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Étiquette : chirurgie réparatrice paris

2 mars 2018

Video : La chirurgie esthétique – RFI

2 févr. 2018 – Dr Vladimir Mitz, chirurgien plastique à Paris. Auteur de l’ouvrage « Chirurgie esthétique : pour ou contre ! » Parle de son  livre  qu’il a écrit en 2017 et qui a été  publié aux éditions Flammarion en 2018.

Dans cette émission de  radio france internationale, le docteur Vladimir Mitz défend son livre chirurgie esthétique Pour ou contre!

Car l’image de la chirurgie esthétique est particulièrement délabrée sous le regard des médias moqueurs-  qui ne voient que les ratés de la chirurgie pour intéresser le public;

la chirurgie esthétique moderne est aussi réparatrice car elle améliore les complexes qui empoisonnent la vie quotidienne de nombreuses femmes et d’hommes mais aussi d’adolescents; il faut prendre en compte ces jeunes qui sont complexés  par des pathologies autrefois passées sous silence ; ainsi chez les jeunes garçons, la détestée gynecomastie (ou présence de seins quasi féminins) chez le jeune garçon, ou les insuffisances mammaires chez les jeunes filles;  des demandes plus nouvelles se constatent en matière de chirurgie intime, qui étaient autrefois cachée ou tues,et qui concernent l’apparence des organes génitaux féminins et masculins.

Les interventions de doivent pas être pratiquées par des non-spécialistes, ou dans le cadre d’un tourisme chirurgical qui certes coûte moins cher aux patients, mais expose à des complications redoutables pas faciles à gérer en l’absence de proximité du chirurgien responsable.

5 février 2018
livre récent du Docteur Vladimir Mitz

publié aux éditions flammarion

Mon dernier livre la chirurgie esthétique pour ou contre paru en janvier 2018 a entraîné des réactions médiatiques diverses mais nombreuses;
Chirurgien plastique réparateur et esthétique à Paris, ma perception de l’exercice de mon métier est fondée sur une longue expérience ;
elle m’a conduit à plusieurs réflexions que j’expose cet ouvrage, publié aux éditions Flammarion;

  • 1. L’aspect réparateur de la chirurgie esthétique est très mal perçu par le public et les médias; considéré comme un luxe par beaucoup de jeunes journalistes; l’idée même d’une intrusion du bistouri dans le corps humain les révolte; pour eux, il faudrait s’accepter tel que nous sommes nés, ne rien changer au cours du temps qui passe; mais lorsque la quarantaine est passée, et qu’ apparaissent les premiers ravages du temps, le recours à de modification subtile efficace se fait jour; puis lorsque le complexe s’installe vraiment, et que notre narcissisme personnel nous conduit à nous examiner dans le miroir avec lucidité et sans complaisance, la demande d’un acte médical, soit par la médecine esthétique soit éventuellement même par la chirurgie esthétique devient taraudant-d’autant que l’on sait que c’est potentiellement possible; la consultation auprès d’un chirurgien spécialiste est envisagée avec une forme de frénésie!; le rôle du chirurgien est alors de tempérer les élans exagérés et les désirs que le bistouri le plus habile ne peut combler;

  • 2. La prédominance de l’image médiatique des ratés en chirurgie esthétique fait la Une de toutes les explorations sur le web; les stars ratés ou outrageusement rafistolées deviennent la proie d’une curiosité malsaine et de partage des images sur les réseaux sociaux; pourtant il n’y a pas tant de ratés que cela, car ils ne représentent que moins de 2 % des cas opérés sur les milliers de cas opérés chaque jour en France! Le rôle du chirurgien esthétique d’expérience est justement de rattraper ces ratés, en rendant le résultat de la chirurgie esthétique invisible, ou au moins imperceptible dans la vie quotidienne;

  • 3. les adolescents représentent une demande croissante en chirurgie esthétique et réparatrice: si l’opinion publique accepte assez facilement des opérations pour corriger les oreilles décollées, elle est plus résistante à admettre les opérations au niveau des seins, de la silhouette, avant 18 ans; pourtant l’adolescent présente un complexe qui le gêne considérablement dans sa vie quotidienne; il sait qu’une opération est possible, il vient consulter sans l’aval de ses parents; personnellement je considère qu’il faut écouter sa demande avec respect et objectivité; si je constate qu’il y a un problème réel, je demande à la famille d’accompagner l’adolescent afin qu’ une opération puisse être pratiquée dans un consensus familial.

  • 4. de nouvelles opérations esthétiques sont à la mode: variable d’un pays à l’autre ou d’un continent à l’autre, il existe une véritable chirurgie esthétique ethnique; la chirurgie intime occupe les Européens, les modifications du visage intéressent les asiatiques, la chirurgie des chevilles trop fines ou des fesses plates passionnent les patientes du continent africain!

  • 5. au niveau sociétal, la prise en charge des opérations esthétiques est variable d’un pays à l’autre; considérée comme une opération de confort en France, toute chirurgie esthétique est soumise à une TVA de 20 %, majorant beaucoup le coût des interventions; cela entraîne un tourisme chirurgical vers les pays où les opérations sont moins chères, mais où le suivi est bien plus difficile et problématique; des statistiques anglaises montrent qu’ une patiente sur trois, opérée à l’étranger, nécessitera une retouche chirurgicale réparatrice!

C’est pourquoi j’ai ‘écrit ce livre d’informations afin de poser clairement l’utilité de la chirurgie esthétique pratiquée d’une façon éthique et professionnelle dans les meilleures conditions de sécurité technique, mais aussi dans des conditions psychologiques d’écoute et de confiance , afin de réhabiliter ma spécialité de chirurgien esthétique heureux à Paris!

Voici les liens vidéos ou audio des mes interview :

BFMTV :Vladimir Mitz, chirurgien esthétique: “La chirurgie esthétique est thérapeutique”

BEURFM : Chirurgie de l’obésité, réparatrice des séquelles d’amaigrissement

RMC  : avec Maitena Biraben

Judaique FM : Audio

Emission RFI

Emission Europe1

19 janvier 2018

Le Dr Vladimir Mitz à la TV reste discret, professionnel, et confraternel

Le Dr Vladimir Mitz à la TV: ni gloire ni clientélisme, juste de l’info professionnelle

Passer à la télé pour quelques minutes de “gloire” éphémère  fait partie du désir de tout chirurgien: faire plaisir à sa mère, à ses enfants, à ses patients- dès lors  rassurés que leur chirurgien existe médiatiquement, bref une vanité très largement partagée!

