CHIRURGIE MAMMAIRE REPARATRICE APRES CANCER DU SEIN.
Dr V.MITZ
pourquoi des photos avant après en matière de reconstruction du sein après cancer?
mais parce que les patientes qui ont subi la grave mutilation qu’est une mastectomie, ou qui vont la subir, veulent savoir quelles sont les possibilités réelles de réparations possibles…
Raymond Vilain avait distingué les problèmes du sein bénin, du sein malin et du sein Vilain. Aujourd’hui, la chirurgie du sein malin après l’ablation du cancer doit aboutir à un sein joli.
Ce type de reconstruction est, dans note esprit, nécessairement entouré d’une préoccupation majeure : la chirurgie doit rester sobre : elle doit aboutir à un résultat esthétique et rester efficace longtemps.
Dans les pires des cas, à la suite de l’ablation majeure de tissus (peau et muscle pectoral), il faudrait qu’en neuf mois (c’est-à-dire le temps d’une grossesse), la réparation puisse être complète. Ceci n’est pas toujours possible.
En effet, si dans la majorité des cas, la chirurgie d’exérèse du cancer se fait d’une façon complète et permet d’éviter la radiothérapie, dans d’autres cas il peut subsister une radiodermite ou des invasions tumorales par métastases cutanées qui rendent la chirurgie d’exérèse pris réparation particulièrement délicates.
Si l’on ajoute à ces problèmes le fait qu’il y a actuellement une certaine pression sociétale à pratiquer des reconstructions en un temps, le lecteur comprendra la grande diversité des techniques qui s’offrent aujourd’hui et pour lesquelles il nous paraît opportun de faire une mise au point.
LES DIFFÉRENTES SITUATIONS PRATIQUES
Les bon cas
prenons pour
exemple en matière de reconstruction du sein les séquelles consécutives à l’ablation du sein par la technique de Patey.
L’ablation de Patey résulte en une cicatrice horizontale.
La glande mammaire est enlevée avec la peau et le feuillet aponévrotique antérieur du muscle pectoral, qui est respecté.
La reconstruction est ici assez facile : à supposer que le sein contro-latéral soit satisfaisant, la reconstruction comportera deux temps, chacun séparé d’environ quatre mois :
utilisation d’une prothèse siliconée rétro-musculaire, plus rarement pré-musculaire
– Dans le premier temps, on mettra en place une prothèse en silicone gel qui sera glissée en arrière du muscle pectoral, en utilisant comme voie d’abord la partie latérale de la cicatrice ; celle-ci devra être excisée pour contrôle histologique :
certains collègues américains ont même acté le choix d’implants siliconés en pré-musculaire quand les tissus de couverture étaient de bonne qualité; ceci évite bien des douleurs liées à la désinsertion du muscle pectoral des côtes d’attache, et évite d’avoir un implant trop haut et écarté de la ligne médiane.
– Trois mois après, la plaque aréolo-mamelonnaire sera reconstruite en utilisant une greffe de peau totale dans la région inguino-crurale. Le mamelon lui-même sera refait par transfert composé d’un tiers du mamelon sain controlatéral. Il n’y aura pas de déficit préjudiciable au niveau du prélèvement aréolaire.C’est une excellente technique que j’ai mise au point dans les années 1990 dans le service du Pr Vilain.
– Parfois un décollement de peau abdominale gagnera de l’étoffe cutanée et permettra de refaire un sillon sous-mammaire, en remontant les tissus sous mammaire, dans la direction inverse d’une plastie abdominale..
la reconstruction par prothèse mammaire silicone donne un joli galbe érotique!
A condition de pouvoir mettre en place des implants à profil haut, et éventuellement de parfaire la grâce du sein reconstruit par des greffes dermo-graisseuses(encore appelées lipofilling).
Bien entendu, le sein sain contro-latéral sera symétrisé au cours e la première opération de réparation, ou lors de la réfection secondaire de la plaque aréolo-mamelonnaire.
Ces reconstructions donnent des seins parfaitement acceptables au niveau de leur symétrie : si ce n’était la cicatrice, on ne pourrait même pas deviner qu’il s’agit d’une chirurgie après cancer du sein. Les patientes sont en général très satisfaites physiquement et psychologiquement.
Reconstruire un sein après cancer expose t il à un risque accru de récidive?
La reconstruction du sein ne fait absolument pas courir de risque de récidive du cancer.
Toutes les études statistiques ont montré l’innocuité de ces méthodes de reconstruction en ce qui concerne la reviviscence d’un cancer.
Parfois il existe une ptôse contro-latérale ou une hypertrophie mammaire contro-latérale.Nous avons mentionné l’intérêt d’une symétrisation aussi précoce qu possible;
Dans ce cas, il y aura également deux temps opératoires.
Le premier temps comporte la mise en place d’une prothèse du côté ex-cancéreux, et la plastie du sein hypertrophique ou ptôsique qui est sain. Quatre mois après, on reconstruira la plaque aréolo-mamelonnaire selon la même technique que ci-dessus.
En cas de cancer du sein bilatéral
Lorsqu”il existe une amputation mammaire bilatérale selon la technique de Patey, à cause d’un cancer bilatéral, une reconstruction simultanée des deux seins pourra être effectuée sans problème.
Contrairement à ce que l’on pourrait penser, une reconstruction bilatérale donne les seins les plus symétriques. Il est possible de mettre en place une prothèse assez volumineuse (entre 340 et 380cc) qui est glissée contre la paroi thoracique.
Le galbe étant obtenu, trois à quatre mois plus tard, il suffira de refaire les plaques aréolo-mamelonnaires par une greffe de peau totale inguino-crurale et en prélevant un petit fragment de greffe composée de lobule de l’oreille. Il sera ainsi possible de refaire complètement une aréole satisfaisante.Le tatouage me semble moins esthétique que ces reconstructions fines, chirurgicales, mais en 3D et avec un aspect tissulaire plus proche d’un mamelon normal!
Nous préférons faire ces reconstructions à l’aide d’éléments tissulaires qui donnent une aréole un peu plate sans le relief habituel d’une aréole normale, mais en évitant les tatouages ou les faux semblants trop médiocres quant à leur résultats esthétiques.
Les séquelles de tumorectomies déformantes.
Un certain nombre de chirurgiens pratiquent des tumorectomies de façon à conserver un sein à la patiente en lui
promettant d’ailleurs ce qu’ils n’arrivent pas toujours à obtenir : c’est que le sein restera joli après une tumorectomie importante du tiers ou la moitié du sein. Nous n’avons guère vu de quadrandectomies ou d’hémirésections mammaires donner des séquelles esthétiques satisfaisantes, lorsqu’on laisse le sein en l’état. Dans ces cas, la reconstruction peut être assez difficile : les patientes sont souvent déçues des résultats.
Le principe fait appel bien entendu à la mise en place de prothèses en silicone gel. Ces silicones n’ont pas une capacité de s’adapter à toutes les déformations : la forme et la consistance du parenchyme mammaire normal sont extrêmement variables d’une patiente à l’autre. Or, nous ne disposons que de quelques types de prothèses, dont la consistance du gel reste toujours à peu près égale, assez stéréotypée. Ainsi, les tumorectomies peuvent poser de redoutables difficultés de reconstruction.
