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Étiquette : lifting visage

10 juillet 2023

Le microlift de MITZ est une nouvelle opération INTÉRESSANTE !

Le micro lift est réellement une opération singulière; j’avais été frappé par la demande de rajeunissement survenant chez certains patients jeunes notamment des femmes entre 40 et 50 ans qui présentaient un vieillissement du visage prématuré, vraisemblablement pour des raisons génétiques ou bien événementielles(deuil, malheur familial, etc…), ou bien encore par l’abus de tabac ou de boissons qui ont fracturé les fibres élastiques dermiques et entraîné un effet de vieillissement rapide.

Les signes principaux étaient l’apparition de Bajoues que l’on ne pouvait corriger qu’en remettant la joue en tension, et l’apparition d’une distension du cou: les patientes retendaient leur cou vers l’arrière en consultation pour montrer ce qu’elle voulaient!

Il existait également une rotation de la loge graisseuse sous-malaire qui descendait le long du sillon naso-génien et l’alourdissait; cette rotation disparaissait au moment du sourire qui de façon mécanique rechaussait la pommette, replaçant ainsi joliment la loge graisseuse qui en était tombée.

En 2010, ces patientes étaient surtout demandeuses de fils tenseurs crantés qui étaient placés sous la peau pour retendre le visage; c’est ce qu’on a appelé la technique de Sulamanidzé, un chirurgien géorgien qui en fut l’inventeur.

Mais le résultat de cette remise en tension était peu probant, surtout il ne durait pas longtemps.

En 2014 j’ai donc mis au point la technique du micro lift et je l’ai publié; c’est une opération chirurgicale qui remet en tension la peau et le Smas sous-jacent, sans les décoller l’un de l’autre. Les ligaments suspenseurs du visage ne sont pas coupés mais remis en tension; cette opération peut se faire sous anesthésie locale, et comporte un dessin préalable pour enlever la peau d’une façon homogène tout autour de l’oreille avec des cicatrices qui correspondent à ce que l’on appelait autrefois des mini lifts.

Je l’ai appelé microlift parce que c’est une opération beaucoup plus légère que les grands lifts biplans que je pratique encore régulièrement, et qui permettent de rajeunir les patients de 10 à 15 ans en moyenne. Mais ces grands lifts sont techniquement plus demandeurs, et imposent une durée de récupération de 3 semaines à 6 semaines.

Au contraire le but du microlift est de permettre une vie quasiment normale entre 8 jours et 3 semaines!

Le développement de la technique du microlift n’est pas encore acquis pour tous les chirurgiens, qui ignorent cette technique, ou la jugent inadaptée car trop nouvelle et disruptive.

J’ai l’habitude de ce comportement puisque j’avais décrit le SMAS(système musculo aponévrotique superficiel de la face) en 1974, que j’ai publié avec Martine Peyronie en 1976;

Depuis cette description les liftings de type deep plane se sont multipliés, et entraînent l’enthousiasme à la fois des chirurgiens qui le pratiquent et des patients qui le subissent, car ils trouvent les résultats naturels et durables au prix d’une opération audacieuse et très précise.

Néanmoins je continue de prôner l’utilisation des microlifts dans les cas de patients jeunes qui présentent un début de déformation du visage à cause d’un vieillissement qui les attriste.

Le fait de pouvoir opérer sous anesthésie locale pure et que les suites soient simples milite en faveur de la promotion de cette opération du microlift qui devrait gagner en faveur et en reconnaissance de la part des professionnels et du public concerné.

en conclusion, Le microlift de MITZ est une nouvelle opération INTÉRESSANTE !