Mais existe  aussi la nécessité professionnelle d’informer sur les progrès constants de la chirurgie plastique réparatrice et esthétique, défendre des opinions techniques contradictoires , ou exposer de nouvelles techniques scientifiquement validées par des publications.

Le passage à la télé en direct reste un exercice singulier et difficile: il faut savoir défendre notre spécialité de chirurgie plastique  réparatrice et esthétique, paraître naturel et convaincant, sans forcer, acepter avec sourire et ironie des remarques journalistiques agressives, critiques ou simplement déstabilisantes; J’avais inventé le terme de MEDIALECTIQUE pour former les chefs de clinique à l’époque de l’hopital Boucicaut, faisant plancher de jeunes collègues en vue de cet exercice délicat devant un célèbre journaliste fin et très imposant, mr WERTHER!

Le Dr Vladimir Mitz à la TV a appris que la modestie et la valorisation de son métier passent mieux qu’ une autopromotion!

nous sommes également rès sollicités pour donner une opinionsur un supposé scandale, une mort affreuse de patients opérés de chirurgie esthétique dans des contrées éloignées et sans beaucoup de détails sur ce qui s’est réellement passé;

parfois nos réponses sont montées “saucissonnées” et ainsi ne reflètent pas complètement nos dires et notre opinion!

Ceratains journalistes nous considèrent comme fournisseurs de patients à filmer ou interviewer, sans ménangements!

Bref tout n’est pas rose quand il s’agit de se confronter aux médias, dévoreurs d’images choc et de scandales qui font de l’audimat…

Le Dr Vladimir Mitz à la TV: une possibilité de défendre des positions de société

Récemment ,plusieurs émissions de télé m’ont permis de parler de mon dernier livre paru en janvier 2018 aux éditions Flammarion: “chirurgie esthétique pour ou contre!

Le Dr Vladimir Mitz à la TV: plusieurs émissions anciennes peuvent être consultées!

Rendez vous sur ce lien pour une autre émission :

C’est que de la tele du 17/01/2018

 

           Une importante émission RFI relayée sur YOUTUBE

 

Une émission radio est également disponible :

Tendances 1ère : LE DOSSIER

Le Dr Vladimir Mitz à la TV est chaque fois un évènement: j’essaie d’être clair mais aussi précis et scientifique; chaque fois je me souviens des prestations de mon maître absolument génial,le Pr RaYMOND VILAIN, qui de plus savait émouvoir les peu sensibles, faire rire les détracteurs et ridiculiser d’un jeu de mot implacable les ennemis, les jaloux, et les suiveurs bornés de gourous contemporains ou charlatans des temps modernes, bonimenteurs à foison de crèmes inutiles et de pommades rutilantes!

20 novembre 2017
reconstruction reparatrice du mamelon

La reconstruction des seins après un cancer vit un moment de plénitude! De nombreuses techniques sont proposés aux patientes…

12 octobre 2017
chirurgie de la mainn paris
caricature vladimir miote en chirurgien de la main

chirurgie de la main à paris par vladimir mitz

 

Chirurgie de la main à Paris : le docteur Vladimir Mitz

je pratique toujours la Chirurgie de la main à Paris: Depuis 40 ans , toujours en activité dans le domaine de la chirurgie réparatrice, j’effectue les interventions après des consultations dans mon cabinet en plein quartier latin; J’ai travaillé  d’abord à l’hopital public(BOUCICAUT puis HEGP) puis en clinique parisienne.

Cette chirurgie ultra précise(la Chirurgie de la main à Paris par Vladimir Mitz)  constitue une des réparations favorites que j’aime exercer régulièrement, plutôt à froid qu’en urgence, en ces temps agités où l’hopital n’a plus les attraits d’antan; il me faur donc exercer en chinique privée-mais avec un secteur conventionné (secteur 2) avec droit au dépassements permanents remboursables par de bonnes mutuelles! ce qui devient de plus en plus aléatoire et contraignant…

Chirurgie de la main à Paris : les pathologies

de nombreuses pathologies  vasculaires, tumorales bénignes ou malignes,cutanées, osseuses, tendineuses, articulaires, sont concernées en matière de chiirurgie de la main;

Les séquelles de traumas(tendons coupés, nerfs abimés, plaies des doigts et de la main, tumeurs, déformations)offrent un champ inépuisable de gestes réparateurs sophistiqués;

Un domaine qui se développe est la correction de déformations arthrosiques de la main, et aussi de soucis esthétiques devant l’apparence sénile des mains qui manifestent, par leur peau fine et tachetée, le décours misérable du temps dévastateur;

La Chirurgie de la main à Paris concerne au premier chef la maladie arthrosique!

Les traitements de la maladie arthrosique

L’arthrose au niveau des mains devient une rançon imparable des années qui passent; son traitement est rendu plus difficile,en ce moment,  car nous ne disposons  plus des injections du produit “ALTIM”, devenu introuvable dans les pharmacies parisiennes!

C’est un produit cortisonique retard qui a été très utilisé en rhumatologie, et aussi par nous en chirurgie esthétique;

Ce corticoïde retard d’action locale prolongée permettait  de traiter non seulement des douleurs articulaires liée à l’arthrose déformante des doigts de la main, mais était  aussi utilisé pour des injections dans les cicatrices chéloïdiennes, et  hypertrophiques, afin de diminuer la composante hyper épaisse de collagène localement accumulé;

Dans ces conditions il nous a fallu trouver un produit corticoïde retard  de substitution sur le marché.

desinjections peuvent traiter certaines affections de la main sans opérer

traitement des affections rhumatismales de la main par injection de corticoïdes retard

Chirurgie de la main à Paris: les infiltrations 

des corticoïdes retard ultra puissants

Il faut se méfier, car certaines substances  sont très puissantes et peuvent entraîner une dépression sous-cutanée voir une atrophie cutanée très laide esthétiquement; en chirurgie de la main, l”emploi des corticoides retard est un adjuvant puissant et très utile en complément ou parfois en substitution initiale au bistouri.