Une bonne solution actuelle est représentée par le lipofiling ou autogreffe de sa propre graisse : mais il faudra s’y reprendre 2 à 3 fois car à chaque fois seulement 30% des adipocytes greffés survivent !
La chirurgie oncoplastique est une nouvelle possibilité thérapeutique
C’est un nouveau concept qui consiste à associer dès le départ l’ablation des tissus cancéreux, inscrite dans design d’ une chirurgie esthétique de plastie mammaire de réduction
elle ambitionne d’enlever le cancer du sein en même temps qu’on pratique une plastie mammaire de réduction : on associe des techniques de chirurgie plastique et esthétique, afin de retirer la tumeur maligne tout en construisant un sein au galbe satisfaisant.
Les grandes pertes de substance thoracique postopératoires ou les séquelles de l’opération de Halstedt.
ces opérations étaient pratiquées autrefois et exposaient à des mutilations thoraciques injustifiées; de plus si radiothérapie il y avait, les gros bras et radiodermites thoraco-axillaires venaient compliquer les cas et alourdir encore les séquelles à moyen et long terme, obérant gravement la vie des patientes mutilées!
Dans ces cas, il n’y a pas de reconstruction immédiate possible.
Il est nécessaire de faire un resurfaçage thoracique préalable. Ce resurfaçage a pour ambition de refaire non seulement l’étoffe cutanée mais également de refaire le retapissage musculaire du thorax. On peut faire appel à deux types de techniques :
Le lambeau de grand dorsal, qui est maintenant bien connu ;
il consiste à transposer vers l’avant le muscle grand dorsal surélevé par un ilot cutané. C’est une superbe opération
qui avait déjà été décrite au début du siècle par Tanzini, remise à l’ordre par Olivari en 1972. Ce lambeau permet aussi bien de redonner une étoffe cutanée que de refaire le muscle manquant.
Il n’est possible que si le nerf du grand dorsal n’a pas été sectionné on irradié et que si le muscle garde une certaine consistance.
Lorsque la paroi thoracique aura été ré surfacée, on pourra se retrouver dans le cas précédent et refaire une reconstruction en deux temps.
Finalement, il faut neuf mois pour refaire totalement un sein et une poitrine à peu près symétrique chez une patiente ayant subi une chirurgie d’exérèse très importante.
Les lambeaux de peau abdominale pédiculés sur le grand droit visant à reconstruire un sein sans prothèse.
C’est ce que les Américains appellent la technique du TRAM. Il s’agit d’opérations assez importantes pour lesquelles l’ambition est de transposer toute la paroi abdominale sous-ombilicale, recouverte de la peau qui est excédentaire vers le thorax.
Son utilisation repose sur la permanence tissulaire des artères épigastriques. Pour des raisons de sécurité on a tendance à prendre non plus un seul muscle grand droit mais les deux muscles droits : parfois, il faut des lambeaux libres avec des anastomoses vasculaires, notamment de décharge veineuse.
C’est une opération très importante dont la durée, même pour un opérateur entrainé est d’environ deux heures et demie. Elle est assez lourde et ne s’adresse que dans les cas ou il existe un excédent cutané abdominal et lorsque la patiente préfère avoir un sein reconstruit mais ptôsique, ressemblant au sein sain.
C’est une technique que nous ne faisons guère dans notre pratique, mais nous la considérons à connaitre en cas de défaite de toutes les autres techniques ou comme rattrapage quant il n’y a pas de lambeau de grand dorsal possible.
Le DIEP ou lambeau microchirurgical de peau du ventre sans abimer les muscles : c’est une variante ultramoderne de la technique du TRAM : on prélève les rameaux perforants artériels en respectant les fibres musculaires. Un remodelage secondaire du lambeau sera souvent nécessaire.
Les lambeaux inhabituels prélevés sont greffés par microchirurgie :
lambeaux de fesse, de cuisse, des flancs : techniques plus rares mais possibles.
Les séquelles de la radiothérapie.
Lorsque la radiothérapie vient d’être faire, rien n’est possible ; il faut que les tissus s’assouplissent et qu’une période d’environ six mois soit écoulée pour que l’on puisse envisager une possibilité thérapeutique. Il n’y a pas tellement d’intérêt, dans ces cas à utiliser des expandeurs de façon à dilater la peau car la peau expansée a progressivement tendance à se contracter secondairement.
Il existe souvent des infections, des expositions des prothèses qui ulcèrent la peau irradiée. Lorsqu’on a impression que les tissus se sont un peu assouplis, on pourra utiliser des techniques faisant essentiellement appel à des lambeaux.
En cas de radiothérapie ancienne avec, parfois, des radiodystrophies (télangiectasies, petites ulcérations, peau rougeâtre et atrophique…), il devient indispensable de recourir à des lambeaux. Si le lambeau de grand dorsal est possible, il aura notre préférence. Sinon, on pratiquera des lambeaux de grand droit abdominal.
Des lipofilings préparatoires peuvent améliorer la trophicité locale ! : dans certains cas de resurfaçage présternal très important, le recours au lambeau de grand épiplon pédiculé (technique de Kiricuta) devra être utilisé. Le gros problème, que nous avons rencontre dans une série d’une quinzaine de cas depuis dix ans, est qu’il existe très souvent des cellules cancéreuses qui sont piégées et qui peuvent se dissimuler dans le fond des tissus scléreux.
L’histologie systématique des pièces d’exérèse des radiodystrophies a montré la présence assez fréquente de ces cellules et même 8% de cancers radio-induits.
LA PLACE DE LA RECONSTRUCTION MAMMAIRE D’EMBLEE
Il s’agit d’un programme très intéressant : toute patiente qui subit l’ablation d’un cancer par un chirurgien généraliste peut, le jour même, bénéficier d’une reconstruction par un chirurgien plasticien présent. Celui-ci doit, non seulement fermer joliment la plaie mais éventuellement, essayer de refaire un galbe. Si l’attitude théorique est très alléchante, il faut bien admettre que les résultats de cette méthode ne justifient pas leur appellation de reconstruction d’emblée car, il est pratiquement impossible de mettre une prothèse de bonne taille sous une plaie qui vient d’être refermée.
Les études récentes ont montré qu’il fallait mettre en place un expandeur qui permettra progressivement de dilater la peau et qui secondairement devra être remplacé par une prothèse définitive et par la reconstruction du mamelon en deux temps.
Cette reconstruction en un temps est donc exceptionnellement possible d’emblée : finalement, on se retrouve dans le cas initial, c’est-à-dire une simple reconstruction en deux temps nécessitant un minimum de trois mois de délai.
La place des expandeurs.
Les expandeurs ont été en vogue dans les années 85-90 pour refaire un sein après cancer.
Le principe en est de dilater progressivement la peau par mise en place d’une prothèse en silicone gonflée petit à petit à travers un réservoir implanté à distance.
On parvient ainsi à dilater la peau, de façon considérable, ce qui autorise la mise en place de prothèses très volumineuses. Le gonflement se fait par piqure dans la peau au travers de la valve, deux fois par semaine : chaque fois, il faut injecter entre 20 et 40 cm3 de sérum physiologique à l’aide d’une aiguille ultra-fine.
C’est une sujétion pour les patientes : lors de l’ablation de l’expandeur, on s’est aperçu progressivement que le gain de peau était perdu et que la peau revenait mouler les prothèses mises en place. Or, ces techniques avaient été utilisées pour recréer certaines ptôses mammaires de façon à éviter l’opération sur le sein normal.