25 juillet 2022

Un point sur la Chirurgie esthétique de la face ou esthétic facial surgery

Un livre remarquable a été publié en 2021 par Juarez M Avelar, un ami chirurgien esthétique au Brésil, paru aux éditions Springer, avec la contribution de 105 auteurs dont 3 articles par moi-même.
Ce livre est une véritable Somme sur toutes les techniques de lifting cervico-facial ou segmentaire, de blépharoplasties, d’augmentation de volume pour rajeunir le visage. Mais un bon quart du livre traite aussi des complications après lifting cervico-facial et des possibilités d’y remédier ; pratiquement toutes les controverses modernes sont abordées décrites par les auteurs eux-mêmes qui affectionnent tel ou telle technique spécifique. Ce livre est donc une mine de renseignements et d’enseignements.
Quelques articles sortent du lot car ils apportent quelque chose de nouveau et qui mérite d’être connu.
Bien sûr au début de l’ouvrage le docteur Avelar (qui fut l’élève de Ivo Pitanguy, le roi de la chirurgie esthétique au Brésil, lui rend un hommage appuyé.
J’ai personnellement contribué à ce livre en rédigeant l’historique de ma découverte du SMAS qui a permis de renouveler les techniques de lifting en agissant sur les plans profonds. Après avoir été vilipendé, cette nouvelle conception de la structure du visage a permis l’apparition de nouvelles techniques opératoires multiplans ; certes le suédois Tord Skoog, après d’autres chirurgiens du début du siècle, s’étaient déjà aperçus qu’un feuillet dissécable(individualisable) doublait la peau du visage ; mais c’est le génial Skoog qui osa et fut le premier à opérer les muscles peauciers du cou en les sectionnant pour les retendre.
Puis après ma découverte qui permettait de comprendre la structure et la fonction du SMAS dans sa globalité, c’est un chirurgien américain, John Owsley, de San Francisco qui suivit ma démarche anatomo-chirurgicale, ouvrant à tous les collègues une nouvelle voie opératoire ;
Je décris ainsi dans ce livre la technique du lifting biplan puis celle du microlift beaucoup plus léger qui permet de concurrencer la méthode des fils tenseurs qui est pratiqué par les médecins esthétiques.
Le professeur Avelar décrit quant à lui, entre autres chapitres, une technique de tunnelisation sous-cutanée pour éviter de blesser les vaisseaux sanguins et les nerfs de surface, ce en maniant les ciseaux ou le bistouri quand on décolle les tissus pour les retendre. C’est une tunnelisation née de la technique de liposuccion imaginée par Yves Gérard Illouz en France en 1978. Un peu comme dans les microlifts que j’utilise, Avelar ne coupe pas tous les ligaments suspenseurs de la face (ligaments de Furnas) mais les libère par une douce manipulation des canules afin de pouvoir retendre les tissus de surface, en associant une liposuccion de la moitié inférieure du visage. J’ai appelé cette dernière façon de faire “le lipolift” car je l’ai aussi beaucoup utilisé pour dégraisser la moitié inférieure du visage et du cou y compris au niveau des bajoues. Cette technique permet une rétraction cutanée d’environ 20 % et peut même parfois éviter d’enlever de la peau chez les patients jeunes.

Le docteur Claudio Cardoso de Castro (qui a été le premier à décrire les différentes variantes anatomiques des muscles platysmas du cou, responsables des fanons si marqués chez certains patients âgés) a rédigé un chapitre remarquable pour montrer comment il parvient à restaurer le contour du bas du visage.
Plusieurs chapitres sont consacrés au traitement spécifique de la distension du SMAS et des techniques de sa manipulation, incisions et rétention.
Mais j’ai trouvé un chapitre très important écrit par le docteur Luiz Toledo, un grand chirurgien plasticien contributeur de beaucoup de techniques innovantes en matière de silhouette plastie, et qui a écrit un article sur le lifting associé aux greffes de graisse (lipofilling), techniques volumatrices qui sont très à la mode en ce moment.
Je me souviens dans les années 1980 d’être allé à Rio de Janeiro et avoir présenté pendant le congrès national brésilien, le lifting rajeunissant et volumétrique devant un aéropage impressionnant, présidé par le professeur Pitanguy : Je décrivais alors l’augmentation faciale avec des fragments de SMAS et des injections graisseuses ciblées.
Le professeur Avelar n’a pas pu résister d’ajouter un article sur le lifting associé aux réparations des oreilles, car recréer une oreille à partir de presque rien est une de ses spécialités, marotte qui l’a poussé jusqu’à des reconstructions quasi parfaites.
Le docteur Tomas Nassif décrit sa technique astucieuse de lifting maîtrisé dans ce livre imposant.
Les complications des liftings, physiques et psychologiques sont abordées ; un chapitre concernant l’attitude réparatrice en cas de paralysie faciale iatrogène a été écrit par le grand microchirurgien et plasticien Fausto Viterbo.