Nous ignorons actuellement les raisons pour lesquelles le produit altim n’est plus sur le marché  il semble que cela soit définitif;

À l’heure où l’on parle d’injection transcutanée dans la graisse pour faire maigrir des zones d’accumulation graisseuses que les patients jugent indésirables,  il est bien dommage qu’un produit efficace ait été retiré brutalement de notre pharmacopée.

Bonne nouvelle toutefois: l’utulisation du produit K…….. 40 retard , dilué à bon escient nous permet des injections efficaces de corticoide retard!

Chirurgie de la main à Paris :faut il toujours opérer?  NON!!

les indications des infiltrations sans opérer nécessairement:

L’utilisation de ce traitement par infiltrations de corticoide retard ultra-puissant -qui est très utile dans le traitement de cicatrices chéloides invétérées-nous donne de grandes satisfactions dans des indications variées en chirurgie de la main courante, mais sans forcémént opérer; seules les échecs des infiltations faites au cabinet passeront au bloc opératoire:

-kystes synoviaux

-kystes mucoides

-doigts à ressaut

-maladie de Dupuytren stade 0 ou 1

syndromes canalaires sensitifs au début(canal carpien, cubital au coude) et sans atteinte motrice à l’EMG

-déformations rhumatismales des doigts

douleurs articulaires des pianistes et violonistes-

douleurs des sportifs

-manifestations articulaires de la  chondrocalcinose peu évoluée

tennis elbow au début

Chirurgie de la main à Paris par Vladimir Mitz: conclusion

tout ce qui peut éviter le passage sur la table d’opération est bon à prendre pour le patient! Mais seule une grande expérience permet de conseiller un programme thérapeutique raisonnable et adapté à chaque cas particulier.

27 avril 2015
reconstruction mammaires après cancer

Reconstruction du sein après un cancer : quelle technique choisir pour obtenir un beau résultat avec une technique pas trop lourde ?

La reconstruction du sein après cancer ne vous fait plus courir aucun risque grave. Bien au contraire, il s’agit de procédés chirurgicaux qui vont valoriser votre image corporelle, vous redonner confiance en vous-même et vous permettre d’affronter avec sérénité l’évolution ultérieure.

allez sur le bouton reconstructions photos pour voir des exemples!!

radiothérapie= efficacité mais risues de radiodermite

Bien entendu, ces reconstructions peuvent être rendues difficiles si les dégâts chirurgicaux et radiothérapiques nécessaires à l’ablation de votre lésion ont été particulièrement importants. Mais la chirurgie réparatrice dispose aujourd’hui d’un certain nombre de procédés qui peuvent s’adapter à chaque cas particulier.

Les principes généraux de cette reconstruction sont tout d’abord de redonner un galbe mammaire là où il n’y a plus rien, et de couronner ce galbe par une reconstruction du mamelon.

prothèses silicone, ou lipofilling, ou les 2?

La création d’un galbe fait appel à la mise en place d’une prothèse en gel de silicone, qui ne risque pas d’exploser ou de fuir. Ces prothèses sont actuellement bien tolérées après plus de 40 années d’implantation. Ces prothèses sont implantées derrière le muscle pectoral si par chance celui-ci est présent, mais ceci impose quelques gestes de rééducation pour que la prothèse reste bien en place.

 

Il est parfois nécessaire de remonter ou de diminuer le sein normal qui peut être tombant. C’est pourquoi, nous disons parfois aux patientes qu’elles auront une poitrine plus belle après la reconstruction qu’elle ne l’avait avant l’opération de leur cancer. Cette remontée du sein normal se fait par des techniques de chirurgie esthétique, et donne d’excellents résultats. Elles imposent toutefois, une vérification que le sein soit disant normal n’a aucune lésion tumorale évolutive (contrôle mammographique préalable à la reconstruction.)

 

areole et mamelon

La création du mamelon se fait par des greffes de peau prises à la partie interne de la cuisse et par une petit bout de mamelon de l’autre côté ou un fragment du lobule de l’oreille. L’ensemble de ces opérations ne présente guère de complications sérieuses, mais ne peut être fait qu’après un bilan très soigneux de votre état général et de votre résistance immunitaire.

 

Dans certain cas où il existe des lésions importantes de radiothérapie avec lésions au niveau de la peau qui est trop fine ou rougeâtre, il n’est pas possible d’utiliser ces techniques assez simples de reconstruction. Il faut faire appel à des prélèvements de peau et de muscle venus d’autres endroits du corps ce qui peut donner des cicatrices en plus. Mais toutefois ces cicatrices ne sont pas un handicap insurmontable et les patientes qui ont été reconstruites selon ces procédés en sont tout à fait satisfaites.

 

durée de la reconstruction

Ces programmes de reconstruction vont prendre environ 6 mois, et doivent vous permettre au prix de 2 ou 3 interventions, toujours bénignes, de vous redonner une poitrine acceptable dans le monde où vous vivez. Elles vous permettront de vous habiller sans que la prothèse mammaire externe ne tombe de votre soutien-gorge quant vous l’enlevez, et à la limite vous donneront la possibilité de porter une robe sans soutien-gorge si tel est votre souhait ; je vous engage donc à subir ces opérations, mais en comprenant qu’elles ne peuvent pas être un coup de baguette magique et qu’elles supportent du talent de la part du chirurgien et beaucoup de soins, de massages et d’attentions de la part de la patiente.

 

De fréquentes consultations et surtout des consultations poly-disciplinaires associant le chirurgien réparateur, le cancérologue, le médecin généraliste et éventuellement le chimiothérapeute sont nécessaires. C’est de l’avis de tous ces médecins dont dépendra la réussite de votre intervention. Toutefois, ces opérations ne sont pas absolument obligatoires et il ne faut pas pratiquer que s’il existe une motivation importante. Il n’est pas nécessaire de se faire opérer, mais cela peut rendre une vie bien plus agréable.

reconstruction mammaire après cancer: et les lambeaux?

Les lambeaux prélevéssur votre propre corps(ventre, flancs, cuisses, fesses) sont très à la mode dans les mileux hospitaliers, car ils évitent les prothèses en silicone; mais ce sont des opérations longues, plus lourdes, avec un taux d’échec variable(de 5 à 10% des cas!) ils seront préférés parcertaines équipes, et réfutés par d’autres; ces opérations magnifiques font appel à es techniqus de microchirurgie ouà des ransferts pédiculéscomme le célèbre  lambeau musculocutané de grand dorsal!