Finalement, le choix de notre équipe est qu’il vaut mieux réaliser des seins jolis après un cancer du sein plutôt que de refaire un sein résiduel. Nous avons abandonné, sauf cas très précis, la technique des expandeurs.
DES OPERATIONS PLUS SOPHISTIQUEES EN MATIERE DE RECONSTRUCTION DU SEIN ?
Un certain nombre d’auteurs, notamment américains (Shaw), préconisent l’emploi de lambeaux micro-chirurgicaux pris sur la fesse pour refaire un sein : par micro-chirurgie, ils anastomosent les vaisseaux au niveau d’un site receveur qui peut être intercostal ou axillaire.
Ces opérations très sophistiquées ont un peu l’inconvenance des techniques de lambeau abdominal transposé sur le grand droit. Ils sont assez longs à réaliser : l’anesthésie va durer deux heures et demie à quatre heures.
Or, pour nous, c’est un argument très important qui joue contre l’utilisation de cette méthode : en matière de reconstruction du sein après cancer, le chirurgien plasticien doit être respectueux des défenses naturelles de la patiente, et les opérations envisagées doivent être courtes et efficaces : une sorte de reconstruction éclair. C’est pour quoi nous ne favorisons pas les reconstructions par microchirurgie après un cancer du sein, au profil de technique plus simples.
CONCLUSION
La chirurgie mammaire reconstructrice après cancer du sein a fait d’immenses progrès : vouée aux gémonies il y a trente ans, considérés comme illégale et dangereuse car faisant courir un risque de cancer (voir l’hostilité qu’a subie le Pr. Pérel dans les années 50 !), elle est devenue parfaitement admise et est même un « must » chirurgical qu’il faut proposer aux patientes jeunes qui sont victimes d’un cancer du sein.
Les techniques se sont considérablement simplifiées. Nous avons appris à raccourcir les délais de reconstruction.
Enfin, l’essentiel est de travailler avec une équipe de cancérologues susceptibles, avant chaque étape, de vérifier l’état immunologique et l’imprégnation tumorale par l’étude des marqueurs nécessaires.
Mais l’association dans une même équipe d’un chirurgien généraliste et d’un cancérologue permet de donner à la patiente les meilleures chances de ne pas craindre que son image corporelle sera détruite.
Notre expérience a montré que cette chirurgie est hautement valable, très favorable au niveau physique et psychologique, et que les patientes était prêtes à largement supporter les aléas d’une reconstruction pour effacer les souvenirs amers du cancer.
Dans une série d’environ 200 patientes, nous avons eu 4% de récidives connues par nous à long terme. On peut donc affirmer qu’à cinq ans, cette chirurgie de reconstruction n’implique pas la récidive inéluctable pour des patientes condamnées.
C’est au contraire une chirurgie qui ouvre l’espérance d’une meilleure qualité de survie.
choisir son chirurgien par internet, sans cpnsultation, est ce raisonnable?
La réponse est assurément NON un article récent de la bible des revues professionnelles en chirurgie réparatrice et esthétique, le PRS le démontre; un article qui a été rapporté dans les médias internationaux (science daily et santé magazine!!)
Chirurgie esthétique : pourquoi il faut se méfier des avis en ligne
Il ne fait pas bon se référer aux commentaires et avis du net concernant le choix d’un chirurgien esthétique, démontre une nouvelle étude scientifique. Les auteurs expliquent pourquoi ces avis sont trompeurs.
La tentation est grande, pour beaucoup de sujets, d’aller faire un tour sur les avis d’internet pour s’aider à faire un choix : restaurant, hôtel, magasin ou même médecin… De plus en plus d’entreprises et de personnes sont notées sur le web, via Google ou d’autres sites spécialisés.
Mais en matière de santé, et notamment de chirurgie esthétique, mieux vaudrait se méfier des avis laissés par les autres patients sur la Toile. C’est ce que conseillent des chercheurs américains de la Northwestern University, dont l’étude est parue dans le Plastic and Reconstructive Surgery Journal.
Leur étude a consisté à passer en revue 1 077 avis de patients ayant subi une reconstruction mammaire à visée esthétique, dont 935 étaient positifs, et 142 négatifs. Ces commentaires étaient déposés sur des plateformes en ligne telles que Google, Yelp ou RealSelf.
“Nous avons constaté que les gens qui écrivent ces avis sont soit très satisfaits ou très insatisfaits, donc il est difficile pour le consommateur d’obtenir des informations équilibrées“, a déclaré le Dr John Kim, professeur de chirurgie plastique à la Feinberg School of Medicine de l’université Northwestern, et coauteur de l’étude.
Si ce constat est assez évident, un autre l’est moins : les chercheurs ont constaté que les personnes laissaient parfois des commentaires surprenants, car ne portant pas sur la chirurgie en elle-même, mais sur tout ce qu’il y a autour, par exemple le fait que le personnel de la clinique réponde toujours au téléphone, ou qu’il soit poli, le temps d’attente etc. Certains internautes laissaient même des avis alors qu’ils n’avaient pas subi de chirurgie de la part du chirurgien en question, qu’ils avaient simplement vu en consultation !
Des avis très polarisés et qui ne présument en rien de l’expérience du praticien
Les chercheurs se sont également aperçus qu’une autre donnée illustrait la grande polarité des avis : il y avait beaucoup de commentaires à une ou cinq étoiles, mais beaucoup moins d’avis à 2, 3 ou 4 étoiles. C’est bien connu, les personnes moyennement contentes s’expriment généralement moins que les personnes très mécontentes ou ravies. En outre, les personnes mécontentes laissent généralement des commentaires plus longs que les autres, créant une fausse impression à la vue des avis.
Le Dr John Kim rappelle que ces avis n’indiquent rien sur l’expérience du chirurgien plastique : “Vous pourriez avoir pratiqué tranquillement et humblement pendant 20 ans, les patients penseront tout de même que quelqu’un avec 1000 avis, même s’il a beaucoup moins d’expérience, doit être meilleur”, regrette le chirurgien.
Ce dernier conseille aux patients cherchant un bon praticien de se fier davantage aux diplômes et certifications, de demander conseil auprès de leur médecin généraliste ou de leurs proches, et de rencontrer le chirurgien en question pour s’en faire un avis plutôt que de se fier aux avis en ligne.
Source : Science Daily
Les vidéos récentes de chirurgie esthétique à Paris
vous permettent d’explorer et de connaître tout un monde fascinant, où les images et les explications que je vous donne contiennent des informations vérifiées par un un professionnel de la chirurgie plastique réparatrice et esthétique;
Voici toute une série de vidéos de chirurgie esthétique à Paris, que le docteur Vladimir Mitz a tourné , ou auxquelles il a participé au cours d’émissions télévisées; certaines sont “historiques”, d’autres sont destinées à vous éclairer concernant certaines opérations précises!
Les vidéos récentes de chirurgie esthétique à Paris se composent de vidéos sur:
- Prothèses mammaires haute projection,avant…
- Augmentation mammaire réparatrice:
- Reconstruction mammaire après cancer
- Traitement des poches malaires au niveau du visage
- Lifting brachial ou brachioplastie en long et en large
- Ridules de la lèvre supérieure, et liplift ou lifting de la lèvre supérieure
- Chirurgie réparatrice des tendons de la main
- La beauté au scalpel, une ancienne vidéo “historique”!
