Chirurgie des bras obèses
Les brachioplasties sont des opérations devenues extrêmement fréquentes du fait des interventions destinées à provoquer un amaigrissement massif (opérations dites bariatriques).
Lorsque la patiente à maigri de 30 à 100 kilos environ, il se produit une détérioration des bras avec persistance « d’une saucisse graisseuse » située à l’arrière, et d’une peau qui devient très flasque, qui ballote au cours des mouvements.
Cet aspect disgracieux complexe considérablement les patientes qui en sont affectées.
une vidéo à voir: https://youtu.be/44uvxTx7hxY
Lifting axillaire des bras,ou minibrachioplastie
Voyez https://dai.ly/x4f0e9y
Il existe des déformations beaucoup plus discrètes, plus légères que l’on rencontre chez des femmes qui ont vieilli avec une peau qui est cassée : l’influence du soleil et du tabac peut jouer à ce niveau comme cela joue au niveau du visage.
La peau devient fine, flasque à la face interne des bras ; il n’y a pas réellement de boudin graisseux mais un excédent cutané qui crée un rideau cutané agité et disgracieux à l’intérieur des bras, de l’aisselle jusqu’au coude.
Il est possible par la chirurgie de remédier à ces problèmes.
CHIRURGIE ESTHÉTIQUE des BRAS
1 – Dans les formes les plus légères : je pratique un lifting intra axillaire.
Il s’agit dans ces cas d’enlever la moitié ou les trois quart de la peau qui porte les glandes sudoripares et les poils de l’aisselle, afin de tirer toute la partie intérieure du bras vers le haut, comme si on remontait des collants aux membres inférieurs.
L’intérêt de ce procédé est que la cicatrice est complètement dissimulée à l’intérieur de l’aisselle mais son inconvénient est que l’on n’enlève pas de peau à la face interne du bras entre l’aisselle et le coude.
Le périmètre du bras n’est ainsi pas diminué.
Mais dans les formes légères, cette opération peut suffire ; elle peut même être recommencée un an après la première intervention, s’il y a une distension post-opératoire qui se produit, ce qui est survient dans 5% des cas.
2- Dans les formes importantes :
On associe à cette résection intra axillaire, l’ablation : (c’est à dire l’enlèvement) d’un fuseau de peau et de la graisse qui en est adjacente, ce qui crée une cicatrice entre l’aisselle et le coude.
CHIRURGIE ESTHÉTIQUE des bras:vilaines CICATRICES
Nous essayons de dissimuler cette cicatrice de façon à ce que, quand la patiente garde les bras le long du corps, cette cicatrice ne se voit ni en avant ni en arrière.
Évidemment lorsque la patiente soulève les bras, la cicatrice devient visible.
Cette cicatrice est bien souvent rouge et disgracieuse pendant un an.
Puis elle blanchit et disparaît quasiment complètement, donnant, l’aspect d’une simple vergeture peu visible.
Les résultats de cette opération qui combine la résection intra axillaire et la résection longitudinale le long de l’axe interne du bras sont généralement excellents.
Les soins post-opératoires consistent en fait à enlever le plus vite possible les pansements, une fois que les premières agrafes auront été retirées.
La patiente doit se doucher avec un brumisateur, puis simplement à la douche une fois que l’on est certain qu’il n’y a plus d’ouverture cicatricielle ou entre les points.
Le séchage se fait au séchoir à cheveux sur le tiède ou tout bonnement avec une serviette propre ; des petits stéristrips sont placés pendant environ 6 semaines pour maintenir la cicatrice la plus fine possible.
Quand la cicatrice est hypertrophique voire à tendance chéloïdienne, il sera bon d’appliquer des patchs en silicone pour l’écraser.
Les mouvements sont gênés pendant une quinzaine de jours : la patiente peut écarter les bras jusqu’à la hauteur des épaules mais guère plus.
La liberté complète de mouvement se retrouve après 6 semaines à 2 mois sans qu’il y ait la nécessité de rééducation.
COMPLICATIONS DES BRACHIOPLASTIES
Les complications de cette opération sont l’hématome et l’infection, voire la désunion de la cicatrice et la cicatrice disgracieuse ou chéloïdienne.
Ces complications sont rares ; elles se manifestent sous forme de gonflement des tissus, de fièvre en cas d’infection et de suppuration.
Le traitement est purement infirmier, avec nettoyage, ablation des caillots de sang, traitement antibiotique au besoin après étude des germes en cause.
La cicatrisation seconde même s’il y a une petite ouverture, se fera sans trop de problème ; l’aspect final n’est pas aggravé notablement par une petite complication de ce type.
C’est pourquoi nous recommandons aux patientes qui souhaitent se faire opérer de bien maigrir avant l’intervention, ce qui va diminuer considérablement les risques de complications ultérieures.
Il s’agit d’une opération que l’on pratique à la face interne des deux bras en même temps ; en général on évite de combiner cette opération avec une autre, telle la résection de peau et de graisse à la face interne des cuisses, ou une dermolipectomie abdominale ; car plus l’anesthésie est courte et moins les gestes associés sont nombreux, meilleur sera le confort post-opératoire.
Dans le cadre d’une chirurgie post-bariatrique où il faut opérer chez une même patiente la face interne des bras, les seins, le ventre et l’intérieur des cuisses, voire pratiquer une liposuccion, l’idéal est de faire des opérations bien séparées de trois à quatre mois environ, pour obtenir des suites simples et des résultats extrêmement favorables en 1 an environ.
Rappelons que la chirurgie réparatrice des membres a Paris ,et en province,(ou dermolipectomie des membres) est une opération qui peut être prise en charge par la sécurité sociale apres entente préalable grâce à un formulaire spécial,quand elle est à visée réparatrice.
Docteur V. MITZ
Vous venez de subir l’ablation de la peau et de la graisse qui formait une saillie disgracieuse au niveau de votre fessier, ou de l’intérieur de la cuisse selon les cas.
Cette opération a permis de re-sculpter la fesse et le tour de la cuisse. Les points de suture qui ont été mis en place sont retirés progressivement en partie le 8ème jour et le restant vers le 15ème jour post-opératoire.
Parfois, nous mettons des fils résorbables en 15 jours environ. Au début, il sera difficile de vous mettre en position assise ; il vaut mieux être soit debout soit couchée.
Faites vous aider au besoin par une voisine ou par un membre de votre famille ou par une infirmière.
Vous pourrez faire vos besoins en écartant bien les cuisses : une échancrure pelvienne est pratiquée dans le pansement pour éviter son ablation les premiers jours.