Et le lipofilling?

le lipofilling est une fantastiqu méthode d’augmentation et de remplissag tissulaire; il s’effectue par méthode chirurgicale de liposuccion puis de préparation des adipocytes et enfin de leur greffe dans des tunnels sous cutanés et profonds; malheureusement, seulement 30 à 40% des adipocytes vont survivre,ce qui va obliger à recommencer le lipofilling 2 ou 3 fois!

de plus, ilfaut que vous présentiez des réseves où le chirurgien pourra piocher pour recueillir une quantité suffisante d’adipocytes à chaque fois…

Un petit film d’explications sur les possibilités réparatrices après cancer du sein:

 

27 avril 2015

Chirurgie des bras obèses

Les brachioplasties sont des opérations devenues extrêmement fréquentes du fait des interventions destinées à provoquer un amaigrissement massif (opérations dites bariatriques).

Lorsque la patiente à maigri de 30 à 100 kilos environ, il se produit une détérioration des bras avec persistance « d’une saucisse graisseuse » située à l’arrière, et d’une peau qui devient très flasque, qui ballote au cours des mouvements.

Cet aspect disgracieux complexe considérablement les patientes qui en sont affectées.

une vidéo à voir: https://youtu.be/44uvxTx7hxY

Lifting  axillaire des bras,ou minibrachioplastie

Voyez https://dai.ly/x4f0e9y

Il existe des déformations beaucoup plus discrètes, plus légères que l’on rencontre chez des femmes qui ont vieilli avec une peau qui est cassée : l’influence du soleil et du tabac peut jouer à ce niveau comme cela joue au niveau du visage.

La peau devient fine, flasque à la face interne des bras ; il n’y a pas réellement de boudin graisseux mais un excédent cutané qui crée un rideau cutané agité et disgracieux à l’intérieur des bras, de l’aisselle jusqu’au coude.

Il est possible par la chirurgie de remédier à ces problèmes.

 

CHIRURGIE ESTHÉTIQUE des BRAS

 

1 – Dans les formes les plus légères :  je pratique un lifting intra axillaire.
Il s’agit dans ces cas d’enlever la moitié ou les trois quart de la peau qui porte les glandes sudoripares et les poils de l’aisselle, afin de tirer toute la partie intérieure du bras vers le haut, comme si on remontait des collants aux membres inférieurs.

L’intérêt de ce procédé est que la cicatrice est complètement dissimulée à l’intérieur de l’aisselle mais son inconvénient est que l’on n’enlève pas de peau à la face interne du bras entre l’aisselle et le coude.

Le périmètre du bras n’est ainsi pas diminué.

Mais dans les formes légères, cette opération peut suffire ; elle peut même être recommencée un an après la première intervention, s’il y a une distension post-opératoire qui se produit, ce qui est survient dans 5% des cas.

2- Dans les formes importantes :

On associe à cette résection intra axillaire, l’ablation : (c’est à dire l’enlèvement) d’un fuseau de peau et de la graisse qui en est adjacente, ce qui crée une cicatrice entre l’aisselle et le coude.

 

CHIRURGIE ESTHÉTIQUE des bras:vilaines CICATRICES

 

Nous essayons de dissimuler cette cicatrice de façon à ce que, quand la patiente garde les bras le long du corps, cette cicatrice ne se voit ni en avant ni en arrière.

Évidemment lorsque la patiente soulève les bras, la cicatrice devient visible.

Cette cicatrice est bien souvent rouge et disgracieuse pendant un an.

Puis elle blanchit et disparaît quasiment complètement, donnant, l’aspect d’une simple vergeture peu visible.

Les résultats de cette opération qui combine la résection intra axillaire et la résection longitudinale le long de l’axe interne du bras sont généralement excellents.

Les soins post-opératoires consistent en fait à enlever le plus vite possible les pansements, une fois que les premières agrafes auront été retirées.

La patiente doit se doucher avec un brumisateur, puis simplement à la douche une fois que l’on est certain qu’il n’y a plus d’ouverture cicatricielle ou entre les points.

Le séchage se fait au séchoir à cheveux sur le tiède ou tout bonnement avec une serviette propre ;  des petits stéristrips sont placés pendant environ 6 semaines pour maintenir la cicatrice la plus fine possible.

Quand la cicatrice est hypertrophique voire à tendance chéloïdienne, il sera bon d’appliquer des patchs en silicone pour l’écraser.

Les mouvements sont gênés pendant une quinzaine de jours : la patiente peut écarter les bras jusqu’à la hauteur des épaules mais guère plus.

La liberté complète de mouvement se retrouve après 6 semaines à 2 mois sans qu’il y ait la nécessité de rééducation.

 

COMPLICATIONS DES BRACHIOPLASTIES

 

Les complications de cette opération sont l’hématome et l’infection, voire la désunion de la cicatrice et la cicatrice disgracieuse ou chéloïdienne.

Ces complications sont rares ; elles se manifestent sous forme de gonflement des tissus, de fièvre en cas d’infection et de suppuration.

Le traitement est purement infirmier, avec nettoyage, ablation des caillots de sang, traitement antibiotique au besoin après étude des germes en cause.

La cicatrisation seconde même s’il y a une petite ouverture, se fera sans trop de problème ; l’aspect final n’est pas aggravé notablement par une petite complication de ce type.

C’est pourquoi nous recommandons aux patientes qui souhaitent se faire opérer de bien maigrir avant l’intervention, ce qui va diminuer considérablement les risques de complications ultérieures.

Il s’agit d’une opération que l’on pratique à la face interne des deux bras en même temps ; en général on évite de combiner cette opération avec une autre, telle la résection de peau et de graisse à la face interne des cuisses, ou une dermolipectomie abdominale ; car plus l’anesthésie est courte et moins les gestes associés sont nombreux, meilleur sera le confort post-opératoire.

Dans le cadre d’une chirurgie post-bariatrique où il faut opérer chez une même patiente la face interne des bras, les seins, le ventre et l’intérieur des cuisses, voire pratiquer une liposuccion, l’idéal est de faire des opérations bien séparées de trois à quatre mois environ, pour obtenir des suites simples et des résultats extrêmement favorables en 1 an environ.