- Dessin d’une réduction mammaire, technique dite du “Bouddha”
- Halte aux charlatans de la chirurgie esthétique!
- Rhinoplastie médicale par injection d’acide hyaluronique dense
Prothèses mammaires haute projection,avant…
Augmentation mammaire réparatrice:
Reconstruction mammaire après cancer
Traitement des poches malaires au niveau du visage
Lifting brachial ou brachioplastie en long et en large
Ridules de la lèvre supérieure, et liplift ou lifting de la lèvre supérieure
Chirurgie réparatrice des tendons de la main
Les vidéos récentes de chirurgie esthétique à Paris:suite
La beauté au scalpel, une ancienne vidéo “historique”!
Les vidéos récentes de chirurgie esthétique à Paris:suite
Dessin d’une réduction mammaire, technique dite du “Bouddah”
Vidéo: halte aux charlatans de la chirurgie esthétique!
Les vidéos récentes de chirurgie esthétique à Paris:
Rhinoplastie médicale par injection d’acide hyaluronique dense
Voir d’autres vidéos du docteur vladimir mitz? explorez le monde des vidéos récentes de chirurgie esthétique à Paris:
Je vous signale que les Les vidéos de chirurgie esthétique du docteur Vladimir Mitz sont visibles sur youtube, dailymotion et vimeo; les liens son tà reporter dans votre navigateur;
Docteur mitz – YouTube
https://www.youtube.com/channel/UCwNGqIyfQMuy_YiGZfw1mMw
Mitz vladimir on Vimeo
https://vimeo.com/user45595726
Vidéos de vladimir mitz – dailymotion
Actes chirurgicaux pratiqués par le docteur Mitz
vous trouverez ci dessous les intitulés des opérations de chirurgie esthetique et de chirurgie réparatrice que je pratique; elles concernent tout le corps humain, de la tête aux pieds, car comme le disait mon maître Raymond Vilain, le chirurgien esthétique est le dernier des chirurgiens généralistes: il doit connaître toute l’anatomie , de la tête au bout des ongles!! D’où notre utilité sur les champs de bataille et Actes chirurgicaux pratiqués par le docteur Mitzles missions humanitaires: réparer sans mutiler; imaginer des techniques nouvelles sans faire courir des risques exagérés ou inutiles!
les fiches officielles SOFCPRE sont en bas de page. Elles concernent l’ensemble du corpus technique de tout chirurgien “plasticien” qui se respecte; certains de mes collègues se sous-spécialisent; Personnellement je tiens à un large éventail d’actes opératoires en visant l’excellence; mais je ne pratique pas les greffes de cheveux ni la chirurgie intime masculine, ni les changements de sexe…
VISAGE
- PAUPIERES:
- Blépharoplastie supérieure=paupières lourdes, paupières tombantes, paupières asymétriques
- Blepharoplastie inférieure=poches sous les yeux, paupières cernées,
- ptosis(chute de la paupière spérieure par atrophie du muscle releveur);
- xanthelasma, cernes sous les yeux:opérations variées et adaptées à chaque cas
- voyez: https://sites.google.com/site/paupierevladimirmitzcom/
- LIFTING ET SES VARIANTES voyez:https://www.lifting-vladimir-mitz.com/
- lissage de la face, rajeunissement par différentes variétés techniques de lifting; grand lifting cervicofacial;lifting du cou;lifting temporal;minilift;SMAS;lifting biplan;lifting temporal;brow-lift;
- microlift, opération récente de reprise d’anciens liftings biplans ou de petite ptose faciale débutante!
- Lipolift (dégraissage cou/visage):neck lift;liposuccion du cou;liposuccion du bas du visage;https://www.lipolift-vladimir-mitz.com/
- Resection directe du cou de dindon, avec cicatrice verticale peu visible
- Lipofofilling du visage(pour visage trop creux, ou séquelles de VIH traité)
- voyez: https://sites.google.com/site/smasliftcom/
- OREILLES DECOLLEES OU MALFORMEES
- otoplastie; recréation du cartilage anthélix,plicature par ear fold,reprise d’oreilles décollées mal opérées, correction des oreilles en pointe
- RIDES DU VISAGE
- rides frontales, rides du lion, rides de la patte d’oie,coins tombants de la bouche= botox(vistabel en france),
- fanons ou plis du cou= microlift, injection de botox, retension des muscles par lifting du muscle peaucier du cou
- sillons nasogéniens, plis d’amertume=injection d’acide hyaluronique
- voyez :https://sites.google.com/site/neckliftvladimirmitzcom/
- POMMETTES
- pommettes insuffisantes = lipofilling ou injections acide hyaluronique, implants siliconés(un peu passées de mode!)
- NEZ
- Rhinoplastie et profiloplastie(nez et correction simultanée du menton par transfert de la bosse devant le menton par incision invisible endobuccale);
- reprise de nez mal opérés=rhinoplastie nez secondaire;bosse sur le nez;cloison nasale;rhinoseptoplastie;pointe du nez;
- rhinophyma(gros nez turgescent et strié de petits vaisseaux)
- profiloplastie(nez+menton) avec implants siliconés= implant de SHIRAKABE pour l’arête nasale, et implant mentonnier calibré
- rhinoplastie de la pointe nasale, diminution peau épaisse,rapprochement des ailes du nez, affinnement du nez,
- Nez ethnique,affinnement de la pointe, implant ou greffe osseuse d’arête, diminution des ailes du nez par résection basi-alaire invisible!
- voyez: https://www.rhinoplasties.fr/
- LEVRES
- augmentation de lèvres trop fines , diminution de lèvres épaisses, séquelles d’injection de silicone,liplift(lifting labial relevant la lèvre par une cicatrice invisible dans le seuil nasal)
- cicatrices= séquelles de fente labiale, plaies anciennes, cicatrices d’acné
- ridules des lèvres=dermabrasion;ridules;cicatrices d’acné;cicatrices;laser CO2; injection d’acide hyaluronique repulpant
- voyez: https://sites.google.com/site/augmentationlevresmitzcom/
- PARALYSIE FACIALE ET SES SEQUELLES
- = greffes nerveuse transfaciale, transposition muscle temporal,botox de symetrisation , traitement palliatif des syncinésies par injections ciblées de botox)
VENTRE
- plastie abdominale=ventre tombant, gros ventre, ventre distendu, tablier abdominal
- cure du diastasis=rapprochement chirurgical des muscles grands droits écartés
- minilift abdominal
- liposuccion abdomen et flancs
- dermolipectomie trois quart antérieure
- bodylift
BRAS
- Brachioplastie ( Lifting des bras):bras mous;bras vieillis;gros bras;
- brachioplastie axillaire pure(cicatrice seulement dans l’aisselle)
- brachioplastie en T
- liposuccion des bras(colonne graisseuse posteroexterne)
CUISSES
- Cruroplastie (lifting des cuisses);thigh lift
- cruroplastie dans le pli de l’aine
- cruroplastie en T= cicatrice verticale associée à la cicatrice au pli de l’aine
FESSE
- lipofilling
- liting de la fesse
- augmentation fesse par implants siliconé
- sculpture chirurgicale modelante de la fesse et de la culotte de cheval, avec cicatrice dans le sillon sous fessier
SEQUELLES après AMAIGRISSEMENT MASSIF
- bodylift
- plasties du ventre, extensives ou personnalisées, avec ou sans liposuccion et correction du diastasis ou d’une éventration
- correction des plis du dos
- lipofilling réparateur
- Liposuccion (et ses variantes topographiques);liposuction;culotte de cheval;pneu abdominal;bouées graisse;gynecomastie graisseuse;lipo genoux;lipo chevilles;lipo mollets;lipo fesses,lipo torse
- Minilift abdominal;
- réparation de cicatrices de césarienne verticale(ventre en “fesses”) ou horizontale non satisfaisante
TORSE voyez https://sites.google.com/site/seinsvladimirmitzcom/
- plastie mammaire de réduction;la plus demandée des opérations et la plus satisfaisante psychologiquement et fonctionnellement pour le dos!