Les traitements des paupières vieillissantes, par des blépharoplasties diverses, les liftings régionaux ou segmentaires sont présents dans l’ouvrage, et aussi les liftings purement endoscopiques sans cicatrices- mais alors aucune peau excédentaire n’est enlevée ;
Les traitements rajeunissants de la peau par des ondes de surface ne ne sont pas oubliés.

Ce livre existe aussi accessible par Internet pour les spécialistes ; il est rédigé en anglais. Je me permets dans ce court article résumant un ouvrage fondamental, d’ associer deux photos avant après, l’une d’un cas personnel après microlift, et l’autre après un lifting volumétrique pratiqué par le professeur Toledo.

Lifting volumateurMicrolift

Un livre donc qui fera date, ne serait-ce que par le nombre des contributeurs, et la variété des techniques présentées, toutes pratiquées avec une grande expérience et beaucoup d’objectivité.

8 avril 2022

Le SMAS(systeme musculo-aponévrotique superficiel de la face) est un structure anatomique que j’ai décrite en 1974; il a permis le renouveau de la chirurgie de rajeunissement du visage.Cette structure déjà manipulée pendant les opéations de lifting par J.Bourguet au début du 20è siècle , puis surtout par T.SKOOG à la même période où je l’étudias , s’est révélèe d’une grance importance pour réussir des liftings bi-couches , donnant des visages bien tendus mais naturels à codition d’utiliser des vecteurs appropriés.

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dessin mitz pour le SMAS

Created with Microsoft Fresh Paint

12 octobre 2021
Smas

Le SMAS,systeme musculo aponevrotique superficiel de la face

Le SMAS est une structure fibro-aponévrotique et musculaire(Système Musculo-Aponévrotique Superficiel de la face) qui se trouve sous la peau du visage; il représente une sorte de doublure tissée de collagène résistant à certains endroits(notamment en dehors de la glande parotide) et traversée par les muscles de la mimique qui se terminent à la face profonde du derme de la peau; bien qu’il soit parallèle à la peau, le SMAS reçoit les expansions des muscles du visage et agit comme un filet répartiteur des tensions; c’est pourquoi même un acteur n’a jamais deux fois le même sourire, car les différentes impulsions agissent les unes avec les autres pour donner une expression unique et qui varie dans le temps;
Au niveau du cou, le Smas s’imbrique avec le muscle peaucier du cou, qui est responsable des Fanons.

Qui a décrit le SMAS ?

C’est moi qui ai décrit ce système en 1974, dans le cadre d’une recherche d’équipe que j’ai dirigé à la demande de Paul Tessier;
Ces études anatomiques ont permis une grande révolution dans la chirurgie du rajeunissement facial en montrant que le lifting simplement cutané pouvait être amélioré par la retension du SMAS: Ainsi était né le concept de lifting cervico-facial BIPLAN!
Depuis de très nombreux chirurgiens ont chacun imaginé une méthode un peu différente pour pratiquer leur lifting avec des vecteurs de retension variables.

La technique du docteur Vladimir Mitz

Personnellement je privilégie un vecteur vertical au niveau du visage, en rajoutant une rotation vers le haut du coussinet graisseux situé au-dessus du sillon naso-génien, et un autre vecteur oblique à 45 degrés vers le haut au niveau du cou: On peut ainsi entraîner un rajeunissement harmonieux du visage sans déformation.
Actuellement sont remises à la mode des techniques un peu différentes, pour diminuer les cicatrices (telle la méthode du microlift indiquée chez les patients jeunes ou en reprise opératoire d’un ancien lifting), ou les techniques utilisant des fils tenseurs: Dans ce cas le médecin n’enlève pas de peau, mais la retend par la profondeur à l’aide de petits harpons reliés à des fils résorbables; je ne trouve pas un grand intérêt à cette technique.

Finalement la bonne connaissance de l’anatomie du visage est la clé qui permet de repositionner les éléments superficiels et profonds qui ont été déplacés par la distension des fibres élastiques à cause du phénomène de la gravitation universelle;
Il est certain qu’en position couché, nous sommes tous rajeunis de 10 ans…

19 août 2021

COMMENT VIEILLIT LE VISAGE MASCULIN ?