Rappelons que la chirurgie réparatrice des membres a Paris ,et en province,(ou dermolipectomie des membres)  est une opération qui peut être prise en charge par la sécurité sociale  apres entente préalable grâce à un formulaire spécial,quand elle est à visée réparatrice.

 

Docteur V. MITZ

26 avril 2015
liposuccion graisse chirurgie

Chirurgie esthétique La  retouche de liposuccion

La retouche d’une liposuccion est un acte chirugical fréquent, soit après une opération première insuffisante, soit parce que vous avez repris des formes et du poids .

La liposuccion est le type même d’opération où la retouche potentielle doit être envisagée, et expliquée à la patiente au cours de la première consultation préopératoire.

En effet, cette technique géniale inventée par le docteur ILLOUZ se fait par le biais de petites incisions – mais comporte de ce fait un risque de méconnaître des zones d’irrégularités peu évidentes au départ.

 La retouche de liposuccion peut être un acte opératoire payant et délicat:

Plusieurs phénomènes désagréables peuvent se produire après une liposuccion même bien faite:

1) Une insuffisance d’aspiration dans certaines endroits difficiles à diagnostiquer en pré opératoire :

Certaines zones profondes effectivement, sont malaisées à aspirer ;  malgré toutes les manœuvres de contrôle post-opératoire, si les téguments sont épais, il peut persister des surplus graisseux profonds dont on n’a pas eu une perception correcte au moment de l’intervention.

2) L’excès d’aspiration le long de certaines lignes où la canule est passée trop souvent :

Il se crée alors des dépressions post opératoires pour lesquelles une petite ré-injection graisseuse peut devenir utile, en secondaire. On préconise d’ailleurs (STAUB) une ré-injection finale globale « d’égalisation » bien astucieuse.

3) Des asymétries post-opératoires peuvent aussi être rencontrées :

Bien entendu, le plus souvent elles correspondent à des asymétries pré opératoires mais pour peu que l’on n’ait pas prévenu la patiente, celle-ci sera récriminatrice, et souhaitera vivement un geste chirurgical complémentaire.

 La retouche de liposuccion avec 2 exemples:

Deux cas bien différents vont venir illustrer l’utilité d’une retouche chirurgicale en matière de liposuccion.

Cas n°1 : Madame B :

Il s’agit d’une jeune fille présentant une déformation moyennement importante du tiers moyen du corps.

Elle présente essentiellement une culotte de cheval qui est importante, elle est fumeuse et n’a pas d’antécédent diabétique.

Elle pèse 61 kilos pour 1m68 ; à l’examen pré opératoire elle présente essentiellement une infiltration au niveau de la culotte de cheval, discrètement à la face interne des cuisses et des genoux.

Une liposuccion par 6 incisions est pratiquée permettant de ramener 1  kilo 500 grammes de graisse pure.

Les suites sont simples.

Mais la patiente revient 6 mois plus tard insatisfaite!

elle a regrossi; une retouche est pratiquée après un régime contrôlé par sa mère , pendant 6 mois; des petites zones d’accumulation de graisses profondes résiduelles aux fesses et aux hanches sont aspirées au cours d’une seconde séance;

évolution favorable, et satisfaction mutuelle!

cas n°2 madame L.:

Opération de liposuccion effectuée au niveau du ventre, chez une patiente de 55 ans ,après 3 grossesse sur ventre mou et muscles relâchés; 800 gr de graisse sont enlevées; bon résultat jugé dans le vêtement serré, mais il reste des zones encore un peu surélevées ,et une peau flasque par endroits; la patiente est très mécontente, et souhaite réparation;

je propose une retouche de liposuccion localisée, et explique que la meilleure solution sera une abdominoplastie, ce qui permettrait un lifting efficace du ventre; cette solution est refusée par la patiente;

le résultat de la liposuccion secondaire effectuée gracieusement ne satisfait pas la patiente; elle revient plusieurs fois, et hésite devant une abdominoplastie; puis elle ne revient plus, sans doute ayant été consulter un collègue …

conclusion:

 La retouche de liposuccion est un acte à toujours considérer en cas d’insatisfaction!

la chirurgie esthétique est faite d’opérations en une fois, mais aussi de retouches dans 5 à 10% des cas; les causes en sont multiples, mais l’essentiel est d’arriver à un bon résultat sans compromettre les chances d’un résultat qui demeure naturel et plaisant, au final!

26 avril 2015
connsultation chirurgie esthétique

Chirurgie esthétique à paris : suites opératoires par localisation

Très important!

comment se passent les suites es principales opérations que je pratique,

plutôt bien dans l’ensemble, très heureusement; j’ai tenté d simplifier au maximum la gestion des suites opératoires ; les suites opératoires habituelles sont décrites dans les chapitres associés correspondants!

cliquez sur le chapitre qui vous intéresse dans le moteur de recherche du site!

 

26 avril 2015
cancer du sein ablation mammaire

résultat d’une reconstruction du sein après cancer par implant profond, et greffe de l’aréole et du mamelon

Reconstruction du sein après cancer

 

LA RECONSTRUCTION  du sein APRES CANCER est POSSIBLE et NON DANGEREUSE

La Reconstruction du sein après cancer est une  chirurgie réparatrice qui ne fait pas courir de risques de relancer le cancer

Lorsque le cancer a conduit à une destruction partielle d’un sein, il devient important pour un certain nombre de patientes de subir une reconstruction. Elle peut être  immédiate, secondaire précoce ou retardée selon les cas et la demande de la patiente que l’on oit informer préalablement- avant même la tumorectomie  ou mammectomie.

La réparation  vise à réparer les dommages subis par la première opération, dommages qui sont de plusieurs ordres :perte du volume mammaire, cicatrices, symétrisation, reconstruction de l’aréole et du mamelon.

1ère reconstruction d’un volume mammaire

La reconstruction du volume se fait essentiellement par l’implantation de prothèses mammaires de forme adaptée : c’est le triomphe des prothèses dites anatomiques qui ressemblent un peu a un sein discrètement ptôsique chez une femme de la quarantaine.

Mais les prothèses rondes font aussi bien l’affaire à mon avis!

2ème reconstruire les tissus cutanés de bonne qualité s’il y a eu une irradiation et une brûlure par les rayons X.