- asymétrie mammaire
- seins tombants,(ptose mammaire), mastopexie verticale pure; mastopexie péri-aréolaire pure(“round block);
- seins tubéreux, malformés;assymetrie des seins associée;hypertrophie des aréoles et/ou des mamelons
- • Augmentation mammaire;;implant mammaire;prothèse mammaire;implant silicone;changement de prothèses, PIP ou autres;
• Injection de greffons dermo-graisseux (liposculpture);lipofilling des seins - Lipofilling seins associé à un implant mammaire(augmentation hybride);
- syndrome de Poland(agénésie d’un sein et du muscle grand pectoral) associé à une hypotrophie d’un membre supérieur
- gynecomastie(seins masculins trop gros)
- Reconstruction mammaire après cancer;
- reconstruction pat lipofilling, ou lambeau musculaire de grand dorsal;DIEP;TRAM;plastie par épiploon en cas de radiodermite thoracique étendue
- tumorectomie de lésions bénignes ou suspectes, avec réparation volumétrique immédiate
- reconstruction de l’aréole et du mamelon par autogreffes
- Microchirurgie de la main
- greffe de nerf;nerf cubital,nerf médian ,nerf radial,nerf collatéral
• Canal carpien;carpal tunnel release;nerf médian;douleurs nocturnes main
• Déformations rhumatismales de la main et des doigts - rhizarthrose: trapezectomie sans transfert e tendon, infiltrations ciblées
- kyste synovial
- kyste mucoide
- réparation primaire et secondaire des tendons flechisseurs et extenseurshttps://sites.google.com/site/mainvladimirmitzcom/
- maladie de Dupuytren;doigts crochus,rétraction des doigts génétique ou secondaire
- Rajeunissement de la main;;greffe de graisse dans le dos de la main, injection d’acide hyaluronique
- voyez: https://sites.google.com/site/mainvladimirmitzcom/
ORGANES GENITAUX FEMININS
- • Nymphoplastie (chirurgie “intime” de la femme);labiaplastie;chirurgie des petites lèvres, petites lèvres saillantes;hypertrophie des petites lèvres,
- puboplastie (hypertrophie graisseuse du pubis)
MOLLETS et CHEVILLES
Prothèses de mollet interne et/ou externes;
- opération de GLICENSTEIN;prothèses en silicone;lipofilling mollets
- diminution des mollets et des chevilles par liposuccion
- augmentation des chevilles par lipofilling
Actes chirurgicaux pratiqués par le docteur Mitz
En tant que chirurgien esthétique à Paris, je suis sur la brèche en permanence et je tente de suivre avec raison et prudence les nouvelles techniques chirurgicales qui ont fait leurs preuves, en tenant compte pour chaque patient de la notion fondamentale dans notre profession: la notion individuelle de bénéfice/ risques!
Si vous désirez me contacter,écrivez moi:
docmitz@club-internet.fr
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pour en savoir davantage suivez le lien suivant pour consulter les fiches d’information offocielles de la Société Française de Chirurgie Plastique , Reconstructrice et Esthétique(la SOFCPRE); elles sont remises à jour et celles ci datent de 2017!
https://www.plasticiens.fr/?p=31
Y figure une liste de fiches officielles que vous retrouverez et pourrez imprimer;
Je vous signale néanmoins que les techniques que j’emploie sont souvent un peu différentes de celles décrites dans ces fiches , mais qui ont l’immense mérite d’être consensuelles et d’exister!
En voici les intitulés:
CHIRURGIE PLASTIQUE ET ESTHETIQUE
1 – RHINOPLASTIE
2 – GENIOPLASTIE
3 – CHIRURGIE DES OREILLES DECOLLEES.
4 – CHIRURGIE ESTHETIQUE DES PAUPIERES OU BLEPHAROPLASTIE ESTHETIQUE.
5 – LIFTING CERVICO-FACIAL OU LIFTING DU VISAGE ET DU COU
6 – LIFTING TEMPORAL NON ENDOSCOPIQUE
7 – LIFTING CENTRO-FACIAL
8 – LIFTING FACIAL SOUS ENDOSCOPIE
9 – LIFTING FRONTO-TEMPORAL ENDOSCOPIQUE
10 – LIFTING DU SOURCIL
11 – LIFTING DE LA LEVRE SUPERIEURE
12 – CHIRURGIE DE LA CALVITIE
13 – CHIRURGIE DE L’HYPERTROPHIE MAMMAIRE
14 – CHIRURGIE DE LA PTOSE MAMMAIRE
15 – PROTHESES MAMMAIRES ET HYPOPLASIE DES SEINS
16 – TRANFERT GRAISSEUX dans les cas D’AUGMENTATION MAMMAIRE A VISEE ESTHETIQUE ou pour MALFORMATIONS CONGENITALES
17 – INVAGINATION DU MAMELON
18 – LA GYNECOMASTIE
19 – CHIRURGIE PLASTIQUE ET ESTHETIQUE DE LA PAROI ABDOMINALE
20 – LE BODY LIFT
21 – LIFTING DE LA FACE INTERNE DE LA CUISSE
22 – LIFTING DE LA FACE INTERNE DU BRAS
23 – LIPOASPIRATION
24 – TRANSFERT DE GRAISSE AUTOLOGUE OU LIPOSTRUCTURE
25 – PROTHESES DE FESSES ou PLASTIE D’AUGMENTATION FESSIERE PAR PROTHESES
26 – PROTHESES ET PLASTIES D’AUGMENTATION DES MOLLETS
27 – CHIRURGIE DES PETITES LEVRES ou NYMPHOPLASTIE DE REDUCTION POUR HYPERTROPHIE
28 – CHIRURGIE ESTHETISQUE DE LA VERGE ou PENOPLASTIE ou PHALLOPLASTIE ESTHETIQUE D’ELARGISSEMENT ET D’ALLONGEMENT
CHIRURGIE RECONSTRUCTRICE MAMMAIRE
38 – RECONSTRUCTION DU SEIN PAR PROTHESE
39 – RECONSTRUCTION DU SEIN PAR GRAND DORSAL
40 – RECONSTRUCTION DU SEIN PAR GRAND DROIT DE L’ABDOMEN
41 – RECONSTRUCTION DU SEIN PAR DIEP
42 – RECONSTRUCTION DE LA PLAQUE AREOLO-MAMELONNAIRE
43 – TRANSFERT GRAISSEUX POUR RECONSTRUCTION MAMMAIRE APRES MASTECTOMIE TOTALE
44 – TRANSFERT GRAISSEUX POUR LA CORRECTION DES SEQUELLES DU TRAITEMENT CONSERVATEUR DU CANCER DU SEIN
45 – MASTECTOMIES PROPHYLACTIQUES POUR HAUT RISQUE MAMMAIRE
46 – SYNDROME DE POLAND
CHIRURGIE PLASTIQUE GENERALE
29 – CHIRURGIE CUTANEE – CORRECTION DES CICATRICES – LA CICATRISATION
30 – CHIRURGIE DES TUMEURS CUTANEES
31 – L’EXPANSION CUTANEE
51 – TABAC ET CHIRURGIE PLASTIQUE
52 – REINTERVENTION OU REPRISE CHIRURGICALE APRES UNE INTERVENTION DE CHIRURGIE PLASTIQUE
CHIRURGIE CRANIO FACIALE ET MAXILLO FACIALE
50 – KYSTES ET FISTULES DE LA PARTIE LATERALE DU COU
CHIRURGIE DE LA MAIN ET DES MEMBRES
47 – LE KYSTE SYNOVIAL
48 – LA MALADIE DE DUPUYTREN
49 – LE SYNDROME DU CANAL CARPIEN
MEDECINE ESTHETIQUE
32 – INJECTIONS DE PRODUITS DE COMBLEMENT
33 – ACIDE HYALURONIQUE : COMBLEMENT ET VOLUMETRIE
34 – INJECTIONS DE TOXINE BOTULIQUE A VISEE ESTHETIQUE
35 – DERMABRASION