Une toilette après les besoins est tout à fait nécessaire (douche puis séchoir à cheveux). Dès que le pansement sera enlevé vers le 3ème jour, votre vie va être bien plus facile. Vous pourrez dès lors vous doucher et sécher les plaies opératoires au sèche cheveux.
Tentez très progressivement de prendre une position assise, mais en étant très précautionneuse pour ne pas rompre les coutures.
Vous pouvez dormir dans la position qui vous convient mais noter que la position sur les côtés est tout à fait excellente pour éviter que les hématomes ne s’accumulent. Cette position est recommandée surtout en changeant de côté toutes les 3 ou 4 heures.
Il n’y a pas de risque de douleurs intenses, mais si vous avez une douleur qui lance, notamment la nuit, appelez l’infirmière, il peut s’agir d’un hématome qui s’est collecté.
En général, un petit pansement suffira à traiter ce problème mais il est possible qu’une évacuation chirurgicale apparaisse souhaitable. Ceci reste tout à fait rare.
Lorsque les derniers fils ou agrafes seront enlevés vers le 21ème jour, vous pourrez pratiquement vivre normalement.
Il se peut que des bleus coexistent dans les zones ou une aspiration complémentaire aura été pratiquée.
Après 6 semaines, toutes les activités normales sont autorisées y compris le sport et la natation.
Les cicatrices vont rougir progressivement vers le 3ème ou le 4ème mois, parfois s’écarter un peu.
Elles ne seront très jolies qu’au bout d’un ou deux ans et en général ; vous pourrez les cacher assez aisément car la partie interne de la cicatrice est dans le sillon de la fesse et la partie externe sera recouverte par le maillot.
S’il existait la moindre anomalie au niveau de la cicatrice, prévenez-nous.
Il sera alors possible sous anesthésie locale, de faire une petite retouche.
Il se peut également, que des petites saillies disgracieuses persistent et correspondent à l’accumulation de graisse qui s’est cloisonnée en post-opératoire.
Dans ce cas, un petit geste chirurgical par aspiration sous anesthésie locale pourra se révéler intéressant.
N’hésitez pas à revenir consulter car ces opérations ne mettent absolument pas votre vie en danger et sont assez délicates sur le plan technique : il vaut mieux que le chirurgien prudent puisse vous faire une retouche discrète plutôt qu’une ablation trop importante avec séquelles qui peuvent être graves.
Cette opération permet de réaliser un véritable tour de la fesse et de la cuisse, parfois de la face interne de la cuisse.
Bien que les cicatrices importantes en soient la rançon, le résultat obtenu est un galbe très satisfaisant et une remontée du « collant » cutané qui était écroulé.
Cette intervention permet parfois de corriger certains désastres liés à des liposuccions exagérées avec aspect en « tôle ondulée » insupportable.
L’association à une résection cutanée au niveau des hanches réalise alors un « BODY LIFT »,avec cicatrice circulaire autour de votre corps.
Augmentation mammaire
Vous venez de subir l’implantation de prothèses mammaires pré-remplies de gel. La paroi est le plus souvent microtexturée car elle livre peu de coques, mais pas macrotexturée(risque de lymphome)
Augmentation mammaire:Les soins après
Pour réaliser une augmentation mammaire de qualité , nous posons actuellement des prothèses pré-remplies de gel de silicone à paroi microtexturée pour diminuer les réactions du corps à type de coque. Elles sont très solides, fiables et résistantes à l’écrasement et au percement (gel très cohésif).Mes conseils après une opération d’augmentation mammaire correspondent à une longue pratique et visent à simplifier au maximum la gestion des suites post opératoires, tout en expliquent les quelques ennuis et inquiétudes que vous pouvez rencontrer!
Augmentation mammaire: le risque de coques
le risque de coque précoce est très faible(< à 1% des cas!)
Néanmoins, il existe un petit risque de coque ; c’est à dire de cicatrices naturelles autour de la prothèse qui transforment celle-ci en sphère un peu dure (statistiquement 4 % des cas, parfois d’un seul côté !)
Ce risque est peu important mais il peut se produire sans que l’on puisse le prédire d’une patiente à l’autre.
La prothèse qui a la forme d’une galette a été introduite soit derrière la glande existante, soit parfois derrière le muscle grand pectoral.
La contraction périphérique va lui donner, petit à petit, une forme en hémisphère qui dessinera un sein naturel, le rendant plus joli qu’au début, en deux mois environ. La prothèse va aussi progressivement descendre entre 2 à 6 mois post-opératoires.
Augmentation mammaire: siege des incisions
les incisions pour augmentation mammaire:
Le plus souvent, nous utilisons une incision qui se suture dans l’aisselle, exceptionnellement, dans le sillon inférieur du sein. Parfois, une cicatrice à la jonction du rose et du blanc au pourtour de l’aréole car cette dernière incision peut conduire à blesser les nerfs de la sensibilité du mamelon.
les soins locaux après un abord axillaire(dans les plis naturels de l’aisselle) sont réduits à une humidification douce par brumisateur, et séchage au séchoir à cheveux tiéde au travers des pansements conservés; voyez la vidéo tout en bas de l’article !
Augmentation mammaire: pansements
Les Pansements ne seront refaits que si nécessité ou problème
Le pansement éventuel que vous avez à la sortie de clinique sera refait au septième jour post-opératoire au cabinet, plus précocément si se produit une hémorragie ou un écoulement à vérifier.
En cas de suppuration, il est capital de revenir consulter au plus tôt!
Augmentation mammaire: masser ou comprimer?
Des massages spécifiques seront utiles pour maintenir les implants rapprochés et souples
Ils ne sont pas essentiels si les implants ont été bien positionnés d’emblée!
Une brassière de sport est utile pour bien plaquer les prothèses mammaires fraîches contre le thorax.
Après 8 jours,Il est important, à ce moment là , de faire des massages de votre poitrine pour maintenir les prothèses le plus bas possible dans une loge plus grande que la prothèse.Utilisez de l’huile d’amandes douces pour assouplir la peau un peu sèche au début.
Il devient intéressant de masser sa poitrine en l’aplatissant et en tournant la main en formant un arc de cercle.
Vous pouvez même essayer de dormir sur votre poitrine quand les douleurs auront disparu.