La reconstruction de la peau (qui peut être insuffisante ou un peu trop rétractée) se fait soit par l’implantation sous cutanée de tissus graisseux, sous forme de greffons dermo-graisseux (lipostructure ou lipofilling) ; la présence de cellules souches dans les tissus graisseux implantés contribue à redonner une meilleure vitalité au niveau de la peau qui devra protéger l’implant prothétique.

 

La reconstruction de l’aréole

se fait par des greffes de peau que l’on prend à la face interne de la cuisse, et par un petit fragment du téton controlatéral, ou du lobule de l’oreille, voire de petits lambeaux locaux.

il vaut mieux éviter de prendre les  tissus sur les petites lèvres (technique  ancienne de L.PEREL); le tatouage est un pis aller et n’a pas ma faveur, car il reconstruit en 2 dimensions et non en 3.

 

3ème symétriser l’autre côté qui est sain

il peut être normal, ou trop petit, trop gros ou tombant.On devra alors appliquer les méthodes de chirurgie esthétique bien connues pour diminuer, remonter ou augmenter le sein restant contro-latéral.

La symétrisation du sein qui est resté normal se fait après un contrôle mammographique pour vérifier qu’il n’y a pas de micro-cancer entrain de se développer de ce côté là.

 

On peut alors appliquer toutes les méthodes nécessaires, soit de réduction, d’augmentation, ou simplement de pexie (c’est à dire une remontée du sein à l’aide d’une cicatrice autour de l’aréole et d’une petite cicatrice verticale sous mammaire).

Combien de temps au total  pour une reconstruction complète?

Actuellement la reconstruction totale d’un sein qui a été enlevé après un cancer prendra environ 9 mois : la première opération sera suivie 4 ou 5 mois après par la réfection de la plaque aréolo-mamelonnaire, suivie encore au bout de 2 à 3 mois par quelques implantations de graisse sous forme de liposculpture (on peut redonner une meilleure étoffe cutanée au sein reconstruit après le cancer).

Ainsi on peut refaire un sein en 9 mois environ, le temps d’une grossesse.

Le sein reconstruit n’est pas un sein naturel ; mais globalement les résultats sont de bonne qualité et donnent à la patiente un confort psychologique et d’habillement qui vaut d’être tenté.

les prothèses siliconées sont elles fiables  en reconstruction mammaire?

Les prothèses en silicone ont une sûreté dans le temps qui a été démontrée ; les résultats que nous avons pu suivre d’années en années attestent de la vitalité retrouvée chez des femmes qui avaient été mutilées par une opération autrefois dévastatrice.

voici ci dessous plus de précisions:

 

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CHIRURGIE MAMMAIRE RÉPARATRICE APRES CANCER DU SEIN.
Dr V.MITZ
Raymond Vilain avait distingué les problèmes du sein bénin, du sein malin et du sein Vilain. Aujourd’hui, la chirurgie du sein malin après l’ablation du cancer doit aboutir à un sein joli.
Ce type de reconstruction est, dans note esprit, nécessairement entouré d’une préoccupation majeure : la chirurgie doit rester sobre : elle doit aboutir à un résultat esthétique et rester efficace longtemps.
Dans les pires des cas, à la suite de l’ablation majeure de tissus (peau et muscle pectoral), il faudrait qu’en neuf mois (c’est-à-dire le temps d’une grossesse), la réparation puisse être complète. Ceci n’est pas toujours possible.
En effet, si dans la majorité des cas, la chirurgie d’exérèse du cancer se fait d’une façon complète et permet d’éviter la radiothérapie, dans d’autres cas il peut subsister une radiodermite ou des invasions tumorales par métastases cutanées qui rendent la chirurgie d’exérèse pris réparation particulièrement délicates.

Si l’on ajoute à ces problèmes le fait qu’il y a actuellement une certaine pression sociétale à pratiquer des reconstructions en un temps, le lecteur comprendra la grande diversité des techniques qui s’offrent aujourd’hui et pour lesquelles il nous paraît opportun de faire une mise au point.
LES DIFFÉRENTES SITUATIONS PRATIQUES de destruction du sein après chirurgie d’exérèse:
Les bon cas:

1) L’opération consécutive à l’ablation du sein par la technique de Patey.
L’ablation de Patey résulte en une longue cicatrice horizontale.

La glande mammaire est enlevée avec la peau et le feuillet aponévrotique antérieur du muscle pectoral, qui est respecté. La reconstruction est ici assez facile : à supposer que le sein contro- latéral soit satisfaisant, la reconstruction comportera deux temps, chacun séparé d’environ quatre mois :
– Dans le premier temps, on mettra en place une prothèse en silicone gel qui sera glissée en arrière du muscle pectoral, en utilisant comme voie d’abord la partie latérale de la cicatrice ; celle-ci devra être excisée pour contrôle histologique :
– Trois mois après, la plaque aréolo-mamelonnaire sera reconstruite en utilisant une greffe de peau totale dans la région inguinocrurale. Le mamelon lui-même sera refait par transfert composé d’un tiers du mamelon sain controlatéral. Il n’y aura pas de déficit préjudiciable au niveau du prélèvement aréolaire.
– Parfois un décollement de peau abdominale gagnera de l’étoffe cutanée et permettra de refaire un sillon sous-mammaire.

 

Ces reconstructions donnent des seins parfaitement acceptables au niveau de leur symétrie : si ce n’était la cicatrice, on ne pourrait même pas reconnaître qu’il s’agit d’une chirurgie après cancer du sein. Les patientes sont en général très satisfaites physiquement et psychologiquement. La reconstruction du sein ne fait absolument pas courir de risque de récidive du cancer.
Toutes les études statistiques ont montré l’innocuité de ces méthodes de reconstruction en ce qui concerne la reviviscence d’un cancer.

2) Il existe une ptôse contro-latérale ou une hypertrophie mammaire contro-latérale.

Dans ce cas, il y aura également deux temps opératoires.
Le premier temps comporte la mise en place d’une prothèse et la plastie du sein hypertrophique ou ptôsique. Quatre mois après, on reconstruira la plaque aréolo-mamelonnaire selon la même technique que ci-dessus.

