raisons de sécurité on a tendance à prendre non plus un seul muscle grand droit mais les deux muscles droits : parfois, il faut des lambeaux libres avec des anastomoses vasculaires, notamment de décharge veineuse.
C’est une opération très importante dont la durée, même pour un opérateur entrainé est d’environ deux heures et demie. Elle est assez lourde et ne s’adresse que dans les cas ou il existe un excédent cutané abdominal et lorsque la patiente préfère avoir un sein reconstruit mais ptôsique, ressemblant au sein sain.
C’est une technique que nous ne faisons guère dans notre pratique, mais nous la considérons à connaitre en cas de défaite de toutes les autres techniques ou comme rattrapage quant il n’y a pas de lambeau de grand dorsal possible.
Le DIEP ou lambeau microchirurgical de peau du ventre sans abimer les muscles : c’est une variante ultramoderne de la technique du TRAM : on prélève les rameaux perforants artériels en respectant les fibres musculaires. Un remodelage secondaire du lambeau sera souvent nécessaire.
Les lambeaux inhabituels prélevés sont greffés par microchirurgie :
lambeaux de fesse, de cuisse, des flancs : techniques plus rares mais possibles.
Les séquelles de la radiothérapie.
Lorsque la radiothérapie vient d’être faire, rien n’est possible ; il faut que les tissus s’assouplissent et qu’une période d’environ six mois soit écoulée pour que l’on puisse envisager une possibilité thérapeutique. Il n’y a pas tellement d’intérêt, dans ces cas à utiliser des expandeurs de façon à dilater la peau car la peau expansée a progressivement tendance à se contracter secondairement.
Il existe souvent des infections, des expositions des prothèses qui ulcèrent la peau irradiée. Lorsqu’on a impression que les tissus se sont un peu assouplis, on pourra utiliser des techniques faisant essentiellement appel à des lambeaux.
En cas de radiothérapie ancienne avec, parfois, des radiodystrophies (télangiectasies, petites ulcérations, peau rougeâtre et atrophique…), il devient indispensable de recourir à des lambeaux. Si le lambeau de grand dorsal est possible, il aura notre préférence. Sinon, on pratiquera des lambeaux de grand droit abdominal.
Des lipofilings préparatoires peuvent améliorer la trophicité locale ! : dans certains cas de resurfaçage présternal très important, le recours au lambeau de grand épiplon pédiculé (technique de Kiricuta) devra être utilisé. Le gros problème, que nous avons rencontre dans une série d’une quinzaine de cas depuis dix ans, est qu’il existe très souvent des cellules cancéreuses qui sont piégées et qui peuvent se dissimuler dans le fond des tissus scléreux.
L’histologie systématique des pièces d’exérèse des radiodystrophies a montré la présence assez fréquente de ces cellules et même 8% de cancers radio-induits.
LA PLACE DE LA RECONSTRUCTION MAMMAIRE D’EMBLEE
Il s’agit d’un programme très intéressant : toute patiente qui subit l’ablation d’un cancer par un chirurgien généraliste peut, le jour même, bénéficier d’une reconstruction par un chirurgien plasticien présent. Celui-ci doit, non seulement fermer joliment la plaie mais éventuellement, essayer de refaire un galbe. Si l’attitude théorique est très alléchante, il faut bien admettre que les résultats de cette méthode ne justifient pas leur appellation de reconstruction d’emblée car, il est pratiquement impossible de mettre une prothèse de bonne taille sous une plaie qui vient d’être refermée.
Les études récentes ont montré qu’il fallait mettre en place un expandeur qui permettra progressivement de dilater la peau et qui secondairement devra être remplacé par une prothèse définitive et par la reconstruction du mamelon en deux temps.
Cette reconstruction en un temps est donc exceptionnellement possible d’emblée : finalement, on se retrouve dans le cas initial, c’est-à-dire une simple reconstruction en deux temps nécessitant un minimum de trois mois de délai.
La place des expandeurs.
Les expandeurs ont été en vogue dans les années 85-90 pour refaire un sein après cancer.
Le principe en est de dilater progressivement la peau par mise en place d’une prothèse en silicone gonflée petit à petit à travers un réservoir implanté à distance.
On parvient ainsi à dilater la peau, de façon considérable, ce qui autorise la mise en place de prothèses très volumineuses. Le gonflement se fait par piqure dans la peau au travers de la valve, deux fois par semaine : chaque fois, il faut injecter entre 20 et 40 cm3 de sérum physiologique à l’aide d’une aiguille ultra-fine.
C’est une sujétion pour les patientes : lors de l’ablation de l’expandeur, on s’est aperçu progressivement que le gain de peau était perdu et que la peau revenait mouler les prothèses mises en place. Or, ces techniques avaient été utilisées pour recréer certaines ptôses mammaires de façon à éviter l’opération sur le sein normal.
Finalement, le choix de notre équipe est qu’il vaut mieux réaliser des seins jolis après un cancer du sein plutôt que de refaire un sein résiduel. Nous avons abandonné, sauf cas très précis, la technique des expandeurs.
DES OPERATIONS PLUS SOPHISTIQUEES EN MATIERE DE RECONSTRUCTION DU SEIN ?
Un certain nombre d’auteurs, notamment américains (Shaw), préconisent l’emploi de lambeaux micro-chirurgicaux pris sur la fesse pour refaire un sein : par micro-chirurgie, ils anastomosent les vaisseaux au niveau d’un site receveur qui peut être intercostal ou axillaire.