Vous constaterez que le mamelon est un peu moins sensible ; ce qui est habituel pendant une durée de 5 à 6 mois. Parfois, à l’inverse, la sensibilité est augmentée et cela va se calmer progressivement. Tout écoulement par le mamelon doit vous inciter à revenir consulter.
augmentation mammaire : une auto-surveillance
Il est nécessaire de prendre sa température pendant quelques jours après l’intervention et de surveiller l’évolution locale. Il vous sera indiqué s’il est nécessaire de porter un soutien gorge.Mais les soutien gorge armature ne seront conseillés qu’après 6 semaines , pour ne pas bloque le bon positionnement des implants, qui doivent en général descendre un peu après l’intervention.
Complications possibles après augmentation mammaire:
Des petites complications peuvent se produire : un hématome, c’est-à-dire, des bleus au niveau des seins qui se résorbent spontanément.
Parfois, un sein est un peu plus tendu que l’autre ce qui est lié à un épanchement de sang modéré.
Si par contre, l’hématome est un peu plus important et que le sein est tendu et très douloureux, cet hématome est expansif et il convient de l’évacuer rapidement au besoin par une reprise chirurgicale sous anesthésie locale.
La deuxième complication est constituée par l’infection qui est exceptionnelle et se traduit par des douleurs au niveau des seins, d’une rougeur assez diffuse, d’une montée de la température avec des douleurs pulsatiles (impression de coups de couteau ou de battements).
Dans ce cas, il est absolument indispensable de faire une évacuation de la prothèse et un nettoyage de la loge. Remettre la prothèse en place le même jour est un peu délicat mais possible 3 ou 4 mois après.
Le traitement antibiotique isolé n’a pratiquement aucune chance de faire céder l’infection et seule la reprise chirurgicale est concluante.
Cette infection, je le répète, est extrêmement rare et dans l’ensemble, l’implantation de prothèses donne un excellent résultat avec un galbe satisfaisant. Les massages sont importants pendant les 6 mois qui suivent l’intervention. Ils sont le gage d’une bonne souplesse et d’un bon résultat.
augmentation mammaire: les soins plus tardifs
Dans les suites opératoires, vers le 2ème ou 3ème mois, vous aurez l’impression que le sein grossit un peu. Il se produit une contraction autour de la prothèse la faisant plus saillante quelque soit sa position. Le sein a l’air de naître.
Il faut continuer les massages et la position sur le ventre la nuit de façon à garder la souplesse de votre poitrine. Il faut aussi apprendre à rapprocher les prothèses l’une contre l’autre au devant du sternum, pour obtenir une jolie vallée inter-mammaire.
N’hésitez pas à revenir en consultation en cas de problème car le suivi post-opératoire est important dans cette intervention.
Les prothèses mammaires d’aujourd’hui sont au point. Elles n’ont pas de degré zéro en matière de complications, mais lorsque l’opération est bien pratiquée techniquement et à bon escient, son résultat en est formidablement valorisant dans la vie de tous les jours !
augmentation mammairedans le cadre de la reconstruction après cancer du sein
Le chirurgien plasticien que je suis est très axé aussi sur la reconstruction du sein après cancer! le sein sain controlatéral peut justifier une plastie mammaire de réduction s’il est trop gros; A l’inverse, s’il est trop petit, une augmentation mammaire par prothèse mammaire siliconée ou par lipofilling itératif peut s’avérer nécessaire pour symétriser. en général, la sécurité sociale accepte l’opération esthétique de symétrisation du sein sain, aorès entente préalable, formulaire délivré parle chirurgien et adressé à votre caisse de sécurité sociale en recommandé. Pour bénéficier d’un apport graisseux, faut il encore avoir es réserves où le chirurgien esthétique peut prélever…
Augmentation mammaire après:Voici une vidéo d’explications des soins post opératoires:
Voici une vidéo rassurante de l’évolution de 2 patientes après 15 ans d’évolution:
voici une vidéo pour expliquer les petites complications après augmentation mammaire: plis, vagues, valse des implants:
Vous venez d’être opéré d’une gynécomastie, qui est l’accumulation exagérée de graisse et de glande mammaire située sur la poitrine de l’homme.
Cet amas se la glande mammaire excédentaire se trouve en avant du muscle pectoral ;
Elle est particulièrement disgracieuse chez l’homme jeune,d’autant qu’elle se présente d’une façon souvent asymétrique ;
la gynécomastie est rarement sensible à un traitement hormonal non chirurgical ;
La principale souffrance est psychologique car il est difficile au jeune homme de s’habiller avec un tee shirt serré, ou de se montrer nu sur la plage, du fait du regard moqueur de l’entourage.
Parfois, cet amas graisseux et glandulaire est associé à une infiltration graisseuse au niveau du ventre, des flancs, donnant une apparence vaguement féminine alors qu’on se sent psychologiquement extrêmement masculin et viril.
L’ablation des tissus excédentaires se fait par une incision hémi-aréolaire, (c’est à dire autour de la moitié de l’aréole).
Il faut parfois associer à cette ablation de glande une liposuccion au niveau des tissus graisseux du sein, voire des flancs ou du ventre.
Il est rare que l’on puisse se contenter de la simple liposuccion qui donne des résultats satisfaisants uniquement en cas de gynécomastie graisseuse pure : souvent la mammographie pré opératoire a pu déterminer quelle était la composante de graisse et de glande qu’il faut enlever.
Les principaux inconvénients de l’opération avec incision sont que l’on crée une cavité dans laquelle un hématome peut se produire.
Peu de temps après l’opération un pansement compressif est appliqué, qu’il faudra garder pendant 5 jours au moins.
A l’ablation du pansement il existe souvent un petit creux (là où se trouvait la glande; il faudra compter entre 6 mois et 1 an pour que les tissus graisseux se reformant, une couche graisseuse homogène puisse redonner une allure normale à la poitrine.
En tout cas dès l’ablation de la glande excédentaire, la saillie sous le tee shirt et supprimée.
C’est une opération qui est un petit peu douloureuse pendant 1 semaine ;
des massages en post opératoire seront indiqués au bout d’une quinzaine de jours pour essayer d’assouplir les tissus.
Si une simple liposuccion a été pratiquée, il y a une infiltration de sang et de lymphe qui ne rendra pas le résultat parfait avant le 4ème mois post opératoire.
Bien sûr l’amélioration est déjà rapide au bout d’une dizaine de jours, mais l’étape finale du résultat ne peut être jugée qu’au bout de 4 mois : l’amélioration étant très progressive entre 1 semaine et 4 mois.
Dans certains cas, la cicatrice présente des petites croûtes noirâtres qui sont du sang séché.
Il convient alors de mettre de la biafine ou de la vaseline puis de rincer avec une douche ou avec une bombe d’eau minérale pour décaper cette petite croûte.