36 – LES PEELINGS DU VISAGE
37 – ABRASION DU VISAGE PAR LASER
FICHES ANGLAISES
1 – Rhinoplasty cosmetic nose surgery
2 – Correction of prominent (bat or cup) ears
3 – Cosmetic surgery of the eyelids or cosmetic blepharoplasty
4 – Face & Neck lift
5 – Mammary implants and breast hypophasia or augmentation mammoplasty with implants
6 – Breast Lift. Mastopexy
7 – Abdominal wall plastic and aesthetic surgery
8 – Liposuction
9 – Autologous fat injections or lipo-filling or lipostructure
10 – Lifting of the underside of the arm
11 – Botulinum toxin – injections for use in aesthetics
12 – Endoscopic forehead lifts
Reconstruction du sein après cancer
LA RECONSTRUCTION du sein APRES CANCER est POSSIBLE et NON DANGEREUSE
La Reconstruction du sein après cancer est une chirurgie réparatrice qui ne fait pas courir de risques de relancer le cancer
Lorsque le cancer a conduit à une destruction partielle d’un sein, il devient important pour un certain nombre de patientes de subir une reconstruction. Elle peut être immédiate, secondaire précoce ou retardée selon les cas et la demande de la patiente que l’on oit informer préalablement- avant même la tumorectomie ou mammectomie.
La réparation vise à réparer les dommages subis par la première opération, dommages qui sont de plusieurs ordres :perte du volume mammaire, cicatrices, symétrisation, reconstruction de l’aréole et du mamelon.
1ère reconstruction d’un volume mammaire
La reconstruction du volume se fait essentiellement par l’implantation de prothèses mammaires de forme adaptée : c’est le triomphe des prothèses dites anatomiques qui ressemblent un peu a un sein discrètement ptôsique chez une femme de la quarantaine.
Mais les prothèses rondes font aussi bien l’affaire à mon avis!
2ème reconstruire les tissus cutanés de bonne qualité s’il y a eu une irradiation et une brûlure par les rayons X.
La reconstruction de la peau (qui peut être insuffisante ou un peu trop rétractée) se fait soit par l’implantation sous cutanée de tissus graisseux, sous forme de greffons dermo-graisseux (lipostructure ou lipofilling) ; la présence de cellules souches dans les tissus graisseux implantés contribue à redonner une meilleure vitalité au niveau de la peau qui devra protéger l’implant prothétique.
La reconstruction de l’aréole
se fait par des greffes de peau que l’on prend à la face interne de la cuisse, et par un petit fragment du téton controlatéral, ou du lobule de l’oreille, voire de petits lambeaux locaux.
il vaut mieux éviter de prendre les tissus sur les petites lèvres (technique ancienne de L.PEREL); le tatouage est un pis aller et n’a pas ma faveur, car il reconstruit en 2 dimensions et non en 3.
3ème symétriser l’autre côté qui est sain
il peut être normal, ou trop petit, trop gros ou tombant.On devra alors appliquer les méthodes de chirurgie esthétique bien connues pour diminuer, remonter ou augmenter le sein restant contro-latéral.
La symétrisation du sein qui est resté normal se fait après un contrôle mammographique pour vérifier qu’il n’y a pas de micro-cancer entrain de se développer de ce côté là.
On peut alors appliquer toutes les méthodes nécessaires, soit de réduction, d’augmentation, ou simplement de pexie (c’est à dire une remontée du sein à l’aide d’une cicatrice autour de l’aréole et d’une petite cicatrice verticale sous mammaire).
Combien de temps au total pour une reconstruction complète?
Actuellement la reconstruction totale d’un sein qui a été enlevé après un cancer prendra environ 9 mois : la première opération sera suivie 4 ou 5 mois après par la réfection de la plaque aréolo-mamelonnaire, suivie encore au bout de 2 à 3 mois par quelques implantations de graisse sous forme de liposculpture (on peut redonner une meilleure étoffe cutanée au sein reconstruit après le cancer).
Ainsi on peut refaire un sein en 9 mois environ, le temps d’une grossesse.
Le sein reconstruit n’est pas un sein naturel ; mais globalement les résultats sont de bonne qualité et donnent à la patiente un confort psychologique et d’habillement qui vaut d’être tenté.
les prothèses siliconées sont elles fiables en reconstruction mammaire?
Les prothèses en silicone ont une sûreté dans le temps qui a été démontrée ; les résultats que nous avons pu suivre d’années en années attestent de la vitalité retrouvée chez des femmes qui avaient été mutilées par une opération autrefois dévastatrice.
voici ci dessous plus de précisions:
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CHIRURGIE MAMMAIRE RÉPARATRICE APRES CANCER DU SEIN.
Dr V.MITZ
Raymond Vilain avait distingué les problèmes du sein bénin, du sein malin et du sein Vilain. Aujourd’hui, la chirurgie du sein malin après l’ablation du cancer doit aboutir à un sein joli.
Ce type de reconstruction est, dans note esprit, nécessairement entouré d’une préoccupation majeure : la chirurgie doit rester sobre : elle doit aboutir à un résultat esthétique et rester efficace longtemps.
Dans les pires des cas, à la suite de l’ablation majeure de tissus (peau et muscle pectoral), il faudrait qu’en neuf mois (c’est-à-dire le temps d’une grossesse), la réparation puisse être complète. Ceci n’est pas toujours possible.
En effet, si dans la majorité des cas, la chirurgie d’exérèse du cancer se fait d’une façon complète et permet d’éviter la radiothérapie, dans d’autres cas il peut subsister une radiodermite ou des invasions tumorales par métastases cutanées qui rendent la chirurgie d’exérèse pris réparation particulièrement délicates.
Si l’on ajoute à ces problèmes le fait qu’il y a actuellement une certaine pression sociétale à pratiquer des reconstructions en un temps, le lecteur comprendra la grande diversité des techniques qui s’offrent aujourd’hui et pour lesquelles il nous paraît opportun de faire une mise au point.