3) Il existe une amputation mammaire bilatérale selon la technique de Patey.
Contrairement à ce que l’on pourrait penser, une reconstruction bilatérale donne les seins les plus symétriques. Il est possible de mettre en place une prothèse assez volumineuse (entre 340 et 380cc) qui est glissée contre la paroi thoracique.
Le galbe étant obtenu, trois à quatre mois plus tard, il suffira de refaire les plaques aréolo-mamelonnaires par une greffe de peau totale inguino-crurale et en prélevant un petit fragment de greffe composée de lobule de l’oreille. Il sera ainsi possible de refaire complètement une aréole satisfaisante.
Nous préférons faire ces reconstructions à l’aide d’éléments tissulaires qui donnent une aréole un peu plate sans le relief habituel d’une aréole normale, mais en évitant les tatouages ou les faux semblants trop médiocres quant à leur résultats esthétiques.

4)Les séquelles de tumorectomies déformantes.

 Un certain nombre de chirurgiens pratiquent des tumorectomies de façon à conserver un sein à la patiente en lui

promettant d’ailleurs ce qu’ils n’arrivent pas toujours à obtenir : c’est que le sein restera joli après une tumorectomie importante du tiers ou la moitié du sein. Nous n’avons guère vu de quadrandectomies ou d’hémirésections mammaires donner des séquelles esthétiques satisfaisantes, lorsqu’on laisse le sein en l’état. Dans ces cas, la reconstruction peut être assez difficile : les patientes sont souvent déçues des résultats.
Le principe fait appel bien entendu à la mise en place de prothèses en silicone gel. Ces silicones n’ont pas une capacité de s’adapter à toutes les déformations : la forme et la consistance du parenchyme mammaire normal sont extrêmement variables d’une patiente à l’autre. Or, nous ne disposons que de quelques types de prothèses, dont la consistance du gel reste toujours à peu près égale, assez stéréotypée. Ainsi, les tumorectomies peuvent poser de redoutables difficultés de reconstruction.
Une bonne solution actuelle est représentée par le lipofilling ou autogreffe de sa propre graisse : mais il faudra s’y reprendre 2 à 3 fois car à chaque fois seulement 30% des adipocytes greffés survivent !

5) La chirurgie oncoplastique : elle consiste à enlever le cancer du sein en même temps qu’on pratique une mammaire de réduction : on associe des techniques de chirurgie plastique et esthétique, afin de retirer la tumeur maligne tout en construisant un sein au galbe satisfaisant.
6)Les grandes pertes de substance thoraciques postopératoires ou les séquelles de l’opération de Halstedt.
Dans ces cas, il n’y a pas de reconstruction immédiate possible.
Il est nécessaire de faire un resurfaçage thoracique préalable. Ce resurfaçage a pour ambition de refaire non seulement l’étoffe cutanée mais également de refaire le retapissage musculaire du thorax.

On peut faire appel à plusieurs types de techniques :
A)Le lambeau de grand dorsal, qui est maintenant bien connu ; il consiste à transposer vers l’avant le muscle grand dorsal surélevé par un ilot cutané. C’est une superbe opération

qui avait déjà été décrite au début du siècle par Tanzini, remise à l’ordre par Olivari en 1972. Ce lambeau permet aussi bien de redonner une étoffe cutanée que de refaire le muscle manquant.
Il n’est possible que si le nerf du grand dorsal n’a pas été sectionné on irradié et que si le muscle garde une certaine consistance.
Lorsque la paroi thoracique aura été ré surfacée, on pourra se retrouver dans le cas précédent et refaire une reconstruction en deux temps.
Finalement, il faut neuf mois pour refaire totalement un sein et une poitrine à peu près symétrique chez une patiente ayant subi une chirurgie d’exérèse très importante.
B) Les lambeaux de peau abdominale pédiculés sur le grand droit visant à reconstruire un sein sans prothèse.
C’est ce que les Américains appellent la technique du TRAM. Il s’agit d’opérations assez importantes pour lesquelles l’ambition est de transposer toute la paroi abdominale sous-ombilicale, recouverte de la peau qui est excédentaire vers le thorax.
Son utilisation repose sur la permanence tissulaire des artères épigastriques. Pour des raisons de sécurité on a tendance à prendre non plus un seul muscle grand droit mais les deux muscles droits : parfois, il faut des lambeaux libres avec des anastomoses vasculaires, notamment de décharge veineuse.
C’est une opération très importante dont la durée, même pour un opérateur entraîné est d’environ deux heures et demie. Elle est assez lourde et ne s’adresse que dans les cas ou il existe un excédent cutané abdominal et lorsque la patiente préfère avoir un sein reconstruit mais ptôsique, ressemblant au sein sain.

C’est une technique que nous ne faisons guère dans notre pratique, mais nous la considérons à connaitre en cas de défaite de toutes les autres techniques ou comme rattrapage quant il n’ya pas de lambeau de grand dorsal possible.
C) Le DIEP ou lambeau microchirurgical de peau du ventre sans abimer les muscles:
c’est une variante ultramoderne de la technique du TRAM : on prélève les rameaux perforants artériels en respectant les fibres musculaires. Un remodelage secondaire du lambeau sera souvent nécessaire. Les lambeaux inhabituels prélevé est greffés par microchirurgie : lambeaux de fesse, de cuisse, des flancs : techniques plus rares mais possibles.

D) d’autres lambeaux microchirurgicaux sont décrits et à la mode: lambeau fessier inférieur, lambeau de face interne de cuisse, etc.