Il ne vaut mieux ne pas l’arracher avec les doigts.
Lorsque la cicatrice est un peu hypertrophique, ce qui est rare, il peut être nécessaire de mettre en place un traitement local à base de crème cortisonée.
En tout cas c’est une opération qui donne une très grande satisfaction aux patients et dont les suites sont les plus souvent simples.
Les seules complications que nous avons observées sont des hématomes importants en post opératoire qui imposent donc une hospitalisation:au moins ceci permet de vérifier que tout va bien avant le retour au domicile.
A la fin de cette première nuit, les petits drains qui ont été mis en place pendant l’opération seront enlevés ce qui est une manœuvre indolore.
Le bon résultat de l’opération permet d’observer une véritable renaissance psychologique chez nos patients.
Pourquoi et quand envisager un changement de prothèses mammaires?
Un changement de prothèses mammaires est une opération à considérer avec attention, et précaution!
En effet, il s’agit de se recoucher sur une table d’opération pour une opération qui peut être un peu plus complexe que l’implantation des prothèses initiales, notamment s’il existe une évolution de type coque, infection, ou anomalie mammaire, qui peuvent survenir indépendamment de l’existence d’une prothèse mammaire en profondeur.
Heureusement, bien souvent le changement de prothèses mammaires est une opération qui ressemble à une simple formalité ; dans d’autres cas il revêt un certain caractère de gravité avec des risques non négligeables d’hématome et d’infection post-opératoire. Ceci s’explique par le fait que lorsque la prothèse est mal tolérée ou environnée d’une coque extrêmement calcifiée, il ne suffit pas d’enlever simplement les prothèses mais il faut retirer cette coque épaissie.
Dans certains cas également, le fait de retrouver une poitrine beaucoup plus souple qu’elle ne l’était auparavant et qui bouge beaucoup plus que des seins figés dans une coque de grade IV peut surprendre la patiente, qui s’était habituée à avoir des seins très fermes et qui tiennent en place dans n’importe quelle position ou circonstance.
changement de prothèses mammaires: changer mais par quelle incision?
Le changement de prothèses se fait par plusieurs voies d’abord : Soit en reprenant les anciennes incisions dans l’aisselle ; Soit à la jonction du rose et blanc de l’aréole (pourtour aréolaire inférieur) voire dans le sillon sous-mammaire. Le principe est d’enlever la prothèse ancienne pour la remplacer par une nouvelle prothèse.personnellement je continue à tenter le changement des implants PAR VOIE AXILLAIRE. Cette technique est injustement décriée, car elle est plus difficile, mais pas source de plus d’infections, au moins dans ma longue expérience; mais il faut un certain doigté, une forme d’habileté pour extraire la prothèse par cette voie dissimulée, le faire avec succès sans rompre une prothèse fragile, nettoyer la loge, puis en implanter une autre parfois plus grosse…
changer de prothèse mammaire:plus grosse ou plus petite?
Parfois, les patientes demandent des prothèses ou plus grosses ou plus petites ou différentes. Ceci impose alors, d’agrandir ou d’ajuster la loge interne ce qui peut être une source de petites hémorragies per ou post-opératoires. On admet qu’il y a 2 à 5 % d’hématomes post-opératoires ce qui impose une surveillance très précise de la patiente voire une reprise chirurgicale au bloc opératoire si l’hématome est important. un drainage pour 24 heures est interessant pour dépister un hématome en formation.
Enlever les prothèses mammaires pour en changer peut imposer d’inciser la coque,d’élargir la loge,de décoller des adhérences: ceci explique le risque d’hématomes postopératoire accru lors du changement!
Les patientes un peu plus âgées demandent des nouvelles prothèses un peu plus petites; Les plus jeunes optent souvent pour de plus volumineuses…
changer de prothèses mammaires: contrôler l’environnement périprothétique
L’ablation de la prothèse est suivie par le contrôle de la qualité de la loge et par des prélèvements histologiques qui permettent d’être certain qu’il n’y a aucune évolution ou anomalie microscopique de la glande mammaire résiduelle. Une nouvelle prothèse est alors mise en place, de chaque côté.. Actuellement, notre faveur va vers les prothèses en gel de silicone dont la durée de vie sera de 15 à 20 ans en fonction des cas particuliers. Le fait que ces prothèses soient remplies avec un gel de silicone ultra-cohérent est pour nous une très bonne garantie de stabilité dans le temps.
Le changement devra alors être pratiqué une fois que les constatations histologiques et physiques montreront une petite modification de la taille, de la consistance ou de la forme de la prothèse. Toute apparition d’une coque secondaire incite plutôt à un contrôle avec un changement de prothèses. Un drainage est mis en place, et la plaie est refermée soit avec des sutures, soit dans certains cas avec des agrafes ; notamment au niveau des aisselles.
changement de prothèses mammaires: les suites post operatoires
L’ablation des agrafes se fait entre le 15ème et le 21ème jour en fonction de chaque cas particulier. Des petits soins sont nécessaires localement mais il faut éviter une douche trop précoce dans les cinq jours qui suivent l’opération pour éviter de faire couler de l’eau entre les points et inonder la plaie opératoire par de l’eau non stérile du robinet. Un traitement antibiotique flash est souvent institué pendant l’intervention ce qui pourrait prévenir des infections, sans garantie absolue.
Un petit régime sans sucre est également conseillé dans les jours qui suivent pour éviter d’augmenter la glycémie et diminuer l’appétit des microbes pour le sucre circulant dans le sang. Le port d’un pansement ou d’un soutien gorge varie en fonction de chaque cas particulier. Très peu inconfortable, dans l’immense majorité des cas, un changement de prothèses permet de repartir d’un bon pied, si j’ose dire, pour une nouvelle période d’une quinzaine d’années de bonheur au niveau vestimentaire, sensuel et personnel. Mais ces opérations de changement de prothèses mammaires ne doivent pas être sous-estimées dans leur sérieux et dans la nécessité de les pratiquer dans un milieu médical et chirurgical sécurisé .
avant opération dr vladimir mitz après
Et les risques de lymphome?
un article récent sur 20 minutes rappelle les isques de lymphome anaplasique à grandes cellules après implants mammaires te type “américain macrotexturé”É
Cancer liés aux implants mammaires: Trois questions mieux pour comprendre le problème
ETUDES Quelques dizaines de cas ont été recensés…
Les prothèses mammaires fabriquées par la société varoise Poly Implant Prothèse (PIP), au coeur d’un vaste scandale en France, étaient surtout vendues à l’étranger, notamment en Amérique du Sud et dans plusieurs pays européens. — Sebastien Nogier afp.com
- Certaines prothèses peuvent provoquer des lymphomes.