Ces opérations très sophistiquées ont un peu l’inconvenance des techniques de lambeau abdominal transposé sur le grand droit. Ils sont assez longs à réaliser : l’anesthésie va durer deux heures et demie à quatre heures.
Or, pour nous, c’est un argument très important qui joue contre l’utilisation de cette méthode : en matière de reconstruction du sein après cancer, le chirurgien plasticien doit être respectueux des défenses naturelles de la patiente, et les opérations envisagées doivent être courtes et efficaces : une sorte de reconstruction éclair. C’est pour quoi nous ne favorisons pas les reconstructions par microchirurgie après un cancer du sein, au profil de technique plus simples.
CONCLUSION
La chirurgie mammaire reconstructrice après cancer du sein a fait d’immenses progrès : vouée aux gémonies il y a trente ans, considérés comme illégale et dangereuse car faisant courir un risque de cancer (voir l’hostilité qu’a subie le Pr. Pérel dans les années 50 !), elle est devenue parfaitement admise et est même un « must » chirurgical qu’il faut proposer aux patientes jeunes qui sont victimes d’un cancer du sein.
Les techniques se sont considérablement simplifiées. Nous avons appris à raccourcir les délais de reconstruction.
Enfin, l’essentiel est de travailler avec une équipe de cancérologues susceptibles, avant chaque étape, de vérifier l’état immunologique et l’imprégnation tumorale par l’étude des marqueurs nécessaires.
Mais l’association dans une même équipe d’un chirurgien généraliste et d’un cancérologue permet de donner à la patiente les meilleures chances de ne pas craindre que son image corporelle sera détruite.
Notre expérience a montré que cette chirurgie est hautement valable, très favorable au niveau physique et psychologique, et que les patientes était prêtes à largement supporter les aléas d’une reconstruction pour effacer les souvenirs amers du cancer.
Dans une série d’environ 200 patientes, nous avons eu 4% de récidives connues par nous à long terme. On peut donc affirmer qu’à cinq ans, cette chirurgie de reconstruction n’implique pas la récidive inéluctable pour des patientes condamnées.
C’est au contraire une chirurgie qui ouvre l’espérance d’une meilleure qualité de survie.
choisir son chirurgien par internet, sans cpnsultation, est ce raisonnable?
La réponse est assurément NON un article récent de la bible des revues professionnelles en chirurgie réparatrice et esthétique, le PRS le démontre; un article qui a été rapporté dans les médias internationaux (science daily et santé magazine!!)
Chirurgie esthétique : pourquoi il faut se méfier des avis en ligne
Il ne fait pas bon se référer aux commentaires et avis du net concernant le choix d’un chirurgien esthétique, démontre une nouvelle étude scientifique. Les auteurs expliquent pourquoi ces avis sont trompeurs.
La tentation est grande, pour beaucoup de sujets, d’aller faire un tour sur les avis d’internet pour s’aider à faire un choix : restaurant, hôtel, magasin ou même médecin… De plus en plus d’entreprises et de personnes sont notées sur le web, via Google ou d’autres sites spécialisés.
Mais en matière de santé, et notamment de chirurgie esthétique, mieux vaudrait se méfier des avis laissés par les autres patients sur la Toile. C’est ce que conseillent des chercheurs américains de la Northwestern University, dont l’étude est parue dans le Plastic and Reconstructive Surgery Journal.
Leur étude a consisté à passer en revue 1 077 avis de patients ayant subi une reconstruction mammaire à visée esthétique, dont 935 étaient positifs, et 142 négatifs. Ces commentaires étaient déposés sur des plateformes en ligne telles que Google, Yelp ou RealSelf.
“Nous avons constaté que les gens qui écrivent ces avis sont soit très satisfaits ou très insatisfaits, donc il est difficile pour le consommateur d’obtenir des informations équilibrées“, a déclaré le Dr John Kim, professeur de chirurgie plastique à la Feinberg School of Medicine de l’université Northwestern, et coauteur de l’étude.
Si ce constat est assez évident, un autre l’est moins : les chercheurs ont constaté que les personnes laissaient parfois des commentaires surprenants, car ne portant pas sur la chirurgie en elle-même, mais sur tout ce qu’il y a autour, par exemple le fait que le personnel de la clinique réponde toujours au téléphone, ou qu’il soit poli, le temps d’attente etc. Certains internautes laissaient même des avis alors qu’ils n’avaient pas subi de chirurgie de la part du chirurgien en question, qu’ils avaient simplement vu en consultation !
Des avis très polarisés et qui ne présument en rien de l’expérience du praticien
Les chercheurs se sont également aperçus qu’une autre donnée illustrait la grande polarité des avis : il y avait beaucoup de commentaires à une ou cinq étoiles, mais beaucoup moins d’avis à 2, 3 ou 4 étoiles. C’est bien connu, les personnes moyennement contentes s’expriment généralement moins que les personnes très mécontentes ou ravies. En outre, les personnes mécontentes laissent généralement des commentaires plus longs que les autres, créant une fausse impression à la vue des avis.
Le Dr John Kim rappelle que ces avis n’indiquent rien sur l’expérience du chirurgien plastique : “Vous pourriez avoir pratiqué tranquillement et humblement pendant 20 ans, les patients penseront tout de même que quelqu’un avec 1000 avis, même s’il a beaucoup moins d’expérience, doit être meilleur”, regrette le chirurgien.
Ce dernier conseille aux patients cherchant un bon praticien de se fier davantage aux diplômes et certifications, de demander conseil auprès de leur médecin généraliste ou de leurs proches, et de rencontrer le chirurgien en question pour s’en faire un avis plutôt que de se fier aux avis en ligne.
Source : Science Daily