Ces lambeaux micro-chirurgicaux apportent du volume certes, mais il y a un taux d’échec lié aux micro-anastomoses et aux conditions de circulation locales; ce sont des opérations plus longues  que l’implant siliconé ou le lipofilling, et ne symétrisent pas le côté sain en même temps, pour ne pas allonger la durée opératoire qui est au minimum de 3h en moyenne pour un chirurgien entrainé…
E) Les séquelles de la radiothérapie.
 Lorsque la radiothérapie vient d’être réalisée, rien n’est possible ; il faut que les tissus s’assouplissent et qu’une période d’environ six mois soit écoulée pour que l’on puisse envisager une solution thérapeutique. Il n’y a pas tellement d’intérêt, dans ces cas complexes , à utiliser des expandeurs, de façon à dilater la peau car la peau expansée a progressivement tendance à se contracter secondairement.
Il existe souvent des infections, des expositions des prothèses qui ulcèrent la peau irradiée. Lorsque on  a l’impression que les tissus se sont un peu assouplis, on pourra utiliser des techniques faisant essentiellement appel à des lambeaux.
F) En cas de radiothérapie ancienne avec, parfois, des radiodystrophies (télangiectasies, petites ulcérations, peau rougeâtre et atrophique…), il devient indispensable de recourir à des lambeaux. Si le lambeau de grand dorsal est possible, il aura notre préférence. Sinon, on pratiquera des lambeaux de grand droit abdominal.
F) Des lipofillings préparatoires peuvent améliorer la trophicité locale ! :

G)Dans certains cas de resurfaçage présternal  complexe très important, le recours au lambeau de grand épiplon pédiculé (technique de Kiricuta) devra être utilisé. Le gros problème, que nous avons rencontre dans une série d’une quinzaine de cas depuis dix ans, est qu’il existe très souvent des cellules cancéreuses qui sont piégées et qui peuvent se dissimuler dans le fond des tissus scléreux.

L’histologie systématique des pièces d’exérèse des radiodystrophies a montré la présence assez fréquente de ces cellules et même 8% de cancers radio-induits.

LA PLACE DE LA RECONSTRUCTION MAMMAIRE D’EMBLEE
Il s’agit d’un programme très intéressant : toute patiente qui subit l’ablation d’un cancer par un chirurgien généraliste peut, le jour même, bénéficier d’une reconstruction par un chirurgien plasticien présent. Celui-ci doit, non seulement fermer joliment la plaie mais éventuellement, essayer de refaire un galbe. Si l’attitude théorique est très alléchante, il faut bien admettre que les résultats de cette méthode ne justifient pas leur appellation de reconstruction d’emblée car, il est pratiquement impossible de mettre une prothèse de bonne taille sous une plaie qui vient d’être refermée.
Les études récentes ont montré qu’il fallait mettre en place un expandeur qui permettra progressivement de dilater la peau et qui secondairement devra être remplacé par une prothèse définitive et par la reconstruction du mamelon en deux temps.
Cette reconstruction en un temps est donc exceptionnellement possible d’emblée : finalement, on se retrouve dans le cas initial, c’est-à-dire une simple reconstruction en deux temps nécessitant un minimum de trois mois de délai.

La place des expandeurs.

Les expandeurs ont été en vogue dans les années 85-90 pour refaire un sein après cancer.
Le principe en est de dilater progressivement la peau par mise en place d’une prothèse en silicone gonflée petit à petit à travers un réservoir implanté à distance.
On parvient ainsi à dilater la peau, de façon considérable, ce qui autorise la mise en place de prothèses très volumineuses. Le gonflement se fait par piqûre dans la peau au travers de la valve, deux fois par semaine : chaque fois, il faut injecter entre 20 et 40 cm3 de sérum physiologique à l’aide d’une aiguille ultra-fine.
C’est une sujétion pour les patientes : lors de l’ablation de l’expandeur, on s’est aperçu progressivement que le gain de peau était perdu et que la peau revenait mouler les prothèses mises en place. Or, ces techniques avaient été utilisées pour recréer certaines ptôses mammaires de façon à éviter l’opération sur le sein normal.
Finalement, le choix de notre équipe est qu’il vaut mieux réaliser des seins jolis après un cancer du sein plutôt que de refaire un sein résiduel. Nous avons abandonné, sauf cas très précis, la technique des expandeurs.

DES OPERATIONS PLUS SOPHISTIQUEES EN MATIERE DE RECONSTRUCTION DU SEIN ?
Un certain nombre d’auteurs, notamment américains (Shaw), préconisent l’emploi de lambeaux micro-chirurgicaux pris sur la fesse pour refaire un sein : par micro-chirurgie, ils anastomosent les vaisseaux au niveau d’un site receveur qui peut être intercostal ou axillaire.
Ces opérations très sophistiquées ont un peu l’inconvenance des techniques de lambeau abdominal transposé sur le grand droit. Ils sont assez longs à réaliser : l’anesthésie va durer deux heures et demie à quatre heures.

Or, pour nous, c’est un argument très important qui joue contre l’utilisation de cette méthode : en matière de reconstruction du sein après cancer, le chirurgien plasticien doit être respectueux des défenses naturelles de la patiente, et les opérations envisagées doivent être courtes et efficaces : une sorte de reconstruction éclair. C’est pour quoi nous ne favorisons pas les reconstructions par microchirurgie après un cancer du sein, au profil de technique plus simples.
CONCLUSION
La chirurgie mammaire reconstructrice après cancer du sein a fait d’immenses progrès : vouée aux gémonies il y a trente ans, considérés comme illégale et dangereuse car faisant courir un risque de cancer (voir l’hostilité qu’a subie le Pr. Pérel dans les années 50 !), elle est devenue parfaitement admise et est même un « must » chirurgical qu’il faut proposer aux patientes jeunes qui sont victimes d’un cancer du sein.
Les techniques se sont considérablement simplifiées. Nous avons appris à raccourcir les délais de reconstruction.
Enfin, l’essentiel est de travailler avec une équipe de cancérologues susceptibles, avant chaque étape, de vérifier l’état immunologique et l’imprégnation tumorale par l’étude des marqueurs nécessaires.
Mais l’association dans une même équipe d’un chirurgien généraliste et d’un cancérologue permet de donner à la patiente les meilleures chances de ne pas craindre que son image corporelle sera détruite.
Notre expérience a montré que cette chirurgie est hautement valable, très favorable au niveau physique et psychologique, et que les patientes était prêtes à largement supporter les aléas d’une reconstruction pour effacer les souvenirs amers du cancer.
Dans une série d’environ 200 patientes, nous avons eu 4% de récidives connues par nous à long terme. On peut donc affirmer qu’à cinq ans, cette chirurgie de reconstruction n’implique pas la récidive inéluctable pour des patientes condamnées.
C’est au contraire une chirurgie qui ouvre l’espérance d’une meilleure qualité de survie.

21 novembre 2019

Pour celles ou ceux qui sont concernés, voici un lien vers un de mes sites  qui traite du problème actualisé au cours d’un récent congrès à Paris:

https://sites.google.com/site/seinsvladimirmitzcom/reconreconstruction-du-sein-apres-cancer