Le vieillissement du visage chez l’homme est aussi inéluctable que celui chez la femme ; Pourtant peu d’hommes (environ 15%) pensent à se faire opérer d ‘une opération rajeunissante ; certes l’homme un peu plus âgé garde une certaine allure, mais les ravages du temps ne l’épargnent pas !
Les artistes peintres ont de tout temps dépeint cette altération du visage, où la pesanteur et les fractures du derme élastique se conjuguent pour entrainer des changements morphologiques que ces artistes ont parfaitement dépeint ;

le visage veillissant de Picasso

Plutôt que d’analyser les visages des stars vieillissantes, un bref regard sur les autoportraits de Picasso se révèle très instructif :
Photo 1 : Picasso est jeune, visage émacié, nez fin mais légèrement bossu ; la bouche est pulpeuse, les poches sous les yeux (génétiques) sont déjà présentes à 17ans ;

Picasso jeune

Figure 1 Picasso jeune

Photo 2 Picasso est dans la soixantaine ; les poches sous les yeux ont diminué (ce qui est rare) les paupières supérieures se sont alourdies, les rides d’expression sont présentes au coin des yeux ; le regard en est devenu plus intense, mais les changements les plus notables se voient dans la moitié inférieure du visage ; le nez s’est épaissi, apparition des sillons nasogéniens, exagération de l’asymétrie faciale avec obliquité du sourire, affinement de la lèvre supérieure ; Les pommettes se sont effondrées ; le cou s’épaissit, le taureau est bien là !

Picasso adulte

Figure 2 Picasso vieillissant

Photo 3 Picasso se représente avec un nez parfait, aquilin, le regard étincelant, un visage plutôt en longueur, étincelant

Picasso fantasme

Figure 3 Picasso fantasmant un nez fin

Photo 4 Picasso dans cette auto caricature insiste sur le nez grotesque qui est gigantisé, mais il conserve cet idéal du visage triangulaire au regard démoniaque !

Picasso autocaricature

Figure 4 Picasso en auto caricature

2 septembre 2018
les ligaments du visage pendant un microlift
les ligaments du visage pendant un microlift

lifting du visage: ce qui maintient nos traits:les ligaments du visage pendant un microlift

Savoir plus sur le lifting du visage

lifting du visage: ce qui maintient nos traits

Savoir plus sur le lifting du visage en anatomie

schéma des ligaments et du Smas en vert

schéma des ligaments et du Smas en vert

Lifting du visage: ce qui maintient nos traits est fin et fragile! 

Comment notre visage est-il stabilisé en profondeur?

la réponse est: grâce à des adhérences entre le Smas (que j’ai décrit en 1974) et la couche profonde du derme; ces adhérences sont faites de ligaments(ligaments de Furnas) et de faisceaux de collagène, de microvaisseaux, de nerfs sensitifs ténus; Un schéma  vous explique cette anatomie secrète, telle que le chirurgien la découvre  en pratiquant des liftings du visage, ou lissage facial;

Au cours du lifting du visage, ce qui maintient nos traits est donc une structure fragiel, qui vieillit de par le temps, d’une façon très variable d’un sujet à l’autre; Notamment, la répartition et la solidité des fibres élastiques est un élément déterminant de notre résistance au vieillissement.

Lifting du visage: ce qui maintient nos traits doit il être libéré ou préservé?

La règle habituelle a été de couper ces adhérences et ligaments , afin de retendre la peau harmonieusement au cours des liftings cervi-faciaux;

Mais j’ai tenté depuis 2014 de modifier cette approche invasive pour pratiquer dans certains cas de vieillssement précoce, une opération que j’ai appellé le microlift facial, dans lequel ces ligaments ne sont pas sectionnés, tout juste un peu libérés; le plan de séparation est sous le SMAS, ce qui permet de retendre l’ensemble peau+Smas d’un bloc, comme si on tirait la couverure du lit avec son drap , pour repositionner en monobloc les tissus affaissés.

On y gagne en suites opératoires plus simples, moins de gonflement_ mais c’est une opération réservée à des cas de vieillissement débutant!

Lifting du visage: ce qui maintient nos traits: conclusion

Les ligaments et adhérences qui fixent nos traits en profondeur sont précieux, Ô combien!