LES DIFFÉRENTES SITUATIONS PRATIQUES de destruction du sein après chirurgie d’exérèse:
Les bon cas:
1) L’opération consécutive à l’ablation du sein par la technique de Patey.
L’ablation de Patey résulte en une longue cicatrice horizontale.
La glande mammaire est enlevée avec la peau et le feuillet aponévrotique antérieur du muscle pectoral, qui est respecté. La reconstruction est ici assez facile : à supposer que le sein contro- latéral soit satisfaisant, la reconstruction comportera deux temps, chacun séparé d’environ quatre mois :
– Dans le premier temps, on mettra en place une prothèse en silicone gel qui sera glissée en arrière du muscle pectoral, en utilisant comme voie d’abord la partie latérale de la cicatrice ; celle-ci devra être excisée pour contrôle histologique :
– Trois mois après, la plaque aréolo-mamelonnaire sera reconstruite en utilisant une greffe de peau totale dans la région inguinocrurale. Le mamelon lui-même sera refait par transfert composé d’un tiers du mamelon sain controlatéral. Il n’y aura pas de déficit préjudiciable au niveau du prélèvement aréolaire.
– Parfois un décollement de peau abdominale gagnera de l’étoffe cutanée et permettra de refaire un sillon sous-mammaire.
Ces reconstructions donnent des seins parfaitement acceptables au niveau de leur symétrie : si ce n’était la cicatrice, on ne pourrait même pas reconnaître qu’il s’agit d’une chirurgie après cancer du sein. Les patientes sont en général très satisfaites physiquement et psychologiquement. La reconstruction du sein ne fait absolument pas courir de risque de récidive du cancer.
Toutes les études statistiques ont montré l’innocuité de ces méthodes de reconstruction en ce qui concerne la reviviscence d’un cancer.
2) Il existe une ptôse contro-latérale ou une hypertrophie mammaire contro-latérale.
Dans ce cas, il y aura également deux temps opératoires.
Le premier temps comporte la mise en place d’une prothèse et la plastie du sein hypertrophique ou ptôsique. Quatre mois après, on reconstruira la plaque aréolo-mamelonnaire selon la même technique que ci-dessus.
3) Il existe une amputation mammaire bilatérale selon la technique de Patey.
Contrairement à ce que l’on pourrait penser, une reconstruction bilatérale donne les seins les plus symétriques. Il est possible de mettre en place une prothèse assez volumineuse (entre 340 et 380cc) qui est glissée contre la paroi thoracique.
Le galbe étant obtenu, trois à quatre mois plus tard, il suffira de refaire les plaques aréolo-mamelonnaires par une greffe de peau totale inguino-crurale et en prélevant un petit fragment de greffe composée de lobule de l’oreille. Il sera ainsi possible de refaire complètement une aréole satisfaisante.
Nous préférons faire ces reconstructions à l’aide d’éléments tissulaires qui donnent une aréole un peu plate sans le relief habituel d’une aréole normale, mais en évitant les tatouages ou les faux semblants trop médiocres quant à leur résultats esthétiques.
4)Les séquelles de tumorectomies déformantes.
Un certain nombre de chirurgiens pratiquent des tumorectomies de façon à conserver un sein à la patiente en lui
promettant d’ailleurs ce qu’ils n’arrivent pas toujours à obtenir : c’est que le sein restera joli après une tumorectomie importante du tiers ou la moitié du sein. Nous n’avons guère vu de quadrandectomies ou d’hémirésections mammaires donner des séquelles esthétiques satisfaisantes, lorsqu’on laisse le sein en l’état. Dans ces cas, la reconstruction peut être assez difficile : les patientes sont souvent déçues des résultats.
Le principe fait appel bien entendu à la mise en place de prothèses en silicone gel. Ces silicones n’ont pas une capacité de s’adapter à toutes les déformations : la forme et la consistance du parenchyme mammaire normal sont extrêmement variables d’une patiente à l’autre. Or, nous ne disposons que de quelques types de prothèses, dont la consistance du gel reste toujours à peu près égale, assez stéréotypée. Ainsi, les tumorectomies peuvent poser de redoutables difficultés de reconstruction.
Une bonne solution actuelle est représentée par le lipofilling ou autogreffe de sa propre graisse : mais il faudra s’y reprendre 2 à 3 fois car à chaque fois seulement 30% des adipocytes greffés survivent !
5) La chirurgie oncoplastique : elle consiste à enlever le cancer du sein en même temps qu’on pratique une mammaire de réduction : on associe des techniques de chirurgie plastique et esthétique, afin de retirer la tumeur maligne tout en construisant un sein au galbe satisfaisant.
6)Les grandes pertes de substance thoraciques postopératoires ou les séquelles de l’opération de Halstedt.
Dans ces cas, il n’y a pas de reconstruction immédiate possible.
Il est nécessaire de faire un resurfaçage thoracique préalable. Ce resurfaçage a pour ambition de refaire non seulement l’étoffe cutanée mais également de refaire le retapissage musculaire du thorax.
On peut faire appel à plusieurs types de techniques :
A)Le lambeau de grand dorsal, qui est maintenant bien connu ; il consiste à transposer vers l’avant le muscle grand dorsal surélevé par un ilot cutané. C’est une superbe opération
qui avait déjà été décrite au début du siècle par Tanzini, remise à l’ordre par Olivari en 1972. Ce lambeau permet aussi bien de redonner une étoffe cutanée que de refaire le muscle manquant.
Il n’est possible que si le nerf du grand dorsal n’a pas été sectionné on irradié et que si le muscle garde une certaine consistance.
Lorsque la paroi thoracique aura été ré surfacée, on pourra se retrouver dans le cas précédent et refaire une reconstruction en deux temps.
Finalement, il faut neuf mois pour refaire totalement un sein et une poitrine à peu près symétrique chez une patiente ayant subi une chirurgie d’exérèse très importante.
B) Les lambeaux de peau abdominale pédiculés sur le grand droit visant à reconstruire un sein sans prothèse.
C’est ce que les Américains appellent la technique du TRAM. Il s’agit d’opérations assez importantes pour lesquelles l’ambition est de transposer toute la paroi abdominale sous-ombilicale, recouverte de la peau qui est excédentaire vers le thorax.
Son utilisation repose sur la permanence tissulaire des artères épigastriques. Pour des raisons de sécurité on a tendance à prendre non plus un seul muscle grand droit mais les deux muscles droits : parfois, il faut des lambeaux libres avec des anastomoses vasculaires, notamment de décharge veineuse.
C’est une opération très importante dont la durée, même pour un opérateur entraîné est d’environ deux heures et demie. Elle est assez lourde et ne s’adresse que dans les cas ou il existe un excédent cutané abdominal et lorsque la patiente préfère avoir un sein reconstruit mais ptôsique, ressemblant au sein sain.
C’est une technique que nous ne faisons guère dans notre pratique, mais nous la considérons à connaitre en cas de défaite de toutes les autres techniques ou comme rattrapage quant il n’ya pas de lambeau de grand dorsal possible.
C) Le DIEP ou lambeau microchirurgical de peau du ventre sans abimer les muscles:
c’est une variante ultramoderne de la technique du TRAM : on prélève les rameaux perforants artériels en respectant les fibres musculaires. Un remodelage secondaire du lambeau sera souvent nécessaire. Les lambeaux inhabituels prélevé est greffés par microchirurgie : lambeaux de fesse, de cuisse, des flancs : techniques plus rares mais possibles.