- Le nombre de cas reste néanmoins très peu élevé au regard du nombre d’implants.
- Les autorités sanitaires doivent faire des recommandations d’ici fin novembre.
Depuis le scandale des prothèses PIP qu’il avait contribué à dévoiler, la parole de Christian Marinetti est écoutée. Ce jeudi, le chirurgien esthétique s’est exprimé au micro de franceinfo pour mettre en garde contre le risque de cancer provoqué par certains implants mammaires. « Le risque est faible, mais maintenant que nous le connaissons il faut en tenir compte » a expliqué le praticien. Jusqu’à quel point faut-il s’inquiéter ? 20 Minutes vous résume tout ça.
Que reproche-t-on à ces prothèses mammaires ?
En sept ans, en France, 50 femmes ont développé un « lymphome anaplasique à grandes cellules » liés à leurs implants. Trois sont décédées suite à l’aggravation de la maladie. Ce type de cancer a aussi été détecté aux Etats-Unis, où quelques dizaines de cas ont été recensés.
Interrogé il y a quelques mois par 20 Minutes sur le sujet, le chirurgien esthétique Vladimir Mitz expliquait les causes probables de la maladie : « Ce serait lié à la texture même de la prothèse ». Les implants dits « texturés » – par opposition aux implants « lisses » « pourraient avoir un effet irritant chez certaines femmes, provoquant une réaction inflammatoire qui peut conduire, dans des cas rarissimes, à l’apparition d’un lymphome ».
Dans son interview à france info, Christian Marinetti précise que les implants Biocelle de la société Allergan sont impliqués dans la majorité des cas de cancers recensés. Le PDG de la société visée a réagi sur la radio : « C’est parce que nous sommes aussi la marque la plus implantée (…) Nos prothèses sont marquées, donc facilement identifiables lorsqu’on les retire ». Pour autant, les cas de cancers restent très rares : ils concernent environ 0,01 % des prothèses implantées en France.
Comment la question est-elle traitée par les autorités ?
Les complications liées aux prothèses font l’objet d’un suivi depuis plusieurs années. Comme l’explique le journaliste santé – et médecin de formation – Jean Daniel Flaysakier sur son blog, « c’est en 2008, à l’occasion d’une publication néerlandaise dans la revue JAMA (…) qu’on a vraiment commencé à s’intéresser à ce phénomène ». Depuis, plusieurs études ont suivi : l’Institut national du cancer (INCa)avait produit un rapport en 2015, qui listait quelques cas de cancers. Et en juillet 2018, l’ANSM a publié un nouveau bilan recensant le nombre de lymphomes déclarés.
Concernant les prothèses d’Allergan, les autorités sanitaires devraient publier des recommandations dans les prochains mois. Dans son rapport, l’INCa préconisait de son côté de bien informer les patientes avec « la remise d’une fiche d’information (…) avant la pose d’un implant mammaire, sur le risque de lymphome et les signes cliniques qui doivent les inciter à consulter ».
Ce risque est-il le même que celui des prothèses PIP ?
Non. Dans l’affaire des prothèses PIP, la société utilisait sciemment un silicone industriel pour remplir les implants, au mépris des règles médicales. Ces prothèses présentent des risques de rupture et d’irritation. Environ 30.000 femmes ont été concernées par cette affaire en France, et 400.000 dans le monde. Au total, près d’un million de prothèses mammaires défectueuses ont été écoulées entre 2001 et 2010 par PIP. Il y a deux semaines, le fondateur de la société, Jean-Claude Mas, a définitivement été condamné dans cette affaire à quatre ans de prison ferme et 75.000 euros d’amende.
Vous venez d’être opéré(e) des paupières supérieures ou inférieures ou les deux à la fois.
peau , graisse ,muscle orbiculaire
L’opération consiste à enlever de la peau excédentaire et de la graisse qui fait hernie au travers d’une membrane qui s’appelle le septum.
Cette graisse est congénitale :elle ne reviendra pas ,sauf si vous grossissez;
Toutefois certains patients peuvent, très rarement, développer des lipomes orbitaires,nécessitant une retouche;
Le principe est d’enlever cette peau excédentaire, à retendre la paupière et le muscle, mais également à faire l’ablation mesurée de la graisse pour effacer les poches sous les yeux.
Certaines patientes présentent une détérioration de leur résultat après une quinzaine d’années ; elles sont demandeuses d’une retouche chirurgicale ,qui est alors payante.
les cernes
Par contre, l’intervention n’aura aucune action sur les cernes des paupières inférieures, c’est-à-dire, la coloration bistre ou foncée.
Le traitement des cernes est malaisé:remplissages divers,baumes décolorants,mais aussi chirurgie de retension musculaire qui a ma préférence!
ablation des fils
les points très fins qui ont été mis en place seront retirés au 6è ou 7ème jour. L’ablation en est totalement indolore mais doit se faire de façon très précise et minutieuse pour éviter les petits kystes d’inclusion (milium).
maquillage et poudres
pour ne pas avoir cet ennui,evitez les pommades grasses pour maquiller,car elles peuvent pénétrer dans les puits cicatriciels ;
utilisez plutôt des poudres pour teinter la peau;
les ecchymoses
Si des bleus apparaissent, ceux-ci resteront visibles pendant 15 jours.
Nous essayons de les éviter en mettant en place des compresses glacées qu’il faut renouveler toutes les 2 heures et qui diminuent l’hémorragie. Il faudra vous asseoir dès que possible de façon à ce que la pression du sang soit inférieure au niveau de la tête par rapport au cœur.
Une fois les fils enlevés, on vous recommande de vous brumiser le visage avec de l’eau froide. Ces douches créent des petits massages favorables à l’assouplissement de la peau et la résorption des hématomes. D’ailleurs, il est intéressant de continuer ces massages pendant les 6 semaines qui suivent l’intervention.
Il faut également faire des massages au coin externe de l’œil où la cicatrice peut être indurée. A ce niveau, la paupière inférieure est tirée vers le haut et le dehors pour entraîner un effet de lifting : le muscle suturé peut créer une très discrète induration.
les ennuis possibles
L’essentiel pour le chirurgien est d’éviter d’enlever trop de peau à la paupière inférieure pour éviter l’ectropion : c’est l’inversion du bord libre de la paupière : il vaut mieux accepter quelques ridules !