Cette innovation de tenter de les préserver dans la msure du possible a sans doute un intérêt pour les patientes qui désirent un rajeunissement facial, qui perdure plus longtemps que les fils tenseurs, car cette méthode du microlift s’accompagne, quand même d’enlèvement substantiel de peau autour de l’.oreille.

voyez pour plus de détails:https://sites.google.com/site/smasliftcom/home

26 avril 2015
après chirurgie esthétique du visage

laurent terzieff âgé


laurent Terzieff jeune

La retouche après lifting du visage, dans les suites d’un premier lifting peu satisfaisant

La retouche en matière de lifting cervicofacial  ou même de microlift interesse environ 5% des patients, à cause de la fracture invisible à l’oeil nu,des fibres élastiques du derme et du SMAS!

Peu d’opérations demandent autant de précision et de constance dans le résultat que le lifting cervico-facial, partiel ou total.

Les patientes sont extrêmement exigeantes en ce qui concerne la qualité et la stabilité des résultats.Mais la retouche fait partie des infos que l’on donne au cours des premières consultations , car elle doit toujours être envisagée pour parvenir au meilleur résultat possible!

pourquoi une retouche?

Toute détérioration qui peut survenir (entre 6 mois et 1 an après l’acte opératoire)  rend les patientes insatisfaites, très en colère: elles exigent une réparation.

Ce d’autant plus qu’il y a un œdème post opératoire important ; elles se rendent bien compte que les tissus ont alors été distendus par l’œdème inattendu et inquiétant.

Elles craignent que le résultat ne sera pas aussi merveilleux que ce à quoi le chirurgien les avaient engagé à espérer ; elles sont demandeuses d’une reprise aussi rapide que possible, presque en urgence.

accepter une retouche?

pour les patientes insatisfaites, la retouche est quasiment exigée, mais son tarif fait peur!

Au demeurant, ipour nous chirurgiens, l faut être assez large dans ces indications de retouches ; on peut distinguer plusieurs types :

1- La retouche minime partielle : en fait une simple reprise des cicatrices qui sont distendues au niveau cervical, temporal, ou pré-auriculaire, avec un décollement cutané modéré.
2- Une reprise avec décollement cutané segmentaire étendu : soit au niveau des bajoues, soit au niveau du cou, voire les deux.
3- Une reprise totale avec réfection complète de l’opération  et parfois adjonction d’un geste encore plus important sur le smas génio parotidien ou le plastysma.

L’indication de chacune de ces reprises doit être exposée, compte tenu de ce qui a été fait antérieurement, de la psychologie propre de la patiente, et aussi des possibilités financières qui résultent d’une négociation assez ardue.

En effet, pour les patientes, la retouche chirurgicale fait totalement partie de l’engagement du premier paiement, sorte de contrat à durée indéterminée.

comment évaluer le coût de la retouche?

Pour nous, entrent en ligne de compte d’autres facteurs :
– détérioration liée au mode de vie,
– mauvaise hygiène alimentaire,
– facteur génétique non contrôlable,
– exigence particulière de la patiente,
– vieillissement subit, inattendu et assez brutal.

Il n’y a donc pas de règle en ce qui concerne le montant financier à évaluer de la retouche chirurgicale; le fait de chiffrer des honoraires de retouche n’est pas scandaleux, mais sera expliqué et discuté en fonction de chaque cas particuler ,pour servir au mieux les intérêts réciproques..

Il est bien entendu que les frais de clinique et d’anesthésie doivent être payés par la patiente ; Mais les honoraires chirurgicaux doivent être calculés avec encore plus de tact et de mesure de façon à ne pas froisser la patiente et la conduire à aller consulter quelqu’un autre, qui aura beau jeu de médire du premier chirurgien ;
d’autre part il faut faire comprendre à la patiente qu’il y a néanmoins un risque ; seul l’argent à payer  fera réfléchir, comme le disait notre maître Raymond VILAIN.

réussir la retouche?

C’est en général le cas: la reprise chirurgicale s’effectue en général entre 6 mois et  1 an  après la première intervention; par conséquent, le chirurgien qui a analysé les causes de la distension post opératoire sur les tissus superficiels et le SMAS en profondeur, et aussi évélué  les volumes à augmenter ou diminuer, ^parviendra en général à un excellent résultat. 

Je n’ai pas eu à refaire de 3è retouche avant 10 ans sur les granfs liftings cervico-faciaux biplans.