D) d’autres lambeaux microchirurgicaux sont décrits et à la mode: lambeau fessier inférieur, lambeau de face interne de cuisse, etc.
Ces lambeaux micro-chirurgicaux apportent du volume certes, mais il y a un taux d’échec lié aux micro-anastomoses et aux conditions de circulation locales; ce sont des opérations plus longues que l’implant siliconé ou le lipofilling, et ne symétrisent pas le côté sain en même temps, pour ne pas allonger la durée opératoire qui est au minimum de 3h en moyenne pour un chirurgien entrainé…
E) Les séquelles de la radiothérapie.
Lorsque la radiothérapie vient d’être réalisée, rien n’est possible ; il faut que les tissus s’assouplissent et qu’une période d’environ six mois soit écoulée pour que l’on puisse envisager une solution thérapeutique. Il n’y a pas tellement d’intérêt, dans ces cas complexes , à utiliser des expandeurs, de façon à dilater la peau car la peau expansée a progressivement tendance à se contracter secondairement.
Il existe souvent des infections, des expositions des prothèses qui ulcèrent la peau irradiée. Lorsque on a l’impression que les tissus se sont un peu assouplis, on pourra utiliser des techniques faisant essentiellement appel à des lambeaux.
F) En cas de radiothérapie ancienne avec, parfois, des radiodystrophies (télangiectasies, petites ulcérations, peau rougeâtre et atrophique…), il devient indispensable de recourir à des lambeaux. Si le lambeau de grand dorsal est possible, il aura notre préférence. Sinon, on pratiquera des lambeaux de grand droit abdominal.
F) Des lipofillings préparatoires peuvent améliorer la trophicité locale ! :
G)Dans certains cas de resurfaçage présternal complexe très important, le recours au lambeau de grand épiplon pédiculé (technique de Kiricuta) devra être utilisé. Le gros problème, que nous avons rencontre dans une série d’une quinzaine de cas depuis dix ans, est qu’il existe très souvent des cellules cancéreuses qui sont piégées et qui peuvent se dissimuler dans le fond des tissus scléreux.
L’histologie systématique des pièces d’exérèse des radiodystrophies a montré la présence assez fréquente de ces cellules et même 8% de cancers radio-induits.
LA PLACE DE LA RECONSTRUCTION MAMMAIRE D’EMBLEE
Il s’agit d’un programme très intéressant : toute patiente qui subit l’ablation d’un cancer par un chirurgien généraliste peut, le jour même, bénéficier d’une reconstruction par un chirurgien plasticien présent. Celui-ci doit, non seulement fermer joliment la plaie mais éventuellement, essayer de refaire un galbe. Si l’attitude théorique est très alléchante, il faut bien admettre que les résultats de cette méthode ne justifient pas leur appellation de reconstruction d’emblée car, il est pratiquement impossible de mettre une prothèse de bonne taille sous une plaie qui vient d’être refermée.
Les études récentes ont montré qu’il fallait mettre en place un expandeur qui permettra progressivement de dilater la peau et qui secondairement devra être remplacé par une prothèse définitive et par la reconstruction du mamelon en deux temps.
Cette reconstruction en un temps est donc exceptionnellement possible d’emblée : finalement, on se retrouve dans le cas initial, c’est-à-dire une simple reconstruction en deux temps nécessitant un minimum de trois mois de délai.
La place des expandeurs.
Les expandeurs ont été en vogue dans les années 85-90 pour refaire un sein après cancer.
Le principe en est de dilater progressivement la peau par mise en place d’une prothèse en silicone gonflée petit à petit à travers un réservoir implanté à distance.
On parvient ainsi à dilater la peau, de façon considérable, ce qui autorise la mise en place de prothèses très volumineuses. Le gonflement se fait par piqûre dans la peau au travers de la valve, deux fois par semaine : chaque fois, il faut injecter entre 20 et 40 cm3 de sérum physiologique à l’aide d’une aiguille ultra-fine.
C’est une sujétion pour les patientes : lors de l’ablation de l’expandeur, on s’est aperçu progressivement que le gain de peau était perdu et que la peau revenait mouler les prothèses mises en place. Or, ces techniques avaient été utilisées pour recréer certaines ptôses mammaires de façon à éviter l’opération sur le sein normal.
Finalement, le choix de notre équipe est qu’il vaut mieux réaliser des seins jolis après un cancer du sein plutôt que de refaire un sein résiduel. Nous avons abandonné, sauf cas très précis, la technique des expandeurs.
DES OPERATIONS PLUS SOPHISTIQUEES EN MATIERE DE RECONSTRUCTION DU SEIN ?
Un certain nombre d’auteurs, notamment américains (Shaw), préconisent l’emploi de lambeaux micro-chirurgicaux pris sur la fesse pour refaire un sein : par micro-chirurgie, ils anastomosent les vaisseaux au niveau d’un site receveur qui peut être intercostal ou axillaire.
Ces opérations très sophistiquées ont un peu l’inconvenance des techniques de lambeau abdominal transposé sur le grand droit. Ils sont assez longs à réaliser : l’anesthésie va durer deux heures et demie à quatre heures.
Or, pour nous, c’est un argument très important qui joue contre l’utilisation de cette méthode : en matière de reconstruction du sein après cancer, le chirurgien plasticien doit être respectueux des défenses naturelles de la patiente, et les opérations envisagées doivent être courtes et efficaces : une sorte de reconstruction éclair. C’est pour quoi nous ne favorisons pas les reconstructions par microchirurgie après un cancer du sein, au profil de technique plus simples.
CONCLUSION
La chirurgie mammaire reconstructrice après cancer du sein a fait d’immenses progrès : vouée aux gémonies il y a trente ans, considérés comme illégale et dangereuse car faisant courir un risque de cancer (voir l’hostilité qu’a subie le Pr. Pérel dans les années 50 !), elle est devenue parfaitement admise et est même un « must » chirurgical qu’il faut proposer aux patientes jeunes qui sont victimes d’un cancer du sein.
Les techniques se sont considérablement simplifiées. Nous avons appris à raccourcir les délais de reconstruction.
Enfin, l’essentiel est de travailler avec une équipe de cancérologues susceptibles, avant chaque étape, de vérifier l’état immunologique et l’imprégnation tumorale par l’étude des marqueurs nécessaires.
Mais l’association dans une même équipe d’un chirurgien généraliste et d’un cancérologue permet de donner à la patiente les meilleures chances de ne pas craindre que son image corporelle sera détruite.
Notre expérience a montré que cette chirurgie est hautement valable, très favorable au niveau physique et psychologique, et que les patientes était prêtes à largement supporter les aléas d’une reconstruction pour effacer les souvenirs amers du cancer.
Dans une série d’environ 200 patientes, nous avons eu 4% de récidives connues par nous à long terme. On peut donc affirmer qu’à cinq ans, cette chirurgie de reconstruction n’implique pas la récidive inéluctable pour des patientes condamnées.
C’est au contraire une chirurgie qui ouvre l’espérance d’une meilleure qualité de survie.
21 novembre 2019
Pour celles ou ceux qui sont concernés, voici un lien vers un de mes sites qui traite du problème actualisé au cours d’un récent congrès à Paris:
https://sites.google.com/site/seinsvladimirmitzcom/reconreconstruction-du-sein-apres-cancer