Un autre problème concerne les hématomes post-opératoires majeurs. Si votre paupière est très bleue, très gonflée et douloureuse et si vous avez l’impression que votre vision est trouble, il faut joindre le chirurgien de façon à faire évacuer rapidement l’hématome;j’ai l’habitude de fermer la peau non étanche pour éviter ce genre de problème !
Un dernier souci peut être représenté par l’aspect de la cicatrice qui peut persister pendant 3 à 4 mois après l’intervention. Les massages vont permettre de passer le cap. L’assouplissement se fait dans tous les cas entre le 3ème et le 6ème mois post-opératoire : ceci concerne notamment, les petites brides internes des paupières supérieures qui sont parfois disgracieuses, mais qui ne subsistent jamais au-delà du 6ème mois.
Les patientes aux yeux clairs présentent des cicatrices un peu roses plus longtemps! rançon de leur charme singulier !
En cas d’irritation des yeux, mettre : collyre spécial (2 gouttes dans chaque œil) matin et soir pendant 5 jours.
conclusion
Dans l’ensemble, l’opération est très valorisante et vous donnera de grandes satisfactions.
L’effet d’apparence rajeunie, et le caractère éveillé et lumineux du regard s’en trouvent renforcés.
Chirurgie esthétique La retouche de liposuccion
La retouche d’une liposuccion est un acte chirugical fréquent, soit après une opération première insuffisante, soit parce que vous avez repris des formes et du poids .
La liposuccion est le type même d’opération où la retouche potentielle doit être envisagée, et expliquée à la patiente au cours de la première consultation préopératoire.
En effet, cette technique géniale inventée par le docteur ILLOUZ se fait par le biais de petites incisions – mais comporte de ce fait un risque de méconnaître des zones d’irrégularités peu évidentes au départ.
La retouche de liposuccion peut être un acte opératoire payant et délicat:
Plusieurs phénomènes désagréables peuvent se produire après une liposuccion même bien faite:
1) Une insuffisance d’aspiration dans certaines endroits difficiles à diagnostiquer en pré opératoire :
Certaines zones profondes effectivement, sont malaisées à aspirer ; malgré toutes les manœuvres de contrôle post-opératoire, si les téguments sont épais, il peut persister des surplus graisseux profonds dont on n’a pas eu une perception correcte au moment de l’intervention.
2) L’excès d’aspiration le long de certaines lignes où la canule est passée trop souvent :
Il se crée alors des dépressions post opératoires pour lesquelles une petite ré-injection graisseuse peut devenir utile, en secondaire. On préconise d’ailleurs (STAUB) une ré-injection finale globale « d’égalisation » bien astucieuse.
3) Des asymétries post-opératoires peuvent aussi être rencontrées :
Bien entendu, le plus souvent elles correspondent à des asymétries pré opératoires mais pour peu que l’on n’ait pas prévenu la patiente, celle-ci sera récriminatrice, et souhaitera vivement un geste chirurgical complémentaire.
La retouche de liposuccion avec 2 exemples:
Deux cas bien différents vont venir illustrer l’utilité d’une retouche chirurgicale en matière de liposuccion.
Cas n°1 : Madame B :
Il s’agit d’une jeune fille présentant une déformation moyennement importante du tiers moyen du corps.
Elle présente essentiellement une culotte de cheval qui est importante, elle est fumeuse et n’a pas d’antécédent diabétique.
Elle pèse 61 kilos pour 1m68 ; à l’examen pré opératoire elle présente essentiellement une infiltration au niveau de la culotte de cheval, discrètement à la face interne des cuisses et des genoux.
Une liposuccion par 6 incisions est pratiquée permettant de ramener 1 kilo 500 grammes de graisse pure.
Les suites sont simples.
Mais la patiente revient 6 mois plus tard insatisfaite!
elle a regrossi; une retouche est pratiquée après un régime contrôlé par sa mère , pendant 6 mois; des petites zones d’accumulation de graisses profondes résiduelles aux fesses et aux hanches sont aspirées au cours d’une seconde séance;
évolution favorable, et satisfaction mutuelle!
cas n°2 madame L.:
Opération de liposuccion effectuée au niveau du ventre, chez une patiente de 55 ans ,après 3 grossesse sur ventre mou et muscles relâchés; 800 gr de graisse sont enlevées; bon résultat jugé dans le vêtement serré, mais il reste des zones encore un peu surélevées ,et une peau flasque par endroits; la patiente est très mécontente, et souhaite réparation;
je propose une retouche de liposuccion localisée, et explique que la meilleure solution sera une abdominoplastie, ce qui permettrait un lifting efficace du ventre; cette solution est refusée par la patiente;
le résultat de la liposuccion secondaire effectuée gracieusement ne satisfait pas la patiente; elle revient plusieurs fois, et hésite devant une abdominoplastie; puis elle ne revient plus, sans doute ayant été consulter un collègue …
conclusion:
La retouche de liposuccion est un acte à toujours considérer en cas d’insatisfaction!
la chirurgie esthétique est faite d’opérations en une fois, mais aussi de retouches dans 5 à 10% des cas; les causes en sont multiples, mais l’essentiel est d’arriver à un bon résultat sans compromettre les chances d’un résultat qui demeure naturel et plaisant, au final!
Les retouches au niveau des paupières
La chirurgie esthétique secondaire des paupières se révèle finalement assez fréquente et fort utile.
Un certain nombre de patients expriment une insatisfaction liée à l’opération elle-même, mais parfois des défauts objectifs peuvent se manifester.
On peut incriminer :
1 – Une asymétrie de la cicatrice des paupières supérieures.
2- Une persistance d’une hernie graisseuse moyenne ou interne.
3- Au niveau de la paupière inférieure, la ré-apparition de poches graisseuses, surtout au niveau de la loge externe.
4 – Une insuffisance de résultat au niveau de la paupière inférieure, soit par une réduction cutanée trop timide, soit au contraire par une excision cutanée trop importante conduisant progressivement ou immédiatement à un ectropion post-opératoire.
Nous aurons ici en vue essentiellement les complications très légères ; nous mettrons de côté l’ectropion de la paupière inférieure, qui constitue une véritable complication post opératoire largement traitée par des articles et de nombreux auteurs.
Exemple n°1 : Monsieur D
Patient de 63 ans, en parfait état.
Il présente un excédent de peau et de graisse aux paupières supérieures, des poches aux paupières inférieures et un très discret excédent cutané.
Ce patient avait demandé d’être opéré uniquement de ses paupières inférieures.
La réduction cutanée a été modérée (3mm).
Les trois loges graisseuses ont été enlevées, quasi-symétriquement.
Environ 6 mois après la première opération il se produit une hernie graisseuse externe, encore plus importante qu’en pré opératoire.
Il s’agit donc véritablement de l’apparition d’un lipome orbitaire externe.
Ce patient a été ré-opéré ; le lipome lui-même a été enlevé, (c’était la seule demande du patient).
Après deux à trois mois où le patient est satisfait, progressivement réapparaît une petite hernie graisseuse, visible essentiellement dans le regard vers le haut, toujours au même endroit : tiers externe de la paupière inférieure gauche.
En appuyant sur le globe oculaire, on peut noter la récidive d’une petite hernie, de la taille d’un petit pois.
Une reprise par voie conjonctivale est effectuée, permettant l’ablation d’une petite hernie graisseuse externe.
Une coagulation assez extensive est menée : depuis le patient a été satisfait. Il n’y a pas eu de récidive.
Nous n’avons pas retrouvé dans la littérature de publications de cet ordre.
En conclusion, la retouche en blépharoplastie est un acte banal, utile, et qui doit être expliquée dès la première consultation: en effet les différences de cicatrisation individuelles, la différence de symétrie constante des 2 côtés, le vieilmlissement qui se fait par poussées discontinues obligent à reconsidérer le résultat post opératoire de façon objective, calme et consnsuelle; il n’y a pas de honte pour le patient que de récriminer à jste titre ni pour le chirurgien de réintervenir à bon escient.
C’est pourquoi il nous a paru intéressant de les mentionner, ainsi que la nécessité d’une action chirurgicale.
Toute autre action : laser, infiltration de corticoïde, ne peut conduire à un bon résultat.
Seule l’excision chirurgicale (qui peut dans ce cas se pratiquer par voie conjonctivale) peut permettre l’amélioration du résultat.
Retouches et reprises après prothèses mammaires
S’il est une opération où il faut réussir du premier coup, c’est bien celle de l’augmentation mammaire !
En effet, cette opération d’augmentation des seins (relativement onéreuse) fait espérer aux patientes un résultat magique :
Le bon résultat d’une augmentation mammaire doit être immédiat, durable, et conforme aux attentes de la patiente par rapport aux explications qu’elle a reçu en pré-opératoire.
Or, ce n’est pas une opération facile :
Il convient en permanence de limiter les causes d’insatisfaction ou d’insuccès, voire d’erreur, qu’elle soit technique ou qu’elle soit non prévue, même pas signalée dans l’information pré opératoire.
historique
voici bien longtemps que les femmes aux petits seins rêvent d’une augmentation mammaire miraculeuse! Si l’implantation ancienne de boules en ivoire a été abandonnée très vite, d’autres procédés ont été utilisés avec des fortunes plutôt mauvaises: spaghettis de polyéthylène, fragments de derme déspécifié, lipomes recueillis ailleurs sur le corps…
Il a fallu attendre le 20è siècle pour que l’idée de remplir de trop petits seins avec des membranes élastiques remplies de sérum physiologique marque un réel progrès: ce fut l’idée de l’inventif Dr Arion, fondateur d’une célèbre et toujours active marque de prothèses mammaires françaises!
mais l’augmentation mammaire a réellement pris son essor avec l’introduction de prothèses dont la paroi était en silicone: l’idée en revient aux américains Ger et Cronin, le premier ayant remarqué que les poches de transfusion sanguine étaient nouvellement protégées par des membranes en un nouveau matériau: la silicone!
Ces prothèses historiques en paroi silicone et remplies de gel de silicone ont perduré pendant plus de 30 ans chez les premières femmes ayant subi une augmentation mammaire esthétique…
Mais à long terme elles avaient tendance à donner des coques très dures, calcifiées, d’autant que Cronin leur avait adjoint un patch de dacron collant sur la face arrière, pour que ces prothèses collent aux tissus et ne s’échapassent pas!
Le taux de coques était élevé après augmentation des seins par cette méthode: près de 20% des cas; les progrès immenses des prothèses contemporaines, par la purification chimique des composants siliconés et une micro texturation de la paroi, ont abaissé le taux de coques post opératoires à moins de 2%!
les différents positionnements des prothèses mammaires
pour pouvoir comprendre les ennuis post opératoires, il faut réaliser que le chirurgien esthétique peut placer les implants de 3 manières différentes:
1)derrière la glande mammaire, ce qui est la position idéale; encore faut il qu’il existe des tissus de recouvrement satisfaisants, assez denses et épais; sinon les implants deviennent visibles, avec la formation de vagues et et des bords évidents; un lipofilling d’épaississement peut aider; sinon , il faudra placer les prothèses en rétro musculaire…
2)derrière le muscle pectoral: cette solution a l’avantage de camoufler les prothèses derrière un rideau musculaire, et donc amoindrir sa visibilité en cas de glande mince et de peau maigre; mais l’inconvénient est que les prothèses vont bouger du fait de la contraction musculaire, parfois de façon comique pendant les exercices de gymnastique! Cette déformation s’atténue avec le temps, mais elle peut préoccuper des patientes perfectionnistes.
de plus le placement des implants en rétro musculaire est douloureux pendant plusieurs jours, et ces implants peuvent demeurer très écartés à cause de l’action des fibres musculaires qui les repoussent sur les côtés;
3)”le dual plan”
Il s’agit de combiner les 2 techniques: les implants sont rétro musculaires dans leur pôle nord; et sous glandulaires ou sous cutanées dans leur pôle sud; Cette technique qui parait astucieuse expose en réalité à des déboires à moyen et long terme car elle peut associer les inconvénient, des 2 méthodes!!
Nous distinguerons quatre types de retouches qui nous paraissent être les plus fréquemment en cause :
1) : La mal façon immédiate, ou l’infection post opératoire
2) : L’apparition d’anomalies mammaires à type de vagues ou de coques moins fréquentes actuellement
3) L’insatisfaction à distance de l’opération mais pendant la période où les prothèses elles-mêmes sont encore parfaitement conservées et en bon état : exemple, une asymétrie mammaire persistante malgré une opération correctement pratiquée
4)le lymphome à grandes cellules, tumeur exceptionnelle liée à certains types de prothèses
1- les retouches précoces pré-opératoires :
En dehors des hématomes géants qui imposent une ré-intervention immédiate, les causes principales d’insatisfaction proviennent d’une mal-position des prothèses.
A cet égard il faut préciser que la technique qui (actuellement) me paraît la mieux adaptée aux patientes qui présentent des seins petits mais néanmoins existants est l’implantation des prothèses par voie axillaire rétro glandulaire et pré musculaire.
En cas de malposition manifeste, une réintervention doit être programmée rapidement;
En cad d’infection grave et profonde autour de la prothèse (biofilm!), la réintervention est souvent nécessaire avec parfois malheureusement un temps de dépose de l’implant, puis sa réintroduction après 4 mois.
2) L’apparition d’anomalies mammaires à type de vagues ou de coques :
La remise en place de prothèses plus denses , plus volumineuses, et mieux remplies peut aider si des vagues apparaissent; parfois un changement de placement des implants en rétromusculaire pectoral sera la solution avec addition de lipofilling de remplissage autour de l’implant
3) L’insatisfaction à distance de l’opération :
elle peut provenir d’une asymétrie résiduelle intolérable, à corriger par changement d’implant:; un changement subit de la forme de l’implant peut être lié à une rotation de l’implant(la face avant passe en arrière, ou un implant anatomique a son bas qui se place en haut); une correction simple par manoeuvres externes peut être tentée en consultation et réussit le plus souvent!
voyez la vidéo expliquant la manoeuvre de retournement des prothèses: copiez dans votre moteur de recherche:https://dai.ly/x19y763
4) Une cause rare et sérieuse de retouche nécessaire est l’apparition d’un lymphome anaplasique à grandes cellules post opératoire tardif(LAGC)
il résulte d’une réaction cancéreuse à bas bruit à l’enveloppe siliconée de certains implants; la membrane qui entoure le gel peut être structurée de 3 façons différentes:
- une membrane lisse , non attaquée par des produits de texturation: risque infime de lymphome!
- une membrane filamenteuse , imitant les excroissances des couches de polyuréthane parfois employées par certains chirurgiens; ces membranes se brisent et sembleraient favoriser le LAGC
- une membrane micro texturée, veloutée sans excroissances qui comporte un risque très faible de LAGC; c’est mon choix favori pour une augmentation mammaire!+++
Les signes évocateurs de LAGC après augmentation mammaire datant de plusieurs années sont un accroissement du volume d’un sein ou des deux, l’apparition de zones dures périphériques; une écho et mammographie des seins confirment la présence de liquide autour des prothèses; une ré-intervention est nécessaire pour explorer, vider le liquide, enlever l’ implant et la coque périprothètique, et procéder à une analyse histologique de la paroi; si confirmation du LAGC il y a, un traitement chimiothérapique complémentaire sera prescrit, conduisant à la guérison dans la majorité des cas.
Heureusement ce scénario est absolument exceptionnel en matière d’augmentation mammaire; mais cela suffit pour que le suivi des patientes soit assidu et précis; nous attendons un registre national des patientes porteuses d’implants mammaires;
après les scandales PIP( le fabricant remplissait certaines prothèses avec un gel de silicone industriel, non médical!), celui des prothèses au gel trop fluide qui dissolvait les membranes protectrices dans les années 1998- ce qui avait conduit à proscrire les implants remplis de gel au profit d’implants gonflés au sérum physiologique(mais qui peuvent alors se dégonfler brutalement!), le temps semble venu d’une certaine confiance et paisibilité en ce qui concerne la technologie au point des prothèses mammaires contemporaines!
en conclusion,
paix sur l’augmentation mammaire aujourd’hui ; des progrès sont encore à prévoir; certains fabricants proposent des implants plus légers, adaptant une technologie de l’aérospatiale pour remplir le gel de silicone de billes ultra légères; Mais prudence aussi, une technologie sûre vaut mieux que des expériences parfois désastreuses à long terme!
en tout cas , si insatisfaction il y a , une retouche s’imposera…peut être, car il faut toujours peser le bénéfice risque en matière d’augmentation mammaire.
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“Chirurgie esthétique à Paris: Advances in Aesthetic Surgery”
“Chirurgie esthétique à Paris: Advances in Aesthetic Surgery”
Advances in Aesthetic surgery est un article écrit dans un journal américain pour célébrer les innovations dans ce domaine constamment mouvant qu’est la chirurgie esthétique et réparatrice.
être chirurgien esthétique à Paris n’empêche pas d’écrire des articles professionnels dans des revues anglo-saxonnes!
en voici un exemple pour montrer les avancées de la chirurgie esthétique! Il s’agit d’un article en anglais qui traite des perspectives nouvelles en chirurgie esthétique et réparatrice en 1990, écrit par mes soins;
Cet article du docteur Vladimir Mitz: Advances in Aesthetic Surgery bien qu’ancien témoigne de ma passion pour tout ce qui est nouveau dans le domaine sans cesse évolutif de la chirurgie plastique reconstructive et esthétique!
“Chirurgie esthétique à Paris: Advances in Aesthetic Surgery”
“Chirurgie esthétique à Paris: Advances in Aesthetic Surgery”
La chirurgie esthétique et réparatrice bouge tout ke temps, car le corps entier est concerné par cette spécialité multi organes;De la greffe de cheveux au transfert d’orteil pour refabriquer un pouce manquant, le domaine de la chirurgie esthétique et réparatrice ne cesse de s’expandre! d’ailleurs c’est un chirurgien plasticien RADOVAN,qui a inventé la méthodes des expandeurs pour dilater la peau et pouvoir ainsi réutiliser les excédents; Y.G.ILLOUZ a inventé la liposuccion, P.TESSIER qui fut mon maître a inventé la chirurgie cranio-faciale réparant des monstres faciaux(syndrome d’APERT et de CROUZON, etc…) ou de graves délabrés du visage , techniques que D.MARCHAC a développé chez lez petits enfants avec craniosténose; La greffe de rein a été inventée par un plasticien, les homogreffes du visage lancées dans le monde par le français B.DEVAUCHELLE, pui LANTIERI; L’américain H.BUNCKE a lancé la microchirurgie réparatrice de la main, je fus son élève; personnellement j’ai développé la conception de la couche sous cutanée du visage, le SMAS, utile pour réaliser de beaux liftings, et poussé à la mise au point de la cardiomyoplastie avec J.C.CHACHQUES, dont la première mondiale a été réalisée par le chirurgien cardiaque français CARPENTIER.
“Chirurgie esthétique à Paris: Advances in Aesthetic Surgery”, conclusion:
une spécialité qui bouge tout le temps, centrée sur l’anatomie( connaissance des détails subtils de la physiologie), la microchirurgie (cf les homogreffes faciales)et l’espoir d’aider à retarder le vieillissement et les ravages des accidents, des suicides mutilants, et des guerres, atroces pourvoyeuses de blessures infligées aux hommes par d’autres hommes violents…